Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 18:17
L’Association Marien NGOUABI & Ethique est-elle dans l’opposition ?

(Par EKONGA  Léon, membre de l’Association Marien NGOUABI & Ethique – Section de Paris)

Article publié avec l’autorisation du Président de l’Association

A présent que le délai légal de convocation du scrutin présidentiel de 2009 approche, les observateurs les plus attentifs de la vie politique au Congo s’interrogent sur le positionnement de cette association politique créée par un dignitaire du PCT (Justin LEKOUNDZOU) " éternel allié du Président SASSOU NGUESSO" dans sa trajectoire politique, mais dirigée par un universitaire "libre penseur" (Marion MADZIMBA) à l’indépendance d’esprit  avérée et au franc-parler exaspérant (selon l’entourage du Chef de l’Etat).

- L’Association Marien NGOUABI & Ethique soutiendrait-elle le Président du Comité Central du Parti Congolais du Travail  en 2009 ?

- Cette association dont les membres sont sans cesse malmenés par le pouvoir de Brazzaville est-elle dans l’opposition ?

- Quelles sont les points de rupture qui séparent cette association du PCT ?

Pour répondre à ces questions, EKONGA Léon  membre de l’Association Marien NGOUABI & Ethique, ayant assisté à la conférence de presse du professeur MADZIMBA au "Press club de France" le 21 juin 2008, a discuté avec le Président MADZIMBA.

L’article ci-après est publié avec son consentement

I – Le contexte de la création de l’Association Marien NGOUABI & Ethique

En tant qu’idée, la création de "l’Association Marien NGOUABI & Ethique" s’inscrit dans le prolongement de la bataille politique que Justin LEKOUNDZOU a  déclenchée au sein du Parti Congolais du Travail (PCT), parti au pouvoir au Congo-Brazzaville. Bataille politique consécutive à la volonté  du Président SASSOU NGUESSO, soutenu par Ambroise NOUMAZALAYE, la majorité du Bureau politique et le courant dit des "Refondateurs" de dissoudre le PCT et "créer sur  ses cendres" un nouveau parti plus apte à mener le Président SASSOU-NGUESSO vers un nouveau mandat présidentiel en 2009, grâce à une base plus large que le PCT jugé trop "chargé historiquement" ; cette thèse s’appuie sur le fait que le Président SASSOU pour se faire élire en 2002 avait eu recours au logo de l’éléphant; une victoire qui, selon eux, n’aurait pas été certaine s’il s’était présenté sous le logo du PCT.

A l’opposé, Justin LEKOUNDZOU et deux membres du Bureau politique (EYENI Richard et NGANKAMA Henri) soutenus par les  2/3 des membres du Comité Central du PCT, mais avec l’appui décisif du Président du Comité du parti de la Ville de Brazzaville (OBA-APOUNOU Gabriel) constituent le groupe dit des "Conservateurs". Ce groupe oppose au Chef de l’Etat et aux "refondateurs" l’argument selon lequel "le parti n’a pas vieilli, ce sont ses dirigeants qui sont devenus trop vieux" car les instances n’ont pas été renouvelées depuis plus  de 15 ans. Le PCT disent-ils, n’est pas responsable de la mauvaise gestion du pays; "il faut aller au Congrès pour  traiter la question  des responsabilités individuelles et  celle de la responsabilité collective".
Une première tentative de "réconciliation" fut initiée avec la convocation d’une session extraordinaire du Comité Centrale. Au cours de cette session les deux thèses furent présentées sans que le parti ne puisse se déterminer en faveur des conservateurs ni des refondateurs. Devant un tel blocage LEKOUNDZOU et les conservateurs convoquèrent unilatéralement le congrès dit "Congrès des Conservateurs"

Pour arrêter cette scission du PCT, le président SASSOU orchestra une trahison au sein des "conservateurs" dans l’entourage de LEKOUNDZOU. Un document dit "Mémorandum" fut initié en cachette, à l’insu de LEKOUNDZOU, par certains dirigeants du groupe des conservateurs et les émissaires du Président SASSOU-NGUESSO. Les Ministres YOKA Emmanuel et le Général  OBA Pierre furent délégués par le Président SASSOU NGUESSO pour communiquer le contenu de ce mémorandum aux congressistes. Les deux membres du gouvernement furent salués dans la salle du Congrès de "l’aile LEKOUNDZOU du PCT" par des huées et des injures. Finalement  le Président SASSOU dû recourir à l’armée pour obtenir de LEKOUNDZOU (soutenu par les congressistes), la suspension des travaux et l’ouverture d’une concertation sous l’égide des ministres YOKA (son oncle et directeur de cabinet, à l’époque) et OBA (son cousin et Général  dans la police, ministre des mines).

La concertation se déroula en l’absence de LEKOUNDZOU en convalescence à COTONOU (Benin) et déboucha sur un "congrès dit de l’unité", mais à l’issues duquel les "conservateurs restés fidèles à LEKOUNDZOU" furent systématiquement écartés des instances de direction du PCT. Or, devant le refus  des "médiateurs" d’accepter les préalables qu’il considérait comme essentiels avant ce congrès, LEKOUNDZOU  avait fait parvenir aux ministres "médiateurs", une lettre dans laquelle il précisait son retrait des instances du PCT telles que voulues par eux  et se réservait le droit de réagir au moment qu’il jugerait opportun dans l’intérêt "bien compris" des militants du PCT qui lui sont restés fidèles.

II - L’Association Marien NGOUABI & Ethique est-elle le "PCT nouvelle formule" ?

Devant la "trahison" dont il a été victime de la part de ses "compagnons", LEKOUNDZOU chargea son épouse (Emilienne LEKOUNDZOU) et quelques cadres dont Marion MADZIMBA, Frankie MOUTOU, Bienvenu MABILEMONO, Marcel ACCOURAHOUA  au cours d’une rencontre à son domicile une après-midi de juillet 2006, de mener une réflexion autour des questions d’intérêts nationales que le pouvoir refuse de discuter. Ce cadre de réflexion devrait s’élargir aux cercles hors du PCT.
La création de l’Association Marien NGOUABI & Ethique découle donc d’un compromis entre les conservateurs du PCT et des intellectuels conscients du rôle historique que ce parti (en tant que coresponsable du coup d’Etat du 05 juin 1997 et de l’état actuel du pays) peut jouer dans le changement des mentalités politiques et la promotion des valeurs de probité morale, d’amour de la patrie et de la bonne gouvernance dans notre pays; valeurs que les dirigeants du PCT et  leurs alliés au pouvoir semblent reléguer aux "calendres grecques".
Par conséquent, L’Association Marien NGOUABI & Ethique n’est pas le PCT. C’est une nouvelle force politique composée de membres dissidents de la direction politique du PCT (devenu RMP), et de compatriotes qui face au déficit programmatique né du blocage des débats au sein du PCT, apportent des solutions nouvelles aux questions nationales telles que les a définies  le Président Marion MADZIMBA au cours de la Conférence de presse du 21 juin 2008 à Paris : " ….L’Association Marien NGOUABI & Ethique réfléchit sur les moyens de corriger l’impasse politique, sécuritaire et socio-économique dans laquelle  le pouvoir a dangereusement plongé  le pays à l’issue de  la guerre du  05 juin 1997…. "
Ainsi, faute de disposer de l’écoute des dirigeants du PCT qui ont démissionné de leur responsabilité historique par veulerie ou simplement par opportunisme, LEKOUNDZOU et ses camarades ont donc choisi de ramener ce débat au niveau national, parce qu’il s’agit là de sujets bloquants qui sont sources de conflits politiques récurrents dans notre pays. Sujets bloquants que l’Association Marien NGOUABI & Ethique qualifie de défi majeur pour les générations montantes et qui sont présentés par le professeur Marion MADZIMBA au cours de la conférence de presse du 21 juin  2008 à Paris :

1. - Quel cadre institutionnel et organisationnel sied à notre pays qui prenne en compte ses spécificités sociologiques et culturelles ? Comment apprivoiser le fait ethnique pour en faire un facteur de développement dans le cadre d’une décentralisation maîtrisée qui  permette aux compétences locales de maximiser leurs capacités dans l’intérêt de tous les Congolais ?

2. - Comment régler la question de l'enfermement de la jeunesse dans le phénomène des milices, l'instrumentalisation de la jeunesse dans des logiques tribales, le phénomène de mercenariat politique, etc. ?  Ces questions que l'on pourrait résoudre, en partie, par l'instauration d'une armée de conscription; ce qui suppose une réorientation du rôle et des missions de notre armée. Il faut "nationaliser" l'armée et lui assigner des tâches de développement  pour lui éviter l'enfermement tribal comme c'est le cas actuellement dans notre pays.

3- Comment traiter la question de la réconciliation nationale ;  du retour des compatriotes contraints à l’exile forcée ou volontaire à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, autrement que par une série d’amnisties  ou de caporalisation tout aussi  humiliantes que "belligènes", dangereuses pour l’avenir de notre pays ?

4.- Comment revenir à la normalité politique et institutionnelle après les dérives du "régime LISSOUBA",  aggravées par celles, encore plus "dangereuses" des "régimes SASSOU deux et trois" ?...Comment régler la question de légitimité dans notre pays autrement que par l’intimidation et l’achat des consciences ? : Il faut revisiter les actes de la Conférence Nationale Souveraine et la Constitution du 15 mars 1992, seules sources de légitimité démocratique dans notre pays.

Ces quatre points ainsi définis sont véritablement au cœur du projet de l’association "Marien NGOUABI & Ethique". C’est peut-être l’originalité de la démarche et le courage de la remise en cause qui provoquent la furie et les foudres du pouvoir de Monsieur Dénis SASSOU NGUESSO et ses séides.

III - L'Association Marien NGOUABI & Ethique est-elle dans  l'opposition?

Le positionnement de l’association "Marien NGOUABI & Ethique" dans le paysage politique du Congo Brazzaville devrait être défini au regard des options dégagées ci-dessus.
Par ailleurs le Concept d’"Ethique"  étant  à lui tout seul "un programme"; associé au nom du Commandant Marien NGOUABI (comme modèle de comportement politique) " ...il nous sert de repère". La référence à Marien NGOUABI n'est pas un culte de la personnalité, mais la recherche d’un modèle de comportement fait de probité morale, de courage, de patriotisme et de capacité de remise en cause par le fait de l'acceptation de la critique et de l'autocritique. De ces valeurs nous tirons notre devise : "Ethique - Courage - Patriotisme" a précisé Monsieur Marion MADZIMBA au cours de la Conférence de presse du 21 juillet 2008 à Paris.

Une attention particulière doit être portée sur les lignes de démarcation actuelles. Le pouvoir crée son opposition a ainsi affirmé le Professeur Marion MADZIMBA au cours de la conférence de presse : "...Seuls les actes que posent les uns et les autres font de nous des opposants ou des alliés objectifs du pouvoir". L’association "Marien NGOUABI & Ethique" se situe résolument dans l’optique d’un retour aux valeurs de la Conférence Nationale Souveraine de 1991. C’est pour cela que l’association "Marien NGOUABI & Ethique" ne comprend pas la démarche de  certains partis dits de l’opposition, qui consiste à participer à un processus électoral qu’ils savent truqué d’avance et qui n’a pour seul intérêt que de conforter un pouvoir de plus en plus corrompu et clanique. L'Association Marien NGOUABI & Ethique pense que la convocation d'un cadre de "concertation politique nationale et inclusive" est nécessaire avant le scrutin présidentiel de 2009. Autrement quelque soit le vainqueur, le prochain président restera englué dans les erreurs du régime actuel et  handicapé par le déficit de légitimité qui le caractérise.
L’Association Marien NGOUABI & Ethique soutien l’appel  pour la création d’une plateforme politique s’articulant autour d’un "Pacte Républicain" dont les axes majeurs  sont à définir au regard des axes présentés au cours de cette conférence de presse du 21 juin 2008 à Paris, et qui déterminent le positionnement de  l’Association Marien NGOUABI & Ethique sur l’échiquier politique de notre pays. L’opposition, selon Monsieur MADZIMBA, s’apprécie au regard d’un système et non  par rapport à une personne. L’Association Marien NGOUABI & Ethique pense que le lieu de clivage entre les différentes forces politiques au Congo doit être apprécié à partir du positionnement au regard  de la problématique que pose le scrutin présidentiel de 2009.
Il y a d’un côté ceux qui pensent qu’il est normal d’organiser le scrutin présidentiel de 2009 moyennant un "rafistolage" de l’organisme chargé d’organiser une telle élection. Or comment envisager un tel scrutin tout en soulignant les manquements qui caractérisent les institutions publiques actuelles issues des élections précédentes qui demeurent contestées ?

De l’autre côté il y a ceux qui pensent que le mal Congolais ne peut se résumer à une "commission électorale", il faut organiser les conditions d’un retour à la normalité politique et constitutionnelle car quels  que soient les compromis trouvés sur la question de la commission électorale indépendante, quel crédit accorder aux instances issues des élections précédentes dont la légitimité reste plus que douteuse au regard de toutes les modalités  qui ont fondé leur "légitimité" ? Même si, par extraordinaire, le Président SASSOU NGUESSO quittait le pouvoir après un tel scrutin, son successeur sans doute choisi par lui-même (à l’exemple de Boris YELTSINE choisissant POUTINE en RUSSIE), n’aura d’autre choix que de cautionner son passif, y compris le patrimoine public déjà partiellement spolié par les dignitaires du régime actuel.
Finalement  pour l’Association Marien NGOUABI & Ethique,  l’avenir du Congo ne peut s’apprécier qu’au regard des acquis de la CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE de 1991, seule  source de légitimité dans notre pays. C’est sur cette seule question que l’on peut apprécier, aujourd’hui, le positionnement  des "forces politiques" au Congo. Selon le Président Marion MADZIMBA EHOUANGO, La fin du mandat actuel du Président SASSOU NGUESSO doit être l’occasion de revisiter notre passé récent et créer les conditions d’une stabilité politique et institutionnelle qui ne reposent  plus sur "la peur de la guerre" et sur l’achat des consciences, mais sur la confiance renouvelée aux institutions et le respect pour ceux qui les animent. Pour y arriver il est nécessaire de convoquer une "Concertation nationale inclusive" réunissant tous les acteurs politiques, y compris les églises et les autres acteurs de la société civile avant le scrutin de 2009.

Par Léon  EKONGA, Membre de l’Association Marien NGOUABI & Ethique - Section de Paris (France)

Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : mampouya.com
  • : Restauration de la Démocratie de l'Etat de Droit et de la Républque au Congo
  • Contact

  • Patrick Eric Mampouya
  • Patrick Éric Mampouya
  • Patrick Éric Mampouya

Recherche

Mes Héros : Mort Pour un Autre Congo

bruno-ossébighislin_simplice_ongouya.jpg

Archives

Congo : Textes Divers

2306_Bourses_etudes.pdf 2306_Bourses_etudes.pdf bilan matondo congo bilan matondo congo Bruno-OSSEBI.doc Bruno-OSSEBI.doc Budget-de-l-Etat-Exercice-2007.pdf Budget-de-l-Etat-Exercice-2007.pdf Budget-de-l-Etat_Exercice-2008.pdf Budget-de-l-Etat_Exercice-2008.pdf Code-des-Investissements-Miniers-du-Congo.pdf Code-des-Investissements-Miniers-du-Congo.pdf Code-Forestier-du-Congo.pdf Code-Forestier-du-Congo.pdf Constitution-du-15-mars-1992 Constitution-du-15-mars-1992 Constitution du 29 novembre 2001 Constitution du 29 novembre 2001

Contrat-Consulting-Longbeach-Bermuda-Elenga-LTD.jpg Contrat-Consulting-Longbeach-Bermuda-Elenga-LTD.jpg Contrat-Consulting2.jpg Contrat-Consulting2.jpg Contrat-Consulting3.jpg Contrat-Consulting3.jpg Contrat-Consulting4.jpg Contrat-Consulting4.jpg Contrat-Partage-HM-NKOSSA-Contrat-PP.pdf Contrat-Partage-HM-NKOSSA-Contrat-PP.pdf Contrat-Partage-Kouakouala.pdf Contrat-Partage-Kouakouala.pdf Contrat-Partage-Kouilou.pdf Contrat-Partage-Kouilou.pdf Contrat-Partage-Madingo.pdf Contrat-Partage-Madingo.pdf Contrat-Partage-MarineVI-VII-KITINA.pdf Contrat-Partage-MarineVI-VII-KITINA.pdf Contrat-Partage-MarineX.pdf Contrat-Partage-MarineX.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Nord.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Nord.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Sud.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Sud.pdf Contrat-Partage-PEX.pdf Contrat-Partage-PEX.pdf Contrat-Partage-PNGF-Contrat-PP.pdf Contrat-Partage-PNGF-Contrat-PP.pdf D-cret-n--2004-30-du-18-f-vrier-2004.doc D-cret-n--2004-30-du-18-f-vrier-2004.doc  D-cret-n--2008---5-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---5-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---56-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---56-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---58-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---58-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---60-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---60-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---64-du-3i-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---64-du-3i-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---t5-du-n-f-vrier-2008.pdf D-cret-n--2008---t5-du-n-f-vrier-2008.pdf D-cret-n--2008--3-du-11-janvier-2008.pdf D-cret-n--2008--3-du-11-janvier-2008.pdf D-cret-n--2008-84--.-du-15-avril-2008.pdf D-cret-n--2008-84--.-du-15-avril-2008.pdf D-cret-sur-la-transparence.pdf D-cret-sur-la-transparence.pdf D-cret-sur-les-op-rations-des-services-de-l--tat.pdf D-cret-sur-les-op-rations-des-services-de-l--tat.pdf decret-election-presidentielle.jpg decret-election-presidentielle.jpg decret_du_09_10_2008.pdf decret_du_09_10_2008.pdf Enl-vement-des-Stocks-de-P-trole-2005.pdf Enl-vement-des-Stocks-de-P-trole-2005.pdf Facture-d-Hotel-de-Sassou---N-Y.pdf Facture-d-Hotel-de-Sassou---N-Y.pdf

Feuilledecomptabilit-1.pdf Feuilledecomptabilit-1.pdf Guide du journalisme indépendant Guide du journalisme indépendant Le Plan Mouébara au CMAS 1 Le Plan Mouébara au CMAS 1 Le Plan Mouébara au CMAS 2 Le Plan Mouébara au CMAS 2 Le Plan Mouébara au CMAS 3 Le Plan Mouébara au CMAS 3

Les-Sages-Mbochis.pdf Les-Sages-Mbochis.pdf Les-factures-du-fils-de-Sassou.pdf Les-factures-du-fils-de-Sassou.pdf Statuts de T. I. France Statuts de T. I. France LISTEOP_C2G-EY.pdf LISTEOP_C2G-EY.pdf Loi-Electorale-du-Congo.pdf Loi-Electorale-du-Congo.pdf Loi-du-24-novembre-2001.doc Loi-du-24-novembre-2001.doc Loi-176-2003-du-18-janvier-2003.doc Loi-176-2003-du-18-janvier-2003.doc LISTEOP_KPMG.pdf LISTEOP_KPMG.pdf Note-Circulaire-AdministrateurSNPC.pdf Note-Circulaire-AdministrateurSNPC.pdf okouna-petro jugement&plaidoirie okouna-petro jugement&plaidoirie PID-2006.pdf PID-2006.pdf Pland-actionBonneGouvernancePool2.pdf Pland-actionBonneGouvernancePool2.pdf R-echelonnement-de-la-Dette-du-Congo-par-le-Club-de-Paris.pdf R-echelonnement-de-la-Dette-du-Congo-par-le-Club-de-Paris.pdf Rapport-Cofipa.pdf Rapport-Cofipa.pdf Rapport-de-la-Cour-des-Comptes.pdf Rapport-de-la-Cour-des-Comptes.pdf Rapport-KPMG-09-2006.pdf Rapport-KPMG-09-2006.pdf Rapport-KPMG-12-2006.pdf Rapport-KPMG-12-2006.pdf Rapport-KPMG-du-16-avril-2007.pdf Rapport-KPMG-du-16-avril-2007.pdf Rapport-TOFE-2005.pdf Rapport-TOFE-2005.pdf RECOURNSo-0-132008-du-O3J-uin-2008.PDF RECOURNSo-0-132008-du-O3J-uin-2008.PDF Redevance-2006.pdf Redevance-2006.pdf Requ-te-en-annulation.PDF Requ-te-en-annulation.PDF Service-de-S-curit-.pdf Service-de-S-curit-.pdf SOCAPALM Exposé de la Situation SOCAPALM Exposé de la Situation Suivi-Bonus-2005.pdf Suivi-Bonus-2005.pdf