Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 22:16

 Ceux qui ont le Privilège de Savoir ont le Devoir d’Agir

La fibre optique vient d’échapper au Congo

Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa)

yves-castanouTrop c’est trop ! MM. BOUYA, MOUNGALLA, CASTANOU et AKOUALA doivent être interpellés ou virés tout simplement. La flamme de la fibre optique a été allumée le mercredi 16 mai 2012. Malheureusement, le Congo Brazzaville a déjà payé, concernant cette fibre optique, beaucoup d’argent pour rien.

imagesLe déploiement tant attendu de la fibre optique sur l’ensemble du territoire national tarde toujours à être mis en œuvre à cause du Délégué Général aux Grands Travaux et des Grandes Catastrophes M. Jean Jacques BOUYA et d’un certain Conseiller du Président de la République, M. AKOUALA, Administrateur général de Congo Télécom, celui là même qui avait été pris la main dans le sac en février 2010 car après avoir été suspendu de ses fonctions, à titre conservatoire, par décision n°006 MPTC/CAB du 6 février 2010, signée du ministre des postes, des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication, Thierry LEZIN MOUNGALLA, M. AKOULA avait été absout de ses vols et escroqueries répétés dans l’administration congolaise par Denis SASSOU NGUESSO lui même. 

Nonobstant le crédit de 80 millions de dollars accordé pour ce projet, ces deux mousquetaires n’ont pas réussi à construire depuis plusieurs années les infrastructures de base devant accueillir cette fibre. Cela ne pouvait être autrement.

En effet, JeanJean Jacques Bouya Jacques BOUYA, ce sinistre personnage tristement célèbre, a été pointé du doigt dans les différents déboires survenus dans le cadre de la construction de 2003 à 2010 du Barrage d’Imboulou, de l’aéroport de Pointe-Noire et d’autres projets d’infrastructures de base.

Qui dans le pays, a oublié les tristes affaires liées aux pylônes et aux câbles qui devaient servir au transport du courant électrique dans la ville capitale, mais aussi aux transformateurs.

Voilà pourquoi les Congolais attendent depuis longtemps l’arrivée à Brazzaville de l’électricité venant du Barrage d’Imboulou, comme cela avait été promis lors du cinquantenaire de l’Indépendance du Congo Brazzaville.

Des kilomètres de câbles électriques avaient été, dit-on, volés. Mais cette thèse n’avait pas été prise au sérieux par beaucoup de nos compatriotes qui savaient très bien que ce n’était que de la mascarade, comme les ont habitués le pouvoir et toutes les autorités nationales. C’est vraiment dommage puisque le Délégué général aux grands travaux et des Grandes Catastrophes a reproduit la même faute dans le cadre de l’installation de la fibre optique.

Que dire de l’aéroport Agostino Neto de Pointe-Noire, où autant de milliards de francs CFA avaient été engloutis, et qui a été remis en chantier en moins de 10 ans comme on le constate aujourd’hui.

L’architecture normale du système de réseaux des communications électroniques

Comme on le sait le système de réseaux des communications électroniques impose une architecture viable et de bonne qualité. Cette architecture doit être hiérarchisée, avec des éléments comprenant des échelles, des dimensionnements et des fonctions différentes. On distingue ainsi trois niveaux à savoir les réseaux de transport de données, les réseaux de collecte et les réseaux de desserte.

Malheureusement, M. Jean Jacques BOUYA et M. AKOUALA, là aussi, n’ont pas respectés le cahier de charges imposé par les sociétés qui connectent tous les pays en Afrique.

Les réseaux de transports de données de très grande capacité "back bone" ou "dorsale", en Français, structurent un territoire, en reliant les grandes agglomérations. Ils maillent l’ensemble des continents et  sont gérés par des grands opérateurs nationaux ou internationaux. C’est ainsi que le gouvernement congolais avait, par exemple, investi dans la connexion du pays au réseau fibre optiques déployé par plusieurs opérateurs regroupés dans un consortium dénommé WACS (west Africa Cable Système) au large de l’Océan Atlantique. Un point d’atterrage devant recevoir la fibre optique avait été installé à Matombi, dans le kouilou.

Le consortium qui a la charge de la connexion de la fibre optique au Congo, dans son cahier de charges, avait exigé que le point de distribution avec celui de l’atterrage ne soit distant qu’au maximum de 8 kilomètres. Malheureusement, Messieurs AKOUALA et BOUYA dans leur intelligence, avaient cru utile de mettre ce point de distribution à 20 kilomètres de distance. L’une des conséquences concernera la fiabilité de la fibre optique qui ne sera plus de bonne qualité, quand ont s’éloigne progressivement du point d’atterrage. Pour n’avoir pas respecté les normes, le débit sera en baisse.

Les arrangements qui ont été faits par M. AKOUALA pour stocker toutes les données à 20 kilomètres, plus exactement dans les structures de Congo Telecom, ont été faites certainement pour des intérêts pas trop clairs.

Les réseaux de collecte se branchent sur les réseaux de transport pour amener les données jusqu’au point de desserte (répartiteurs téléphoniques, antennes BTS…). Il s’agit de réseaux à l’échelle régionale, départementale ou métropolitaine. Le Congo Brazzaville va profiter de l’infrastructure THT pour transporter les données de Pointe-Noire à Brazzaville. Il sied de signaler en passant que grâce à la société ETDE qui a positionné 24 paires de fibre, en n’utilisant que 2 paires, la DGGT profite de faire passer les données pour mailler Brazzaville et Pointe-Noire.

Généralement dans plusieurs pays, si M. Jean Jacques BOUYA l’ignore, pendant qu’on construit une route on fait passer le câble sous-terrain pour éviter les accidents. On se demande jusqu’à quand M. Jean Jacques BOUYA saura faire les choses selon les règles de l’art pour éviter de faire perdre plusieurs milliards aux contribuables congolais ?

Les réseaux de desserte ou d’accès (boucles locales) assurent quant à eux l’auto-connexion entre les réseaux de collecte et l’utilisateur final. La boucle locale est constituée de l’ensemble de liens filaires (fil de cuivre, fibres optiques) ou radio électrique (sans fil) permettent à un opérateur d’accéder directement à l’utilisateur. Il sied de rappeler que les villes de Pointe-Noire, Brazzaville et Oyo sont dotées aujourd’hui d’infrastructures de boucles locales et fibres optiques.

La nécessité d’un cadre réglementaire de Très haut débit

Lorsque toutes ces infrastructures de communications électroniques de Très haut débit seront construites sur une bonne partie du territoire congolais, il faudra que les utilisateurs en profitent dans les meilleures conditions de concurrence.

Bien qu’un cadre réglementaire du très haut débit aurait été ébauché, cela devrait être rendu public pour que plus d’une personne sachent à quoi s’en tenir. Ce rôle est dévolu à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) qui est une autorité administrative indépendante chargée de la régulation, notamment concurrentielle, de ces secteurs d’activité.

Créée en 2009 pour réguler le secteur des télécommunications, désormais appelées communications électroniques, l’ARPCE qui a soi-disant définit essentiellement les règles sur les marchés de gros, par exemple, le dégroupage pour le Très haut débit ou les tarifs payés par les opérateurs pour accéder aux réseaux de leurs concurrents est resté mué aussi au lieu d’éclairer la lanterne des congolais.

Ce cadre règlementaire du Très haut débit devrait favoriser le déploiement de la fibre optique, tout en poursuivant les objectifs de la régulation du secteur, en particulier une concurrence durable, par les infrastructures et les services durables.

Etant donné que l’installation de la fibre optique est urgente, le gouvernement congolais devrait adopter en 2012 un "Plan national très haut débit", qui consisterait entre autres à mettre en place des projets pilotes pour tester les usages associant des acteurs de services à valeur ajoutée, des opérateurs de communications électroniques et des usagers. Car, l’accès à l’Internet haut débit est devenu une condition essentielle d’accès à l’information, à l’éducation, à la formation, aux loisirs, aux services administratifs, au développement et à la modernisation d’un pays.

Véritable enjeu d’aménagement du territoire, l’accès aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) constitue un élément clé de l’attractivité du Congo Brazzaville et de la compétitivité des entreprises. Les TIC représentent également un enjeu fort de cohésion sociale, avec le développement de la gouvernance et de l’administration électronique qui favorisent l’accès aux services publics en tout point du territoire national.

Toute fois, une intervention proactive est nécessaire du fait des caractéristiques physiques du Congo, qui facilitent plus ou moins le déploiement des TIC. Et puis, compte-tenu des échéances électorales  pour le renouvellement de l’Assemblée nationale en juin et juillet 2012, ce Plan national du très haut débit ne verra pas le jour cette année nonobstant tant de bruit fait ça et là. Cela ne manquera pas de créer des distorsions graves dans le secteur des TIC, aux dépens des consommateurs.

Ne devrait-on pas sanctionner les auteurs ayant occasionné le retard du Congo dans le cadre de sa connexion à la fibre optique ?

Le programme de télécommunications de très haut débit en Afrique est présenté comme le moteur des différentes réalisations en cours dans le cadre des communications électroniques dans la sous région de l’Afrique centrale. Le but visé est la mise en place d’une infrastructure dorsale terrestre en fibre optique pour relier numériquement les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) avec le reste du monde. Voilà pourquoi, le Congo Brazzaville accorde une importance capitale à ce programme.

Ce programme qui suscite tant d’espoir n’a pas dérobé à la mauvaise gestion dont fait montre notre pays pour des projets pareils. Qu’est-ce qui justifie donc le retard pris par le Congo Brazzaville dans la réalisation des étapes décisives inhérentes au lancement de la fibre optique ?

Le DGGT BOUYA et de l’AG AKOUALA ne devrait-il pas être interpellés, ainsi que d’autres gestionnaires des administrations en charge de la gestion de ce secteur très important tels que le ministre des Postes, des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication, M. Thierry MOUNGALLA et  le Directeur général de l’ARPCE, M. Yves CASTANOU, le grand patron des communications qui reste muet jusqu’à ce jour.

Pourquoi, ces responsables sont-ils aujourd’hui muets comme des carpes au moment où tous les consommateurs et les usagers du très haut débit piaffent d’impatience dans l’attente du jour "J" ? Pourquoi, tout cela est géré dans l’opacité et un flou artistique ? Les moyens financiers ayant pourtant été débloqués, peut-on dire qu’ils ne sont pas à la hauteur des enjeux que le Congo Brazzaville s’est fixé ? Des éminents hommes politiques de notre pays n’avaient-ils pas dit que pour exécuter "une mission", il faut avoir nécessairement "des hommes et des moyens" ?

Le Congo Brazzaville est-il devenu une véritable pétaudière où personne ne rend compte à personne ?

M. Denis SASSOU NGUESSO, dans  son message d’investiture devant la Cour constitutionnelle le 31 aout 2009 à Brazzaville au Palais du Parlement, qui s’était fait le porte-parole du souverain primaire, n’avait-il pas déclaré que "le peuple ne voudrait plus être gouverné par des dirigeants qui ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes pour le servir".

Comme pour dire que le peuple manifeste aujourd’hui sa désapprobation vis-à-vis des cadres incompétents, fainéants, dilapidateurs des derniers publics, bien connus de tout le monde, qui sont devenus des partisans patentés de la corruption, la concussion et des antivaleurs, qui rongent  sauvagement le pays.

Par la faute de certaines brebis galeuses, beaucoup de cadres honnêtes, crédibles et jouissant d’une probité morale irréprochable sont mis en difficulté. Ainsi, le bon grain est mélangé à l’ivraie. Qu’à cela ne tienne, il ne faut pas se leurrer parce que le peuple, lui-même, connait les bons cadres et les maffiosi.

S’il est vrai qu’on ne peut pas changer une équipe qui gagne, il est aussi irréfutable mais l’inverse est tout autant valable : "On doit changer l’équipe qui perd". Un point, c’est tout.

M. BOUYA a montré ses limites dans beaucoup de projets. M. AKOUALA par ailleurs, a effectué un déplacement nul en Afrique du Sud, qui n’apportera aucun des résultats escomptés. 

Affaire à suivre.

Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : mampouya.com
  • : Restauration de la Démocratie de l'Etat de Droit et de la Républque au Congo
  • Contact

  • Patrick Eric Mampouya
  • Patrick Éric Mampouya
  • Patrick Éric Mampouya

Recherche

Mes Héros : Mort Pour un Autre Congo

bruno-ossébighislin_simplice_ongouya.jpg

Archives

Congo : Textes Divers

2306_Bourses_etudes.pdf 2306_Bourses_etudes.pdf bilan matondo congo bilan matondo congo Bruno-OSSEBI.doc Bruno-OSSEBI.doc Budget-de-l-Etat-Exercice-2007.pdf Budget-de-l-Etat-Exercice-2007.pdf Budget-de-l-Etat_Exercice-2008.pdf Budget-de-l-Etat_Exercice-2008.pdf Code-des-Investissements-Miniers-du-Congo.pdf Code-des-Investissements-Miniers-du-Congo.pdf Code-Forestier-du-Congo.pdf Code-Forestier-du-Congo.pdf Constitution-du-15-mars-1992 Constitution-du-15-mars-1992 Constitution du 29 novembre 2001 Constitution du 29 novembre 2001

Contrat-Consulting-Longbeach-Bermuda-Elenga-LTD.jpg Contrat-Consulting-Longbeach-Bermuda-Elenga-LTD.jpg Contrat-Consulting2.jpg Contrat-Consulting2.jpg Contrat-Consulting3.jpg Contrat-Consulting3.jpg Contrat-Consulting4.jpg Contrat-Consulting4.jpg Contrat-Partage-HM-NKOSSA-Contrat-PP.pdf Contrat-Partage-HM-NKOSSA-Contrat-PP.pdf Contrat-Partage-Kouakouala.pdf Contrat-Partage-Kouakouala.pdf Contrat-Partage-Kouilou.pdf Contrat-Partage-Kouilou.pdf Contrat-Partage-Madingo.pdf Contrat-Partage-Madingo.pdf Contrat-Partage-MarineVI-VII-KITINA.pdf Contrat-Partage-MarineVI-VII-KITINA.pdf Contrat-Partage-MarineX.pdf Contrat-Partage-MarineX.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Nord.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Nord.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Sud.pdf Contrat-Partage-Mer-TP-Sud.pdf Contrat-Partage-PEX.pdf Contrat-Partage-PEX.pdf Contrat-Partage-PNGF-Contrat-PP.pdf Contrat-Partage-PNGF-Contrat-PP.pdf D-cret-n--2004-30-du-18-f-vrier-2004.doc D-cret-n--2004-30-du-18-f-vrier-2004.doc  D-cret-n--2008---5-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---5-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---56-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---56-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---58-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---58-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---60-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---60-du-31-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---64-du-3i-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---64-du-3i-mars-2008.pdf D-cret-n--2008---t5-du-n-f-vrier-2008.pdf D-cret-n--2008---t5-du-n-f-vrier-2008.pdf D-cret-n--2008--3-du-11-janvier-2008.pdf D-cret-n--2008--3-du-11-janvier-2008.pdf D-cret-n--2008-84--.-du-15-avril-2008.pdf D-cret-n--2008-84--.-du-15-avril-2008.pdf D-cret-sur-la-transparence.pdf D-cret-sur-la-transparence.pdf D-cret-sur-les-op-rations-des-services-de-l--tat.pdf D-cret-sur-les-op-rations-des-services-de-l--tat.pdf decret-election-presidentielle.jpg decret-election-presidentielle.jpg decret_du_09_10_2008.pdf decret_du_09_10_2008.pdf Enl-vement-des-Stocks-de-P-trole-2005.pdf Enl-vement-des-Stocks-de-P-trole-2005.pdf Facture-d-Hotel-de-Sassou---N-Y.pdf Facture-d-Hotel-de-Sassou---N-Y.pdf

Feuilledecomptabilit-1.pdf Feuilledecomptabilit-1.pdf Guide du journalisme indépendant Guide du journalisme indépendant Le Plan Mouébara au CMAS 1 Le Plan Mouébara au CMAS 1 Le Plan Mouébara au CMAS 2 Le Plan Mouébara au CMAS 2 Le Plan Mouébara au CMAS 3 Le Plan Mouébara au CMAS 3

Les-Sages-Mbochis.pdf Les-Sages-Mbochis.pdf Les-factures-du-fils-de-Sassou.pdf Les-factures-du-fils-de-Sassou.pdf Statuts de T. I. France Statuts de T. I. France LISTEOP_C2G-EY.pdf LISTEOP_C2G-EY.pdf Loi-Electorale-du-Congo.pdf Loi-Electorale-du-Congo.pdf Loi-du-24-novembre-2001.doc Loi-du-24-novembre-2001.doc Loi-176-2003-du-18-janvier-2003.doc Loi-176-2003-du-18-janvier-2003.doc LISTEOP_KPMG.pdf LISTEOP_KPMG.pdf Note-Circulaire-AdministrateurSNPC.pdf Note-Circulaire-AdministrateurSNPC.pdf okouna-petro jugement&plaidoirie okouna-petro jugement&plaidoirie PID-2006.pdf PID-2006.pdf Pland-actionBonneGouvernancePool2.pdf Pland-actionBonneGouvernancePool2.pdf R-echelonnement-de-la-Dette-du-Congo-par-le-Club-de-Paris.pdf R-echelonnement-de-la-Dette-du-Congo-par-le-Club-de-Paris.pdf Rapport-Cofipa.pdf Rapport-Cofipa.pdf Rapport-de-la-Cour-des-Comptes.pdf Rapport-de-la-Cour-des-Comptes.pdf Rapport-KPMG-09-2006.pdf Rapport-KPMG-09-2006.pdf Rapport-KPMG-12-2006.pdf Rapport-KPMG-12-2006.pdf Rapport-KPMG-du-16-avril-2007.pdf Rapport-KPMG-du-16-avril-2007.pdf Rapport-TOFE-2005.pdf Rapport-TOFE-2005.pdf RECOURNSo-0-132008-du-O3J-uin-2008.PDF RECOURNSo-0-132008-du-O3J-uin-2008.PDF Redevance-2006.pdf Redevance-2006.pdf Requ-te-en-annulation.PDF Requ-te-en-annulation.PDF Service-de-S-curit-.pdf Service-de-S-curit-.pdf SOCAPALM Exposé de la Situation SOCAPALM Exposé de la Situation Suivi-Bonus-2005.pdf Suivi-Bonus-2005.pdf