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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 22:22

Par Dr Séraphin PRAO YAO

séraphin-prao-yaoAujourd'hui, tous les experts s'accordent sur le fait  que l'endettement des pays africains constitue pour eux un goulot d'étranglement sur le chemin du développement. Les tentatives de juguler cette bulle de la dette n'ont pas fait défaut pour autant, le sujet n’est pas encore épuisé. 

En trente ans, les pays africains ont vu 400 milliards de dollars quitter le continent, alors que la dette globale de l'Afrique est de 215 milliards de dollars. Plus de 13 milliards de dollars par an ont fui, soit "un pourcentage vertigineux" de 7,6 % du produit intérieur brut (PIB) annuel, entre 1991 et 2004, ce qui fait de l'Afrique "un créancier net vis-à-vis du reste du monde", précise Janvier NKURUNZIZA, économiste à la CNUCED.

Depuis vingt-cinq ans, la dette et l'ajustement structurel fracassent l'Afrique et la vie de la plupart des quelque 850 millions d'Africains. La dette provoque donc une véritable hémorragie de capitaux pour les pays les plus pauvres, les privant de ressources nécessaires à la satisfaction des besoins humains fondamentaux.

Pour prendre toute la mesure de la question de l’endettement des pays africains, il faut bien la replacer dans son contexte historique. C’est pourquoi notre présent article se propose de revenir sur l’origine de la dette extérieure en général et sur celle de la Côte d’Ivoire en particulier.

AUX ORIGINES DE LA DETTE

Il n’est sans doute pas de manière plus adéquate de parler d’origine de la dette que la définir au préalable.

La dette extérieure regroupe l'ensemble des emprunts des agents économiques d'un pays (Etat, mais aussi les entreprises) vis-à-vis de prêteurs étrangers. Le plus souvent la dette extérieure est une composante de la dette publique, à côte de la dette intérieure. 

L’histoire nous renseigne que dans  le passé, les pays qui ne parvenaient pas à générer une épargne intérieure suffisante pour financer leur essor économique ont recherché des fonds auprès d'autres pays.

Les Etats-Unis ont fait appel à l'épargne étrangère, en particulier pendant la période antérieure à la guerre de sécession, de 1835 à 1860. De la même manière, la Russie a eu besoin de fonds extérieurs pour assurer son développement dans les trois décennies qui ont précédé la première guerre mondiale et la révolution communiste. L'aide étrangère, telle qu'on la conçoit aujourd'hui, est l'émanation de la phase qui a suivi la seconde guerre mondiale. Son origine remonte au plan Marshall, dont l'application a amené les Etats-Unis à transférer 17 milliards de dollars en quatre ans à l'Europe, soit l'équivalent d'environ 1,5% du PNB américain, pour la reconstruction de l'Europe. La fin des années 60 a vu se développer une surabondance de dollars dans les circuits financiers occidentaux.
Après la guerre, la reconstruction des économies européennes étant terminée, des quantités massives de dollars se voyaient inutilisées. Dès lors, il se créait un marché des eurodollars, qui a pris du volume avec l'arrivé des "pétrodollars" issus des chocs pétroliers de 1973 et de 1979.

Par ailleurs, la concurrence inter-impérialiste acharnée, à la recherche de nouveaux marchés afin de débrider des économies menacées d'engorgement ne manque pas validité. 

Les américains vont multiplier les prêts pour  "contenir le communisme" autour du périmètre du bloc soviétique, tout en essayant d'assurer l'accès des Etats-Unis aux matières premières dont leur industrie avait besoin.

On estimait en outre que le développement favoriserait à la fois la sécurité et les intérêts économiques, en réduisant l'instabilité et en associant les nouvelles nations à l'ordre du monde capitaliste. C'est à la suite des américains que les pays européens et en particulier la France et le Royaume-Uni apportent leur appui à leurs anciennes colonies.

LES CAUSES DE L’ENDETTEMENT EN CÔTE D’IVOIRE

La dette extérieure de la Côte d’Ivoire est passée de 3232 milliards de FCFA en 1990 (110% du PIB) à 7789 milliards en 1994 (183% du PIB) puis à 8986 milliards en 1997 (150% du PIB). Elle est de 6257 milliards en 2008.

Les causes de cet endettement sont multiples : la mauvaise conjoncture internationale, la mauvaise gestion des gouvernants et la complicité des occidentaux.

  • La mauvaise conjoncture internationale

Le retournement de l’économie mondiale durant la période 1979-1981 a une part de responsabilité dans la crise. Les chocs pétroliers des années 70 et les politiques expansionnistes des Etats-Unis ont crée une augmentation du taux d’inflation. Les taux d’intérêt nominaux passent de 9% en 1978 à environ 18% en 1981.

Les pays débiteurs ont profité de cette augmentation de l’inflation au début des années 70, des taux d’intérêt réels faibles et une croissance forte. Cette tendance va s’estomper durant la période 1980-1982 où le taux d’inflation baisse faisant augmenter les taux d’intérêt réels et le tout couronné par des taux de croissance qui stagnent.

Le monde connaît donc une récession générale : la production et l’emploi stagnaient dans le monde, et l’inflation se calmait plus vite que prévu. Pour les débiteurs, ce fut une époque où leur capacité de remboursement stagna, et où la charge réelle des intérêts augmenta. La récession réduisit les débouchés aux exportations des pays débiteurs et provoqua une chute des prix des produits de base (matière première agricole en général), laquelle chute atteignit dans les années 80 le tiers du prix des produits manufacturés. Les termes de l’échange se détérioraient significativement.

En définitive nous retenons que la hausse record des taux d’intérêt de court terme, la détérioration des termes de l’échange des pays débiteurs et la baisse drastique de la demande d’exportation expliquent la situation macroéconomique mondiale des années 70.

En Côte d’Ivoire, durant la période 1971-1975, on note une détérioration des termes de l’échange au cours du quinquennat, 3% par an en moyenne, qui s’explique par une croissance plus forte des prix à l’importation (taux moyen de hausse de 12.7%) par rapport à l’accroissement des prix à l’exportations (9.7%) au cours de la période.

La conséquence immédiate d’une telle évolution a été la fragilisation de l’équilibre des comptes extérieurs et donc le recours à l’aide extérieure. Il y a eu érosion du prélèvement fiscal et tarissement des recettes publiques liées aux relations commerciales extérieures (droits assis sur les importations et sur les exportations, royalties, taxes indirectes sur les produits importés).

  • La gestion lapidaire de la dette extérieure et les mauvais choix

La dette, disons-le n’est pas une mauvaise chose en soi mais c’est l’endettement qui est redoutable. La dette pose un problème quand le pays débiteur ne peut pas payer sa dette. L’endettement de la plupart des pays en développement est en grande partie imputable à la gestion malsaine et aux choix hasardeux des  gouvernants. 

Le modèle étatique d’industrialisation s’est caractérisé par un surinvestissement, par une absence de liaisons avec l’environnement et par une faible compétitivité extérieure. Outre ses fonctions initiales, l’Etat a régulé le chômage des diplômés et est devenu un lieu de prélèvement de rente. L’aide est souvent détournée de ses fins et a des effets multiplicateurs limités. Elle crée également des effets pervers : biais en faveur des projets capitalistiques, charges récurrentes. Il y a eu mise en place des projets inadaptés dits "éléphants blancs" et nationalisation des entreprises financées largement par l’endettement extérieur.

L’on se souvient en Côte d’Ivoire de la  réalisation de grands projets structurants dans les secteurs agro-industriels (complexes sucriers et papetier), minier et des infrastructures (programmes énergétiques par exemple) faisant de l’Etat un agent économique aventurier.

Pour le plan quinquennal 1981-1985, la valeur des investissements publics, évaluée à 1 432.6 milliards de F CFA, a été d’environ 41% plus élevée que celle (1 020 milliards de F CFA), déjà très ambitieuse, prévue au plan.

Cette frénésie de l’investissement s’est soldée par un accroissement brutal de la dette publique, notamment de la dette extérieure puisque les investissements publics sont financés essentiellement par les emprunts extérieurs.

Selon le rapport du FMI, en 1979, la dette effective pour les prêts déboursés à la Côte d’Ivoire s’élevait à 3 786 millions de dollars et le service annuel de cette dette représentait 16.6% de ses recettes annuelles d’exportation contre 958 millions de dollars et 6.8% en 1975.

De 1960 à 1993, la gestion des affaires par le président Félix HOUPHOUËT BOIGNY était lapidaire, pompeuse et légère. Le ministre de l`Economie et des Finances de 1966 à 1977, Konan BÉDIÉ avait marqué son passage au ministère ivoirien de l`Economie et des Finances par un véritable scandale financier. C`est l’affaire des "complexes sucriers", révélée par la presse. Le "surfactureur d’usines", on l’appelait à l’époque.

Les "douze travaux de l’éléphant d’Afrique" du président BÉDIÉ, basés essentiellement sur des projets d’infrastructures nécessitaient un large recours soit à l’endettement public, générant de lourdes charges, soit au système de la concession de longue durée à des entreprises étrangères.

Le redressement durable de la situation financière du pays était donc hypothéqué par la persistance de comportements prédateurs et par une politique de grands projets aux retombées très incertaines pour l’économie nationale.

Dès 1994, les prêts des bailleurs de fonds atteignent la coquette somme de 556 milliards de F CFA, consécutivement à la dévaluation du franc CFA. Sur la période 1994-1997, le régime de Konan BÉDIÉ reçoit au total plus de 1 368 milliards de FCFA. Ajouter à cette somme colossale 1 063 milliards de gains engrangés grâce aux rééchelonnements obtenus devant le Club de Paris sur quatre ans.

Le régime de Konan BÉDIÉ gagne un flux total de 2 431 milliards. En 1998, la charge de la dette restait extrêmement élevée: ses seuls intérêts représentaient près du quart des autres dépenses de l’État.

  • Les attitudes impérialistes ou la complicité des occidentaux

Depuis les années soixante, la France confisque l'indépendance de ses anciennes colonies africaines en y maintenant un système d'exploitation clientéliste et néocolonial.

Entre l'Angola soutenu par Cuba et le Congo Brazzaville marxiste des années 70, le Congo de MOBUTU représente pour eux un allié stratégique face au bloc soviétique. Afin de sauver les apparences, MOBUTU adopte un discours nationaliste et donne à son pays le nom de Zaïre, mais il est absolument soumis aux exigences des Etats-Unis et de leurs alliés.

Ces derniers ferment les yeux devant les pratiques despotiques de MOBUTU et ne reculent devant aucun sacrifice pour maintenir le Zaïre sous influence. L'aide "au développement" et les prêts au tyran vont bon train, peu importe l'usage qui en est fait. Dans le cas du zaïre, la dette de ce pays s'élevait en 1982 à 4,2 milliards de dollars, ce qui, selon les chiffres officiels, est inferieur à la fortune personnelle du dictateur MOBUTU et de son clan, laquelle représentait "entre 4 et 6 milliards de dollars soigneusement investis dans des comptes suisses ou en biens immobiliers à l'étranger" (revue de l'OCDE).

Ils sont nombreux les "néogouverneurs françafricains" qui ont pu piller les richesses de leur pays avec les encouragements tacites de Paris. Au nombre de ceux-ci, figure en pole position Félix HOUPHOUËT BOIGNY et Denis SASSOU NGUESSO.

En tout cas, l’endettement de la Côte d’Ivoire est fortement et étroitement lié à la fortune colossale du président BOIGNY et de ses amis. La France savait que le régime HOUPHOUËT était un puits sans fond. Durant ses 33 ans de règne, la fortune du président HOUPHOUËT a littéralement explosé. 

R. BAKER évalue sa fortune à 7 milliards $. Le Quid, en 1992, un an avant la mort du premier président  ivoirien, l’évaluait à 11 milliards $. Les biens du président sont partout de sorte qu’il est impossible pour nous de les citer tous ici. 

Le président ivoirien aurait possédé une dizaine de propriétés en région parisienne dont une gentilhommière de style Louis XIV à Soisy-sur-Ecole, l’ancien appartement de Jean GABIN dans le 8ème à Paris, plus un autre dans le 11ème et enfin sa résidence personnelle rue Masseran (7ème), à côté de l’Ecole militaire avec un parc de 8590m, évaluée en 1998 à 18,3 millions d’euros. A cela s’ajoutent d’autres propriétés, si l’on en croit la Lettre du Continent. Il détenait aussi une maison en Suisse, au Chêne Bourg et une propriété en Italie, à Castel Gondolfo. Il possédait aussi des comptes à l’étranger, notamment en Suisse (UBS, SIB, Everlasting). Il avait d’ailleurs déclaré à des enseignants ivoiriens en grève : "Quel est l’homme sérieux dans le monde qui ne place pas une partie de ses biens en Suisse".Pays qu’il connaissait bien puisqu’il y avait de multiples sociétés immobilières (SI Grand Air, SI Picallpoc, Intercafco) et était actionnaire des bijouteries - horlogeries huppées de Genève : Piaget et Harry Winston.

L’endettement de la Côte d’ivoire a donc été favorisé par la France qui, pour protéger ses intérêts, a oublié sa rhétorique de droit de l’homme et humaniste, pour prêter les yeux fermés à des gouvernants dont l’insomnie politique était autant profond que leur avidité financière.

LA VOIE DE L’ANNULATION DE LA DETTE EN CÔTE D’IVOIRE

Les pays en développement ont tous connu une lapidation médiatique quant à leur endettement sans qu’une réponse courageuse ne soit donnée. Des initiatives applicables à tous les pays en développement n’ont pas manqué.

-        On peut citer l’initiative BAKER intervenue en 1985 qui s’inscrit dans une logique de rééchelonnement puisqu’elle propose pour les 15 pays lourdement endettés un rééchelonnement pluriannuel de la dette accompagné d’un flux de nouveaux prêts.

-        L’accord de Toronto en 1988 qui se propose un plan de réduction de la dette publique des pays dits à revenu faible.

-        Le plan Brandy en 1989 qui postule qu’il est nécessaire de convaincre les banques commerciales de la nécessité d’un allégement de la dette.

-        Le plan de Trinidad en 1990 destiné à renforcer le plan de Toronto en élargissant le nombre de pays bénéficiaires de la réduction et en offrant un allégement plus substantiel de la dette des pays les plus pauvres.

-        L’accord de Naples en 1994 qui offre la possibilité de réduction de deux tiers de la dette des pauvres démunis qui acceptent de mettre en œuvre des programmes de reformes économiques.

Toutes ces initiatives n’ont pas stoppé la tendance exponentielle de l’endettement de la Côte d’Ivoire puisque l’encours de la dette publique est passé de 4 113 milliards de F CFA en 1990 à 10 074 milliards en 1997 et la dette extérieure de 3232 milliards de FCFA à 8986 milliards de FCFA.

En Côte d’Ivoire, les programmes d’ajustement structurels (PAS) ont duré en longueur sur la période 1981-1993.

Les mesures prises lors du premier PAS (1981-1983) ont concerné un ensemble de décisions d’ordre administratif destiné à améliorer la transparence des finances publiques : consolidation du compte du secteur public pour la première fois ; création d’un comité de coordination financière et de contrôle des investissements. L’objectif recherché ici est d’établir des budgets annuels (de fonctionnement et d’équipement) qui soient en rapport avec les ressources disponibles.

Le deuxième PAS (1984-1986), l’objectif est également la réduction des déficits publics. Les mesures prises  sont récessionnistes dans la mesure où elles ont affecté fortement la demande intérieure.

Le troisième PAS (1987-1990) résulte de la volonté de dépasser le cadre de l’assainissement des finances publiques et d’engager des réformes de structures avec une vision de la reprise de la croissance à moyen terme exprimée dans le programme négocié avec le FMI en 1989.

Entre 1990 et 1993, les reformes ont continué en s’intensifiant avec la nomination d’un premier ministre en la personne d’Alassane Dramane OUATTARA.

Des réformes structurelles sont mises en œuvre en vue de restructurer le secteur financier (PASFI), de rétablir la compétitivité globale de l’économie (PASCO) et d’initier un programme de développement des ressources humaines (PDRH). Cependant, une étude relative au profil de pauvreté en Côte d’Ivoire a révélé une amplification du phénomène de pauvreté qui serait passé d’un taux de 10% en 1985 à 32,3% en 1993, puis à 36,8% en 1995.

Afin de régler le problème de la dette extérieure des pays pauvres, on est arrivé à l’initiative PPTE. Depuis son lancement en 1996, elle a été renforcée en 1999 dans la foulée du sommet du G7 de Cologne (Allemagne). Les pays riches se sont engagés à effacer environ 113 milliards d’euros (100 milliards de dollars) de l’ardoise des pays pauvres.

L’initiative PPTE a ceci de particulier qu’elle est la première initiative de traitement concerté et coordonné de la dette et qu’elle implique l’ensemble des créanciers. Environ 45 pays à bas revenus sont actuellement éligibles à ce titre. Le pays qui parvient au "point de décision" bénéficie d’un allégement provisoire de sa dette. Cela signifie que son cadre stratégique intérimaire de lutte contre la pauvreté (CSLP) a été approuvé. S’il parvient au "point d’achèvement", cela veut dire qu’il a concrétisé l’ensemble des mesures contenues dans son CSLP. En contrepartie, il a droit à un apurement définitif de sa dette.

Malgré les pluies de milliards, les relations avec les partenaires de la Côte d’Ivoire ont pris un coup dès le début 1997 avec le FMI. Le renouvellement du programme d’ajustement, venu à expiration en mars 1997, est bloqué. Au début de l’année 1998, le FMI émet de sérieuses réserves sur la gestion des finances publiques et considère que les conditions ne sont pas réunies pour la poursuite du programme d’ajustement en cours.  La Côte d’Ivoire aboutit à la rupture totale des relations avec les institutions financières internationales.

Déjà, en Mai 2002, le FPI est arrivé à renouer les relations avec tous les partenaires, y compris le Club de Paris. Dès 2002, le gouvernement a conclu les négociations avec le FMI sur un programme triennal appuyé par la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) de 293 millions de dollars. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a atteint le point de décision de l’initiative PPTE, ce qui lui a permis de recevoir une manne financière très importante. La Côte d’ivoire attend le point d’achèvement pour que sa dette soit réduite  à 80%. Mais les ivoiriens ne doivent pas s’aventurer dans un excès d’enthousiasme.

L’initiative PPTE est avant tout destinée à garantir la pérennité des remboursements et à dissimuler le renforcement de l’ajustement structurel sous une apparence de générosité. Cette énième stratégie des institutions financières internationales, a pour but de  mettre les économies sous-développées sous tutelle.

Les experts de la "refondation" ont applaudi des deux mains, l’admission de notre pays à l’initiative PPTE. Et pourtant il n’y a pas de quoi pavoiser car aucun pays ne s’est développer avec les programmes d’ajustement structurels. Ces arrangements visent à rendre la dette soutenable.

Selon le FMI, la soutenabilité est "une situation dans laquelle un pays a la capacité de satisfaire à ses obligations présentes et futures concernant le service de la dette, sans qu’un changement important dans sa balance de paiement soit nécessaire".

Un pays se développement de lui-même, avec ses ressources propres. Il revient aux gouvernants d’échafauder des programmes de développement et des politiques économiques clairs pour sortir notre pays du sous-développement.

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