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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 21:09

Un Cadre Conceptuel pour la Libération

Par Gene SHARP

Institution Albert Einstein

DIX : LES FONDATIONS D’UNE DÉMOCRATIE DURABLE

gene sharpLa désintégration d’une dictature donne lieu, bien entendu, à une célébration importante. Ceux qui ont tant souffert et lutté durement méritent un temps de réjouissance, de détente et de reconnaissance.

Ils doivent se sentir fiers d’eux-mêmes et de tous ceux qui ont combattu pour gagner la liberté politique. Tous n’auront pas survécu pour voir ce jour. Les vivants et les morts seront considérés comme des héros qui ont écrit l’histoire de la liberté dans leur pays.

Malheureusement, l’heure n’est pas au relâchement de la vigilance. Même si la désintégration de la dictature par la défiance politique s’est produite, des précautions s’imposent encore pour éviter qu’un nouveau régime oppressif ne naisse de la période de confusion qui suit l’effondrement de l’ancien.

Les dirigeants des forces démocratiques doivent avoir déjà préparé une transition en bon ordre vers la démocratie. Les structures dictatoriales doivent être démantelées. Les bases constitutionnelles et légales ainsi que les standards de comportement attendus dans une démocratie durable doivent être mis en place.

Il ne faut pas croire que la chute d’une dictature signifiera l’apparition immédiate d’une société idéale. La désintégration de la dictature n’est qu’un point de départ, une condition à l’approfondissement de la liberté. Des efforts à long terme permettront d’améliorer la société et de faire face aux besoins des gens.

Pendant de longues années, de sérieux problèmes politiques, économiques et sociaux continueront à se poser, leur résolution exigera la coopération de nombreux groupes et de quantité de personnes. Le nouveau système politique devrait fournir des opportunités à des gens ayant différents points de vue et souhaitant poursuivre un travail constructif par des politiques de développement qui répondent aux problèmes du futur.

La Menace d’une Nouvelle Dictature

Aristote nous mettait déjà en garde : " … la tyrannie peut se transformer en tyrannie… " L’Histoire le montre abondamment : en France (les Jacobins et Napoléon), en Russie (les Bolchéviques), en Iran (l’Ayatollah KHOMEINI), en Birmanie (le SLORC) et ailleurs ; l’effondrement d’un régime oppressif sera vu par certains comme une occasion se présenter comme les nouveaux maîtres.

Les motifs peuvent varier, mais les résultats sont souvent les mêmes. Le contrôle de la nouvelle dictature peut même être encore plus cruel et complet que celui qui était exercé par l’ancienne.

Avant même l’effondrement de la dictature, des membres de l’ancien régime peuvent tenter de couper court à la lutte de défiance par la mise en scène d’un coup d’État sensé anticiper la victoire de la résistance populaire.

Ils peuvent prétendre évincer la dictature mais ne chercher, en réalité, qu’à en imposer un modèle rénové.

Bloquer les Coups d’État

Il existe certaines façons d’empêcher les coups d’État montés contre les intérêts de sociétés nouvellement libérées.

Connaître à l’avance la capacité de défense de la population peut parfois être suffisant pour dissuader toute tentative. La préparation peut produire la prévention.

Immédiatement après le début du coup d’État, les putschistes réclament une légitimité, c’est-à-dire l’acceptation de leur droit moral et politique à gouverner. Le premier principe de la défense anti-coup d’État est donc de leur refuser toute légitimité.

Les putschistes ont aussi besoin que les dirigeants civils et la population les soutiennent, ou tout du moins se trouvent dans un état de confusion ou de passivité. Ils ont aussi besoin de la coopération de spécialistes et de conseillers, de bureaucrates et de fonctionnaires, d’administrateurs et de juges afin de consolider leur contrôle sur la société.

Ils ont également besoin que la multitude des gens qui font fonctionner le système politique, les institutions sociales, l’économie, la police et les forces militaires soient soumis et s’acquittent de leurs fonctions habituelles modifiées selon les ordres des putschistes et suivant leurs politiques.

Le second principe de base de la défense contre un coup d’État est de résister aux putschistes par la non-coopération et la défiance. Il faut leur refuser toute forme de coopération et d’assistance dont ils peuvent avoir besoin. Les moyens de lutte mis en œuvre sont essentiellement les mêmes que ceux qui sont utilisés contre la dictature, mais, dans cette situation, on y a recours immédiatement.

Si la légitimité et la coopération sont refusées, le coup d’État peut mourir de « famine politique » et la possibilité de construire une société démocratique se présente à nouveau.

Rédaction de la Constitution

La mise en place du nouveau système démocratique passera par la rédaction d’une constitution qui établira la structure du gouvernement démocratique. Elle doit fixer les objectifs du gouvernement, les limites de son pouvoir, les moyens et les délais des élections par lesquelles les officiels et les législateurs seront choisis, les droits naturels du peuple et la relation du gouvernement national avec les niveaux inférieurs du pouvoir.

S’il veut rester démocratique, le gouvernement central doit établir un partage clair de l’autorité entre les secteurs législatifs, exécutifs et judiciaires. Il faut restreindre fortement les activités de la police, des forces militaires et des services de renseignement, de manière à prévenir toute ingérence politique.

Afin de préserver le système démocratique et de le mettre à l’abri des tendances et mesures dictatoriales, la constitution devrait établir un système fédéral qui donne des prérogatives significatives aux pouvoirs régionaux et locaux. Dans certaines situations, le système suisse des cantons peut être adapté : des territoires relativement petits disposent de droits importants tout en restant intégrés au pays.

Si, dans l’histoire récente du pays qui vient d’être libéré, il y a eu une constitution ayant plusieurs de ces caractéristiques, il pourrait être judicieux de simplement la restaurer et d’ajouter des amendements dans le sens souhaité. Si une telle constitution, ancienne mais convenable, n’existait pas, il peut être nécessaire d’utiliser une constitution provisoire.

Dans ce cas, une nouvelle constitution devra être préparée. Cela demandera beaucoup de temps et de réflexion. La participation populaire à ce processus est souhaitable et nécessaire à la ratification d’un nouveau texte ou d’amendements. Il faut veiller à ne pas inclure dans la constitution des promesses qui se révèleraient impossibles à tenir, ou des clauses qui stipuleraient la mise en place d’un gouvernement hautement centralisé. Ces erreurs faciliteraient l’établissement d’une nouvelle dictature.

Les termes de la constitution doivent être aisément compréhensibles par la majorité de la population. Une constitution ne devrait pas être si complexe et si ambiguë que seuls les juristes ou d’autres élites puissent prétendre la comprendre.

Une Politique de Défense Démocratique

Le pays libéré peut aussi avoir à faire face à des menaces étrangères qui appellent une capacité de défense. Le pays pourrait également être menacé par des tentations étrangères d’établir une domination économique, politique ou militaire.

Afin de maintenir la démocratie dans le pays, il importe aussi de prendre en considération l’application des principes de base de la défiance politique aux exigences de la défense nationale.

En mettant la capacité de résistance directement dans les mains des citoyens, les pays nouvellement libérés peuvent faire l’économie d’une puissance militaire qui pourrait d’ailleurs menacer la démocratie ou nécessiter de vastes ressources économiques indispensables à d’autres projets. Il faut garder à l’esprit que certains groupes ignoreront toutes les clauses constitutionnelles afin de promouvoir de nouveaux dictateurs.

Il s’agira donc d’établir un processus de veille permanente qui permettra à la population d’appliquer la défiance politique et la non-coopération contre tout dictateur en devenir, et de préserver ainsi des structures démocratiques, des droits et des règles de procédure.

Une Responsabilité Méritoire

L’effet de la lutte non-violente n’est pas seulement d’affaiblir et d’écarter les dictateurs mais aussi de donner du pouvoir aux opprimés. Cette technique permet à ceux qui, jadis, se sentaient réduits à l’état de pions ou de victimes de manier le pouvoir directement afin d’obtenir par leurs propres efforts plus de liberté et de justice.

Cette expérience de la lutte a d’importantes conséquences psychologiques, elle augmente l’estime de soi et la confiance en soi de ceux qui étaient précédemment sans pouvoir.

Une importante conséquence positive à long terme de la lutte non-violente pour l’émergence d’un gouvernement démocratique est que la société devient capable de faire face à ses problèmes actuels et futurs.

Cela inclut, par exemple, les abus du gouvernement et la corruption, les mauvais traitements envers n’importe quel groupe, les injustices économiques et les limitations du niveau de développement démocratique garanti par le système politique. La population, ayant une expérience de la pratique de la défiance politique, est moins susceptible d’être vulnérable à de nouvelles dictatures.

Après la libération, la familiarité acquise avec la lutte non-violente indiquera des moyens pour défendre la démocratie, les libertés civiles, les droits des minorités, les prérogatives des gouvernements locaux, régionaux et étatiques, et les institutions non gouvernementales.

Ces moyens permettent aux personnes et aux groupes d’exprimer pacifiquement de fortes dissensions, si importantes parfois qu’en d’autres temps elles les auraient conduits au terrorisme ou à la guérilla.

Les réflexions évoquées dans cet examen de la défiance politique et de la lutte non-violente sont censées venir en aide à toutes personnes ou groupes qui cherchent à libérer leur peuple de l’oppression d’une dictature et à établir un système démocratique durable qui respecte les libertés humaines et l’action du peuple pour améliorer la société.

Il y a trois conclusions majeures :

-        La libération du joug dictatorial est possible ;

-        La réflexion attentive et la planification stratégique sont indispensables pour y parvenir ;

-        La vigilance, un dur travail et une lutte disciplinée, souvent payée au prix fort, sont nécessaires.

L’expression souvent citée "La liberté n’est pas gratuite" prend tout son sens. Aucune puissance extérieure ne viendra offrir au peuple opprimé la liberté tant désirée. Celui-ci devra apprendre à la saisir lui-même. Et c’est loin d’être facile.

Si les gens peuvent arriver à saisir ce qui est nécessaire à leur propre libération, ils peuvent établir un plan d’action qui, avec beaucoup de travail, puisse en fin de compte les amener à la liberté. Puis, avec assiduité, ils peuvent construire un nouvel ordre démocratique et préparer sa défense.

La liberté acquise par une lutte de cette envergure peut être durable. Elle peut être maintenue par un peuple tenace, engagé dans sa préservation et son développement.

ANNEXE : LES MÉTHODES DE L’ACTION NON-VIOLENTE

MÉTHODES DE PROTESTATION ET DE PERSUASION NON-VIOLENTE

Déclarations formelles

1. Discours publics

2. Lettres d’opposition ou de soutien

3. Déclarations des organisations ou institutions

4. Déclarations publiques signées

5. Déclarations d’intention et réquisitoires

6. Pétitions de groupe ou de masse

Communications à de larges audiences

7. Slogans, caricatures, et symboles.

8. Bannières, affiches et communications visuelles

9. Tracts, pamphlets et livres

10. Journaux et revues

11. Enregistrements, radio et télévision

12. Publicité aérienne et écriture au sol

Représentations de groupe

13. Délégations

14. Prix satiriques

15. Groupes de pression

16. Piquets de grève

17. Simulacre d’élections

Actes publics symboliques

18. Exhibition de drapeaux et de couleurs symboliques

19. Port de symboles

20. Prières et cultes

21. Livraison d’objets symboliques

22. Protestations dénudées

23. Destruction de ses propres possessions

24. Lumières symboliques

25. Exhibition de portraits

26. Peinture de protestation

27. Nouveaux signes et dénominations

28. Sons symboliques

29. Réclamations symboliques

30. Gestes grossiers

Pressions sur les individus

31. « Visites » récurrentes à des fonctionnaires

32. Provocation de fonctionnaires

33. Fraternisation

34. Veilles

Théâtre et musique

35. Satires et farces humoristiques

36. Exécution de pièces de théâtre et de musique

37. Exécution de chants

Processions

38. Marches

39. Parades

40. Processions religieuses

41. Pèlerinages

42. Défilés de voitures

Commémoration des morts

43. Deuil politique

44. Fausses funérailles

45. Funérailles avec manifestation

46. Hommage sur une tombe

Rassemblements publics

47. Assemblées de protestation ou de soutien

48. Meetings de protestation

49. Réunions secrètes de protestation

50. Séances d’enseignement ou de formation

Retrait et renonciation

51. Départ groupé en signe de réprobation

52. Silence

53. Renoncement aux honneurs

54. « Tourner le dos »

MÉTHODES DE NON-COOPÉRATION : NON-COOPÉRATION SOCIALE

Ostracisme de personnes

55. Boycott social

56. Boycott social sélectif

57. Grève du sexe

58. Excommunication

59. Interdiction d’activité religieuse

Non-coopération avec événements, coutumes et institutions sociales

60. Suspension d’activités sociales et sportives

61. Boycott d’activités sociales

62. Grèves d’étudiants

63. Désobéissance sociale

64. Démission d’institutions sociales

Retrait du système social

65. Opération ville morte (ou rester chez soi)

66. Non-coopération personnelle totale

67. Fuite de travailleurs

68. Refuge dans un sanctuaire

69. Disparition collective

70. Émigration de protestation (hijrat).

NON-COOPÉRATION ÉCONOMIQUE : BOYCOTTS ÉCONOMIQUES

Action par les consommateurs

71. Boycott par les consommateurs

72. Non utilisation de biens boycottés

73. Régime de restriction

74. Refus de payer les locations

75. Refus de prendre en location

76. Boycott national de consommateurs

77. Boycott international de consommateurs

Action des travailleurs et producteurs

78. Boycott par les travailleurs

79. Boycott par les producteurs (refus de vendre)

Action des intermédiaires

80. Boycott par les fournisseurs et grossistes

Action des propriétaires et dirigeants

81. Boycott par les commerçants

82. Refus de mettre en location ou de vendre les propriétés

83. Renvoi du personnel (lockout)

84. Refus d’assistance industrielle

85. Grève générale des commerçants

Action des possesseurs des ressources financières

86. Retrait des dépôts bancaires

87. Refus de payer des frais, droits et taxes

88. Refus de payer les dettes ou les intérêts

89. Rupture de fonds et de crédit

90. Refus de déclaration de revenus

91. Refus de la monnaie du gouvernement

Action des gouvernements

92. Embargo domestique (intérieur)

93. Liste noire de commerçants

94. Embargo international sur les ventes

95. Embargo international sur les achats

96. Embargo international du commerce

NON-COOPÉRATION ÉCONOMIQUE : LA GRÉVE

Grèves symboliques

97. Grève d’avertissement

98. Grève éclair

Grèves agricoles

99. Grèves des agriculteurs

100. Grève des ouvriers agricoles

Grèves de groupes particuliers

101. Refus de travail forcé

102. Grève des prisonniers

103. Grève des artisans

104. Grève professionnelle

Grève industrielle ordinaire

105. Grève d’établissement

106. Grève d’un secteur industriel

107. Grève de soutien

Grèves restreintes

108. Grève progressive

109. Grève surprise

110. Travail au ralenti

111. Grève du zèle

112. Grève par « maladie »

113. Grève par démissions successives

114. Grève limitée

115. Grève sélective

Grèves multi industrie

116. Grève généralisée (à un secteur de l’économie).

117. Grève générale.

Combinaison de grèves et de fermetures économiques

118. Ville morte (hartal)

119. Cessation d’activité économique

NON-COOPÉRATION POLITIQUE

Rejet de l’autorité

120. Suppression ou rejet d’allégeance

121. Refus du soutien public

122. Littérature et discours en faveur de la résistance

Non-coopération des citoyens avec le gouvernement

123. Boycott des corps législatifs

124. Boycott des élections

125. Boycott des emplois et situations au gouvernement

126. Boycott des organismes gouvernementaux

127. Retrait des institutions d’éducation gouvernementales

128. Boycott des organisations soutenues par le gouvernement

129. Refus d’assistance aux agents de la force publique

130. Enlèvement de ses propres signes et repères

131. Refus de recevoir des officiels

132. Refus de dissoudre des institutions existantes

Alternatives citoyennes à l’obéissance

133. Docilité réticente et lente

134. Non-obéissance en absence de contrôle direct

135. Non-obéissance populaire

136. Désobéissance déguisée

137. Refus de dispersion d’un rassemblement ou d’un meeting

138. Protestation assise (sitdown)

139. Non-coopération avec la conscription et la déportation

140. Caches, fuites et fausses identités

141. Désobéissance civile à des lois « illégitimes »

Action du personnel gouvernemental

142. Refus sélectif d’aides gouvernementales

143. Blocage de lignes de commandement ou d’information

144. Retard et obstruction

145. Non-coopération administrative générale

146. Non-coopération judiciaire

147. Inefficacité délibérée et non-coopération sélective des agents de la force publique

148. Mutinerie

Action à l’intérieur du gouvernement

149. Evasions quasi légales et reports de tâches

150. Non-coopération par des unités gouvernementales constituées

International governmental action

151. Changements dans les représentations, diplomatiques et autres

152. Retard et annulation d’événements diplomatiques

153. Cessation de reconnaissance diplomatique

154. Rupture de relations diplomatiques

155. Retrait d’organisations internationales

156. Refus d’adhésion à des organismes

Internationaux

157. Expulsion d’organisations internationales

LES MÉTHODES D’INTERVENTION NON-VIOLENTE

Intervention psychologique

158. Exposition volontaire aux éléments

159. Jeûne

a)    Jeûne de pression morale

b)   Grève de la faim limitée

c)    Grève de la faim illimitée.

160. Renversement de procès

161. Harcèlement non-violent

Intervention physique

162. Sit-in

163. Occupation d’espace debout

164. Occupation à cheval, à vélo, en voiture, etc...

165. Occupation soudaine

166. Occupation bourdonnante

167. Occupation avec prières (pour forcer à…)

168. Raids non-violents

169. Raids aériens non-violents

170. Invasion non-violente

171. Interposition non-violente

172. Obstruction non-violente

173. Occupation non-violente

Intervention sociale

174. Etablissement de nouveaux modèles sociaux

175. Surcharge ou engorgement de services

176. Travail au ralenti

177. Interventions orales en public

178. Théâtre de guérilla

179. Institutions sociales alternatives

180. Système alternatif de communication

Intervention économique

181. Grève inversée par excès de travail

182. Grève sur le tas

183. Prise de contrôle non-violente d’un terrain

184. Défiance d’une restriction ou d’un blocus

185. Contrefaçon politiquement motivée

186. Achat préventif de produits stratégiques

187. Saisie d’actifs

188. Dumping (vente massive à bas prix)

189. Soutien sélectif de produits ou de marques…

190. Marchés alternatifs

191. Systèmes alternatifs de transport

192. Institutions économiques alternatives

Intervention politique

193. Surcharge de systèmes administratifs

194. Révélation d’identité d’agents secrets

195. Recherche d’emprisonnement

196. Désobéissance civile à des lois anodines

197. Participation sans collaboration

198. Double pouvoir et gouvernement parallèle

Évidemment, beaucoup d’autres méthodes ont déjà été utilisées mais n’ont pas été classées. De même, une multitude d’autres méthodes seront encore inventées dans le futur qui auront les caractéristiques des trois classes de méthodes : Protestation et persuasion non-violente, non-coopération, et intervention non-violente.

Il faut bien comprendre que la meilleure efficacité sera obtenue si la méthode est choisie en fonction d’une stratégie préalablement adoptée. Il est nécessaire de connaître le genre de pression qu’on veut exercer avant de choisir la forme d’action précise qui exercera cette pression.

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