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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 18:35

La CONEL est Une Mafia Par la Fraude et le Vol des Deniers Publics 

Raymond Zéphirin MBOULOU, Nicholas OKANZÉ et Henri BOUKA compromis dans une affaire de gros sous

mboulou raymond zephirinLes dernières pseudo-élections législatives ont rendu leur verdict. Le Congo Brazzaville est tout sauf une démocratie. La majorité des députés étant nommés, la CONEL s’avère être un instrument de fraude et de tricherie, doublée d’une mafia clanique sur fond de vol de deniers publics (à l’instar des Grands Travaux avec la municipalisation accélérée).

Tenez ! 12 milliards de FCFA, telle est selon nos informations la prévision budgétaire des dernières élections législatives. Roublard, le ministre Raymond Zéphirin MBOULOU aurait ordonné le préfinancement des opérations pré-électorales et postélectorales.

Un refus catégorique à tort ou à raison avait été, en son temps, prononcé par Nicholas OKANZÉ, trésorier de la CONEL et DG du budget. Après moult tractations, Raymond Zéphirin MBOULOU serait parvenu à convaincre Nicholas OKANZÉ de décaisser les 12 milliards, comme cela est devenu institutionnalisé au Congo Brazzaville, moyennant une motivation (c’est-à-dire un pot de vin), Nicholas OKANZÉ s’est vu payer sa commission et aurait ordonné le décaissement. Vrai ou faux ?

Henri BOUKA, président de la CONEL (Commission Nationale d’organisation des élections), est par contre informé d’une mise à la disposition de la CONEL de 3 milliards seulement sur les 12 milliards destinés à l’organisation.

Les tensions budgétaires dues aux explosions 4 mars 2012 auraient servi de prétexte à Raymond Zéphirin MBOULOU et Nicholas OKANZÉ pour occulter ou soustraire les 9 milliards manquants. Pour se venger, Henri BOUKA à son tour aurait mis en place un système de surfacturation mafieuse bien huilé tout en restant dans la fourchette des 3 milliards de FCFA décaissés, ce qui lui aurait permis à son tour d’empocher assez d’argent.

Nos sources font état d’au moins 500 millions sinon plus ! Info ou intox ? Ce Système de surfacturation serait ficelé et affiné par monsieur Vincent de Paul TATY, son financier. 

Toutes choses qui signifient que si au départ, l’Etat avait prévu 12 milliards pour les élections législatives de 2012, à l’arrivée moins de 3 milliards à la CONEL, et de 9 milliards au ministère de l’intérieur, auraient été utilisés pour les opérations pré-électorales et postélectorales avec l’incidence que nous connaissons tous : retard et manque du matériel électoral remarqués dans plusieurs centres sur le territoire national ainsi que toutes les irrégularités ayant entaché le processus électoral. 

A titre de rappel, à la fin des opérations pré-électorales et postélectorales décriées, Henri BOUKA était monté sur ses grands chevaux, souvenons-nous, pour dénoncer le fait qu’il n’avait pas eu la maîtrise du processus électoral en amont. En filigrane, il faisait allusion aux 9 milliards qui l’échappait et stigmatisait le ministre Raymond Zéphirin MBOULOU qui avait pris le contrôle des opérations les plus juteuses : celle en amont du processus. 

Comme à l’accoutumée, Henri BOUKA convia à Makoua, sa ville natale, ses proches amis et collaborateurs après avoir vidé les fonds de caisse, c’est-à-dire, les deniers publics non utilisés dans ce processus, et ce, pendant qu’à la CONEL nombreux n’ont toujours pas touché tous leurs salaires équivalent à une mission de 6 mois.

De retour de Makoua, Henri BOUKA s’est vu infliger une fin de non recevoir par les membres du bureau de la coordination de la CONEL élargie à ceux des comités techniques et de suivi. Raison invoquée par ceux-ci : l’utilisation opaque et le partage non équitable des fonds de caisse résultant de l’organisation des élections. Imbu de sa personne, Henri BOUKA rejeta en bloc toutes ces plaintes.

Ainsi, comme dans toutes organisations mafieuses et à titre de leur silence sur cette affaire, les membres de la coordination élargie auraient décidé à leur tour de s’octroyer d’autorité, à chacun, 50 millions de FCFA dans la perspective des élections locales de 2013. Le ciel ne tombera pas.

Selon nos informations, les personnes ayant pris part à cette réunion décisive sont : Henri BOUKA (président), Hyacinthe ONG (vice-président), Germain BAYAUNDE (deuxième vice-président-UPADS), Tsalissan OKOMBI (troisième vice-président des partis du centre), Céphas EWANGUI (4ème Vice-président de la société civile), Gaston OLOLA (président du comité technique), TCHICAYA (président du comité de suivi), Vincent de Paul TATY (3ème Vice-président du comité de suivi), ainsi que d’autres collaborateurs dont le directeur de cabinet de monsieur Henri BOUKA.

Le patriotisme de certains de nos compatriotes scandalisés par ces comportements nous a permis de vous révéler ces pratiques mafieuses. Les fossoyeurs de la Démocratie et de la République sont démasqués au grand jour. Du ministre Raymond Zéphirin MBOULOU au DG Nicholas OKANZÉÉ en passant par Henri BOUKA, Céphas EWANGUI et autres, vous avez là les acteurs majeurs d’un système qui nous opprime, nous affame et nous supprime.      

Contacté sur le sujet par un confrère, Céphas EWANGUI aurait reconnu la gestion opaque des fonds du processus, mais ne reconnait pas avoir pour sa part pris part à la décision de subtiliser au forceps, chacun, 50 millions dans les fonds qui seront mis à leur disposition aux élections locales. Ce dernier, de l’avis de ses proches, regretterait même d’avoir accepté un poste dans une organisation dont les méthodes de gestion seraient peu recommandables et préconiserait même de démissionner pour aller travailler dans une organisation internationale si seulement les choses ne s’amélioraient pas.

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AFFAIRE DES EXPLOSIONS DU 4 mars 2012

Francs-maçons contre Francs-maçons

Marcel-Ntsourou"La franc-maçonnerie est un ordre qui se situe hors du temps et de l’espace. Elle unit des initiés de tous lieux et de toutes époques, gens de toutes conditions, de toutes origines et de toutes régions, qui conjuguent leurs efforts en vue de la construction du temple idéal de la Vérité, de la Justice et de la ¨fraternité", telle est la définition de la franc-maçonnerie par les francs-maçons eux-mêmes.

Mais force est de constater que les francs-maçons congolais sous la houlette du Grand Maître de la Grande Loge du Congo – Denis SASSOU NGUESSO - dont la souveraineté s’étendrait au Centrafrique et au Tchad, vivent actuellement dans une grande crise de moralité qui se traduit par un manque de vérité, de justice et de fraternité dû à des manipulations politiciennes.

Comme toute organisation, il sied de rappeler ce que, du reste, tout le monde sait, que la Franc-maçonnerie a aussi ses règles puisqu’étant dotée des statuts et d’un règlement intérieur. A ce titre, la 12ème règle qui régit l’obédience est claire : "...les francs-maçons se doivent mutuellement, dans l’honneur, aide et protection fraternelle, même au péril de leur vie. Ils pratiquent l’art de conserver en toute circonstance le calme et l’équilibre indispensables à une parfaite maîtrise de soi. Les mots essentiels de ce programme de vie sont dans l’honneur. Ils excluent les complicités inavouables, les solidarités sordides, en bref l’irrégularité dans les actes, laquelle n’est que le fruit de l’irrégularité des principes".

Il convient de préciser que cette règle s’observe à l’égard de tout franc-maçon peu importe son obédience, que celle-ci soit régulière ou irrégulière. Et dans le cas des francs-maçons dont il est question ici, nous citons : Denis SASSOU NGUESSO, Emanuel YOKA, Charles Zacharie BOWAO et Marcel NTSOUROU ; il s’agit des frères d’une même obédience qui est la GLC c’est-à-dire des oiseaux d’un même plumage et d’une même contrée ! 

Bien qu’il soit vrai qu’il y ait une nette séparation entre l’Etat et la religion en République du Congo, qu’il est interdit à la Grande Loge du Congo de s’immiscer dans les affaires politiques et aux frères de ramener dans la loge les débats politiques selon l’esprit de la 6ème règle qui stipule : " … La Franc-maçonnerie est un lieu géométrique. Les sujets politiques ne doivent jamais être débattus en loge. Ils divisent en effet les hommes et sont incompatibles avec un idéal d’harmonie fraternelle …", quel est le cadre dans lequel l’aide, la protection et le soutien dont fait allusion la 12ème règle peuvent-ils être expérimentés si ce n’est dans les rapports que les francs-maçons entretiennent entre eux à la Cité ? Autrement, cette règle serait inconséquente.   

Au regard de celle-ci, des francs-maçons comme YOKA Emmanuel, oncle de Denis SASSOU NGUESSO, devraient, en principe, être radiés de la loge et même le Grand Maître lui-même, destitué.

En effet, ces derniers ont largement violé cette recommandation après avoir reçu la lumière et solennellement prêté serment. Surtout dans le cas du Grand Maître qui déclarait dans une salle du palais des congrès : "Moi Denis SASSOU NGUESSO, je jure de servir les intérêts de la franc-maçonnerie en général et ceux de la Grande Loge du Congo en particulier…".

Et pour cause, l’incarcération politicienne du frère Marcel NTSOUROU et l’interpellation sans gêne d’un autre, Charles Zacharie BOWAO, alourdissent les liens de solidarité entre francs-maçons au point qu’ayant réalisé une telle forfaiture et un tel déficit de fraternité, un éminent dignitaire aurait décidé de déposer sa démission après avoir perdu tout espoir sur ce concept qui devrait animer tous ¨frères trois points¨. "Qu’ont fait les très respectables frères Emmanuel YOKA et SASSOU NGUESSO de ¨la fraternité même au péril de leur vie¨ qu’ils doivent aux frères d’une obédience en laquelle ils ont poussé les frères à croire ?", s’interroge un autre frère de la GLC.

Pour cela, on commence à se poser la question du bien fondé d’appartenir à la franc-maçonnerie en général mais surtout à la GLC. Dans la même optique, une autre question est tout aussi évidente : qu’ont-ils fait de l’honneur de ces deux autres francs-maçons précités et pourquoi une telle complicité inavouable et relations sordides entre le neveu et son oncle en ce qui concerne l’affaire des explosions du 4 mars 2012 ?

En rapport à cela, ces deux frères, Denis SASSOU NGUESSO et Emanuel YOKA devraient être déclarés irréguliers. Mais figurez-vous que le premier étant le Grand Maître, ce n’est pas du tout évident. Voilà pourquoi, le mieux serait d’avoir un Grand Maître qui n’est pas Chef d’Etat et si à ce moment ce dernier est franc-maçon, le premier pourrait l’encadrer et dans un cas de figure comme celui-ci, trouver des solutions fraternelles. Mais Hélas !

Nous avons eu la fâcheuse habitude en Afrique d’élire comme Grands-Maîtres, des Chefs d’Etats, même lorsqu’ils n’ont pas accompli pleinement leur service maçonnique ! Pis encore, que font "mutuellement" les autres frères de la loge pour éviter l’humiliation de nos frères entre les griffes des magistrats ?

Certes, loin de nous l’idée selon laquelle, la loge est en marge des principes et des lois qui régissent la République dans laquelle elle ne représente qu’une modeste association ou qu’elle soit plus importante que les victimes de la tragédie de Mpila, mais dans l’affaire des explosions du 4 mars 2012 en cours au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville ayant mis sur la sellette plusieurs frères de la loge dont : Marcel NTSOUROU et Charles Zacharie BOWAO, il sied de reconnaître qu’ils sont victimes d’une machination politicienne qui, il faut le dire haut et fort, ne peut avoir lieu en dehors de l’approbation du Chef de l’Etat, donc du Vénérable Grand Maître.

Où sont donc passées l’aide et la protection envers les frères qui doivent caractériser les francs-maçons ? Si encore les poursuites judiciaires contre un frère et l’incarcération de l’autre étaient dûment justifiées dans le cadre de cette affaire, cela se comprendrait. Mais dans le cas du frère Marcel NTSOUROU, il s’agit vraisemblablement d’un supplice à la Maison d’Arrêt parce que n’étant, ni de près, ni de loin, lié aux explosions ayant entraîné le drame de Mpila.

Par conséquent rien  ne saurait justifier son incarcération jusqu’à ce jour. Si en effet, sa responsabilité était administrative elle devrait, en temps normal, impliquer également celle de son chef hiérarchique et parrain, le Grand Maître adjoint, Jean Dominique OKEMBA, mais en même temps celle d’autres éminentes personnalités de la chaîne sécuritaire. Idem pour le cas du respectable frère Charles Zacharie BOWAO (lequel a appelé à une reconversion spirituelle) qui a été interpellé au Tribunal dans l’indifférence totale du Vénérable auprès duquel il a été ministre délégué.

Si le très respectable frère Denis SASSOU NGUESSO n’est plus capable de défendre et protéger les plus ou moins 600 frères que contient le District de Brazzaville, des frères qu’il devrait connaître par cœur, nous craignons fort qu’il soit incapable de le faire pour des membres de sa famille politique élargie et au-delà pour le peuple congolais lui-même.

La Revendication de Marcel NTSOUROU Vue du Regard Maçonnique

Au demeurant, s’il est vrai que l’incarcération du frère Marcel NTSOUROU serait due au discours vindicatif qu’il a eu à tenir le 3 mars 2012 au cours de son anniversaire, ce qui aurait été vécu par l’entourage immédiat du Grand-Maître comme une trahison qu’il a transmué en une atteinte à la sureté d’Etat, n’est-il pas raisonnable de percer l’abcès en disant qu’au nom de la fraternité maçonnique mais aussi de son mérite de par son expérience et sa connaissance, ce frère aurait pu être depuis longtemps élevé au grade de général de brigade. Cette revendication si elle est réelle, est fondée.

De quelle manière un Grand Maître maçon peut-il prouver son amour vis-à-vis d’un frère ou d’un quelconque enfant de la veuve si ce n’est en l’élevant à juste titre ? Par ailleurs, serait-il inutile en passant de rappeler au Grand Maître et frère Denis SASSOU NGUESSO que plusieurs frères aujourd’hui ont été abandonnés au bord de la route contrairement à ses promesses et que nombreux attendent des nominations dont les ordres avaient été pourtant donnés par lui à d’autres frères mais qui n’ont jamais été pris en compte ?

A ce jour, si vérification il y a, les cas Marcel NTSOUROU sont légion au sein de la Grande Loge du Congo. En tenir rigueur à NTSOUROU serait insensé à moins que nous ne soyons devenus de  mauvaises pierres. Cette situation met en outre le frère Denis SASSOU NGUESSO dans une posture face à laquelle tous s’interrogent sur le genre de franc-maçon qu’il est devenu. Est-il lui-même une bonne pierre pour la construction du temple de la fraternité ?

Un Moment de Réflexion

En ce moment de crise fraternelle, chacun de nous devrait se poser la question de savoir s’il est véritablement franc-maçon dans le sens exact du terme ou s’il s’est retrouvé dans la loge pour des buts contraires à l’esprit de la Franc-maçonnerie telle que pratiquée par les Grands de ce monde, tant on assiste aujourd’hui à une volonté délibérée de nuire à d’autres frères de l’obédience. 

Si, comme le dispose la 11ème règle : "Le public sera porté naturellement à juger l’Ordre d’après ses membres", quel regard l’opinion nationale qui n’est pas dupe et, est parfaitement au courant des coups bas entre francs-maçons congolais, doit-elle avoir sur la Franc-maçonnerie ?

Comment perçoit-elle ces conflits internes devenus fratricides qui minent la loge et cette chasse aux sorcières, menée aux francs-maçons par d’autres francs-maçons, qui s’installent à la Cité depuis la tragédie des explosions 4 mars 2012 sous la barbe du premier franc-maçon congolais, le Président de la République, lequel a juré de protéger ses frères ?

Faut-il rappeler que si la justice congolaise sous les ordres du frère YOKA Emmanuel était équitable, elle devrait de même reconnaître que le Président de la République, de par sa fonction, est le premier responsable de ladite catastrophe et qu’à ce titre il aurait pu être poursuivi en Haute Cour de Justice ? Il faut dès lors que s’arrête cette guerre ouverte entre les frères SASSOU et YOKA contre les frères BOWAO et NTSOUROU.

A ce titre, les frères LOUNANA KOUTA, Vincent Gomez et Louis BAKABADIO devraient être couverts de honte et au besoin déchirer leurs tabliers eu égard à la mauvaise foi dont fait montre à la Cité des gens formés par eux. Est-ce de cette façon qu’on nous recommande d’emmener à la cité, afin qu’elle soit éclairée, la lumière que nous recevons dans la loge ?

A ce jour, le maillet est mal utilisé, les ciseaux n’en parlant plus, de même que, la règle. Le compas et l’équerre trouvent tous leur mauvais emploi au sein de la Grande Loge du Congo.

Sachons-le d’avance qu’en foulant aux pieds l’honneur, la dignité et le respect des frères BOWAO et NTSOUROU, des qualités qui doivent être la marque de la vie de tout enfant de la veuve, nous nous sommes fait du tort à nous-mêmes et à l’obédience. 

Pour terminer, je dirais qu’il n’est plus du tout aisé de continuer le service maçonnique au Congo Brazzaville avec une telle crise de "fraternité". Sinon, comment se regarder entres-soient dans la loge lorsqu’ils sont en proie à des disputes, des guerres internes et des incarcérations à la Cité ? Peuvent-ils mettre des tabliers pendant qu’ils sont aussi sales de cœurs ? N’est-ce pas faire outrage au Grand Architecte de l’Univers ?

S’il arrivait que les profanes soient au courant des sujets aussi ridicules qui divisent mêmes les dignitaires de cette loge, ce serait déshonorant. Ils en auraient des nausées. Néanmoins, ce n’est pas pour des niaiseries qu’ils doivent se décourager, ceux-là qui ont gardé à l’esprit le but noble de devenir des pierres cubiques.

Je souhaite que ce message parvienne à tous les francs-maçons du monde entier afin que la Grande Loge du Sénégal, la Grande Loge Nationale Française et au-dessus la Grande Loge Unie d’Angleterre se rendent compte de la façon dont, au Congo Brazzaville, pour des calculs politiciens, certains frères traitent d’autres dans l’indifférence totale, des dignitaires qui semblent être corrompus par des faveurs matérielles, ceux là mêmes qui devraient éclairer les francs-maçons qui s’égarent.

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Les Batéké sont des Bakongo 

Démonstration à Jean Claude GAKOSSO, Ministre de la Culture

NgakossoTriste constat, les africains en général ont plus la maîtrise de l’histoire des autres pays du monde, particulièrement de l’occident, que celle de leurs propres terroirs.

L’exemple est tout donné par les congolais qui, jusqu’à ce jour, continuent à parler des Batéké et des Bakongo comme de deux peuples ou tribus différents, ce qui a énormément contribué à rendre indifférents leurs ressortissants, les uns vis-à-vis des autres. Alors qu’il n’en est rien du tout. 

Regard sur l’Histoire Précoloniale

Il est regrettable pour les professeurs d’histoire au Congo Brazzaville que de persister à parler des royaumes Kongo, Téké et Loango comme de trois royaumes à part entière. Une façon d’enseigner l’histoire pour diviser, prédisposer les congolais à la haine tribale prévue par les colonisateurs dans l’objectif d’empêcher l’unité du peuple congolais, qu’ils redoutaient.

Pérennisée par les colons, cette méthode se comprendrait, mais par ses propres fils aujourd’hui qui, bien au contraire, devraient être à la recherche de toutes les vérités du passé qui puissent développer la conscience collective et au-delà, l’unité nationale, cela consterne !

Il est une vérité qui devrait demeurer claire dans notre esprit : avant la colonisation, n’existait qu’un seul royaume qui occupait les territoires attribués plus tard au royaume Téké et Loango : il s’agit du royaume Kongo. Les deux autres sont nés, soit en se dissociant du pouvoir central dont l’épicentre se situait à Mbanza-Kongo, actuellement San Salvador, non loin des frontières de l’Angola et de la R.D.C, soit en se réorganisant après la chute ou la destitution par les portugais des derniers rois aux affaires dans le royaume Kongo.

C’est ainsi que le Chef de l’Etat, le Président Denis SASSOU NGUESSO, se référant à l’africaniste Georges BALANDIER, reconnaîtra au cours de sa vie et cela est écrit dans sa biographie ¨Un Homme d’honneur¨ à la page 34 que : "l’accord de Brazza avec le roi Makoko avait placé ce qui restait du royaume Kongo sous la souveraineté française. Un autre traité, signé en 1883 avec le roi des vilis, établira cette même souveraineté française sur le royaume de Loango (…) Il ne dira pas davantage que le Congo avant de devenir une colonie, fut un royaume heureux, indépendant et prospère pendant plus de deux siècles".

Par ces propos, le plus grand homme politique congolais de sa génération, Denis SASSOU NGUESSO en l’occurrence, reconnait que les territoires des royaumes Téké et Loango appartenaient au royaume Kongo et qui plus vivaient heureux.

Même si l’intéressé ne lui donne que deux siècles d’existence, ce qui est une chose impossible de par le nombre des rois qui ont régné et prophètes qui sont apparus au royaume Kongo, mais aussi par la densité de sa population : deux siècles ne peuvent suffire à une population pour devenir aussi nombreuse au point d’occuper l’Angola, la RDC, le Congo-Brazzaville, le Gabon voire une partie du Cameroun.

Contrairement à ce qu’on apprend à l’école, d’après certaines investigations, le royaume Kongo avait été fondé par NIMI LUKENI, le séducteur du peuple, approximativement en 320 pendant l’ère des poissons donc après J-C, quelques années après que Dinga Cissé ait créé le royaume du Ghana.

Une Référence Entre Autres

Duart LOPEZ, le juif, présenta au roi du Portugal le royaume Kongo en ces termes : "le royaume Kongo part du 2ème degré jusqu’au 13ème au Sud de l’Equateur, il est grand, puissant et prospère". Tout bon historien sachant lire une carte se rendra bien compte en observant celle du continent africain que les royaumes Téké et Loango se situent également dans les limites indiquées.

Permettez, et que cela ne choque guère quiconque, ces deux derniers royaumes apparaissent comme des royautés indépendantes à l’intérieur même du royaume Kongo, ce qui est inconcevable !

Que Signifie le Terme Batéké

La tradition kongo nous enseigne que la création du royaume kongo avait été l’œuvre mentale et mystique des Initiés, héritiers de la science des dieux venue d’Egypte. Que par ailleurs, pour asseoir leur suprématie dans les territoires cités plus hauts, bien que cela n’ait pas toujours été le cas, quelques fois, à défaut de les prendre en mariage et les introduire harmonieusement dans leur société, les rois recouraient à la force pour soumettre les pygmées (Babi, Bambaka  et autres) qui étaient et sont toujours des peuples autochtones.

Pour cela, le royaume Kongo possédait une élite guerrière appelée, batékila mu mvita, recrutée parmi les bakongo.

Traduit en langue française batékila mu mvita peut signifier entre autres définitions : "ceux qui se placent en première ligne de front, ceux qui au moment de la bataille précèdent tous, ceux qui de tous et en tout les temps ont l’expérience de la guerre, les plus avancés dans l’art de la guerre… etc. ".

C’est donc ce terme guerrier qui fut abrégé premièrement en Batékila qui deviendra définitivement Batéké. Ainsi, Batéké n’est que le diminutif de Batékila mu Mvita et NIMI LUKENI, fondateur du royaume Kongo, qui avait lui-même poussé très loin cet art, était un Batéké. 

Voilà pourquoi, si vous prenez la peine de vous renseigner auprès des vieillards Téké sur la signification des termes comme Bangangoulou, Ngamboma, Bakoukouya et autres, force sera de constater que ce sont des noms qui se rapportent tous à la guerre, l’art que pratiquaient et dans lequel étaient passés maîtres les ancêtres des actuels batékés.

Qui est le Makoko

Plusieurs africanistes ont parfois essayé d’ergoter sur la signification du terme Makoko, aucune équivoque n’existe, il est clair pour les Nabi, initiés kongo, que ce mot représente un grade mystique de l’ancienne religion ésotérique solaire du royaume Kongo.

A chaque degré de ladite religion correspondait le port d’un bracelet autour du bras à l’instar de celui que portait la prophétesse Kimpa Vita ou encore Vita Kimpa. A cet égard, le Makoko en avait droit à 5. A titre d’argumentation, quelque part en Inde se trouve une ville dont le nom signifie : la ville de la main, et ce, à cause des 5 rivières qui y coulent, par analogie avec les 5 doigts de la main. Ceci veut dire que les peuples de la terre connaissaient de tous temps le symbolisme selon lequel un mystère incarné par le chiffre 5 peut recevoir le sobriquet de "la main".

Ceci étant dit, en langue kongo la main se dit Koko et en rapport avec les 5 bracelets que portait l’initié arrivé à un certain grade dans la religion Kongo, il recevait le surnom de : Mâ koko comme Mâ Nguri ou Mâ Ngounga. Makoko ne signifie donc pas Roi, loin s’en faut !

D’ailleurs pour corroborer ce propos, à l’arrivée des colons, de la même façon qu’il existe plusieurs révérends en Afrique, il y avait plusieurs Makoko ça et là dans le royaume Kongo, à Mbanza-Kongo, à Lemfu, à Mbé, dans le Mayombe…etc.

Néanmoins, il faut préciser que l’initié parvenu à ce grade (différemment des makoko qui ont vécu pendant la période dite du royaume Téké) était un Saint, un homme très puissant spirituellement, ayant des pouvoirs divins, populaire et influent. Il eut un gouverneur de Mbé délégué par Mbanza-Kongo qui fut un Mâ-Koko, sa présence dans la contrée eut tellement d’impact que les gouverneurs suivants, Mâ-Koko ou pas, adoptèrent ce Titre.

Le Makoko précité était un descendant de Bounzi, le bakongo initié qui, soit disant, sépara le fleuve Kongo qui, à l’époque, était appelé Muanza, en deux. Il était lui-même disciple de Nsengele Mbele (Tuti dia tiya) qui fut arraché par un char de feu dans le Manianga devant le peuple Kongo. Légende ou fait vécu ?

Les Trois Grandes Conquêtes Batékés du Royaume Kongo

Trois grandes conquêtes ont eu lieu au royaume kongo que l’on peut assimiler à des offensives militaires. La première fut menée par NIMI LUKENI en 320 après J-C pour la conquête de la première zone du royaume Kongo appelée à l’époque Kongo dia Mpangala, la deuxième par Kodi Pouanga, un siècle après vers 429 qui établira la suprématie de ce royaume jusqu’en R.D.C. La troisième fut ordonnée par NSENGELE MBELE au milieu des années 600.

Celui-ci avait intimé l’ordre aux Bakongo de gagner les territoires se trouvant au-delà de l’actuel fleuve Congo. C’est à ce moment précis que les Batékés s’emparèrent du plateau dit des Batékés, de l’actuelle Cuvette-Ouest et au-delà, du Gabon.

Sans le moindre doute, se sont les batékés qui menèrent toutes ces luttes et furent les premiers à occuper tous les territoires du royaume Kongo avant les autres composantes du peuple Kongo, sans exceptions.

Du Kitéké

Il peut arriver à certains esprits mal informés de se poser des questions sur la différence existant entre ces deux langues : le Téké et le Kikongo pur, celui parlé dans l’axe de Manianga, Boko, Luozi et autres. Et, c’est notre devoir de patriote de les édifier.

Les langues de tous les grands peuples de la terre subissent des transformations et des changements. Plus une population est nombreuse et surtout étendue sur un territoire aussi grand que celui du royaume Kongo, plus grand que l’Allemagne et le Royaume Uni, sa langue originaire se transforme.

Pour prendre un exemple simple, l’anglais est différent selon qu’il est parlé en Angleterre, en Amérique, au Nigéria ou en Afrique du Sud. De même à l’intérieur de ces pays, il change selon les régions. C’est aussi le cas de l’allemand, le chinois, le français et autres…

Si vous preniez désormais le soin d’écouter attentivement le kitéké, le lari, le bémbé, le vili et autres langues kongo, vous constateriez que dans le fond, toutes ces langues se ressemblent. Le Kitéké et toutes ses variantes sont tous dérivés du Kikongo originel.

Cessons de moins en moins de parler en termes des royaumes Téké et Loango, des batéké, lari, bembe, Vili… et adoptons des concepts plus unificateurs de : "Royaume Kongo et des Bakongo"

Bien que ce chapitre ait, dans nos prochaines parutions, droit à des articles qui lui soit consacré et à l’occasion duquel nous aborderons toutes les autres tribus, nous allons esquisser tout de même la signification voire l’origine des termes tels que : Vili, Bembe, Dondo, Ba’angala, Bayaka, Bapunu, Banianga, Bakongo de Boko, Basoundi, Bayombe, Balari.

Ceux qui ont étudié le royaume Kongo peuvent témoigner que ce dernier était divisé en plusieurs provinces, lesquelles étaient subdivisées en villages et quartiers. On parle des provinces majeures comme : Nsoundi, Mpemba, Ngoyo et autres, mais on oublie très souvent d’énumérer les provinces mineures qui portaient des noms à l’instar de Mbembe, Ndondo, Buyaka, Mpangala…

C’est ainsi, de la même façon qu’aujourd’hui nous appelons les habitants de Brazzaville, des Brazzavillois. Ceux de Pointe-Noire, des Pontenegrins. De Kinshasa, des Kinois. De Paris des Parisiens. Les Bakongo qui habitent jusqu’à ce jour les provinces appelées, dans le temps du Royaume Kongo, Nsoundi, s’appellent des Basoundi ; Manianga - des Banianga ; Ndondo - des Badondo ; Mbembe - des Babembe ; Buvili - des Bavili ; Mpangala - des Ba angala ; Kipunu ou Mpunu - des Bapunu ; Kakongo - des Bakongo de Boko, Mpumbu - des Bawumbu ; ceux qui habitent toute la région de la forêt du Mayombe - des Bayombe.

Parmi les rivières du Pool qui était dans le temps une partie de la province majeure appelée Nsoundi, un cours d’eau portait le nom de Lulari et en référence au géni qui l’animait, lequel avait la réputation d’avoir le pouvoir de rendre les hommes populaires : les Bakongo qui habitaient dans ses alentours prirent le nom des Balari.

Conclusion 

A quoi nous a donc servi l’expérience de la guerre de 1993-1994 opposant les ressortissants des trois régions dites Nibolek (Niari, Bouenza et Lekoumou) contre la région du Pool, particulièrement les Bembe contre les lari ?

A qui cette guerre a-t-elle profité ? Et à qui profite aujourd’hui le flou entretenu sur l’appartenance au peuple Kongo des Vili, Téké et autres ? Gare !

D’ici peu nous démontrerons l’unité originelle des Bakongo et Bangala pour taire à jamais les velléités guerrières Nord-Sud. 

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