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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 18:36

Par PRAO Yao Séraphin

seraphinpraoSalut ô terre d’espérance : voici quelques mots de notre hymne national. En vérité, la Côte d’Ivoire, en dehors d’être la vitrine économique de l’Afrique de l’Ouest est également profondément et prophétiquement une terre de paix et d’espérance. Félix HOUPHOUËT-BOIGNY l’avait ainsi décidé et les ivoiriens l’avaient accepté.

Un pays qu’il a contribué à forger de toutes pièces, en comptant d’abord sur les ivoiriens. Mais ne rechignant jamais à s’ouvrir aux compétences extérieures, qu’elles soient issues ou non du continent. Réussissant à faire de la Côte d’Ivoire un havre de paix, un îlot de (relative) prospérité. La Côte d’Ivoire a beau avoir vécu pendant quarante ans sous l’autorité d’un homme, Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, élevé de son vivant au rang de "cerveau politique de premier ordre", sa classe politique n’en a peut-être pas tiré toutes les leçons. 

Depuis 1993, la Côte d’Ivoire post-HOUPHOUËT peine à régler ses problèmes d’héritage plongeant de la sorte le pays dans un chaos indescriptible. A dater donc de la mort de Félix HOUPHOUËT BOIGNY, le monde entier s’est mis à parler de la Côte d’Ivoire comme d’un être fragile, atteint au cœur d’une maladie sérieuse.

Il n’est pas difficile de tenter de dresser un bilan politique et économique du pays depuis cette date tellement les  faits sont parlants : la Côte d’Ivoire connait un niveau de pauvreté historique. 

Il est vrai et tel est notre sentiment que Félix HOUPHOUËT-BOIGNY n’est pas le révolutionnaire de notre époque pour autant il ne manque d’être cité comme l’homme politique de premier plan de notre pays, pour être modeste. C’est pourquoi, notre présente réflexion se propose de revenir sur l’époque de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour enfin cerner les grands défis qui n’ont pas été relevés par ses successeurs.

A l’époque de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY

Ecrire sur le "bélier de Yamoussoukro" n’est pas une chose aisée même pour les écrivains les plus affutés encore moins nous.  Il est tout de même possible d’exhiber quelques traits marquants de son règne.

Sous le règne de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, sur le plan économique, le secteur privé et les affaires ont été encouragés dans la seule ombre et sous la férule de l’Etat et de ses dirigeants, dans le cadre d’un clientélisme politique et sur la base d’une allocation néopatrimoniale des ressources publiques.

Cette mixture a quand même fait de la Côte d’Ivoire, la vitrine de l’Afrique de l’ouest et enviée de tous. Le modèle économique n’était pas autocentré puisqu’il était fondamentalement basé sur l’exportation de quelques produits primaires. Un tel modèle engendre la croissance mais pas le développement.

Au niveau de la politique extérieure et c’est bien là que certains (comme nous) sont critiques car dès l’accession à l’indépendance de son pays, le président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY opte pour une coopération étroite avec la France. Félix HOUPHOUËT-BOIGNY n’était pas un véritable président mais le représentant de la France en Afrique francophone : il défendait les intérêts français.

La France qui, durant la colonisation, avait abondamment pillé les ressources a continué à le faire sous le règne d’HOUPHOUËT puisque ce dernier a même inventé un mot, un concept : la "françafrique",  pour designer cette relation étroite et opaque entre la France et ses anciennes colonies.

En Afrique, l’aide française chemine à travers un entrelacs de relations datant de l’ère coloniale dans lesquelles tout se mêle : amitiés personnelles et connivences politiques, affinités culturelles et intérêts d’affaires, interventions "barbouzardes" et solidarités occultes.

Sur le plan social, il est vrai que la distribution de la richesse n’était pas égalitaire mais l’ivoirien vivait mieux. On a pu dire que la répartition des richesses se  faisait selon des normes clientélistes et claniques. Mais le génie d’HOUPHOUËT, c’est d’avoir préservé la paix sociale, ce qui laisse croire que sa répartition des biens n’entravait pas la cohésion sociale.

Le problème de l’Afrique, ce n’est pas le déficit de ressources, mais le manque de sérieux de ceux qui sont censés organiser et transformer les ressources naturelles pour développer le continent.

La guerre de succession  a fini par plonger cette vitrine de l’Afrique de l’ouest, dans une crise dont seul Dieu sait la fin. 

Pour leur gloire personnelle, la classe politique a tourné le dos aux préoccupations des populations, optant pour  le partage du pouvoir et des richesses du pays puisque les deux vont de pair sous les tropiques.

Le passage clouté de Konan BÉDIÉ au Pouvoir

Après la mort du président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Alassane OUATTARA et Henri Konan BÉDIÉ s’affrontent pour le pouvoir.

A la mort de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, le 7 décembre 1993, Alassane Dramane OUATTARA tente de se maintenir au pouvoir en saisissant la cour suprême et en déclarant qu’il ne quittera pas son poste  avant l’annonce officielle de la vacance de la présidence. Le 8 décembre 1993, Henri Konan BÉDIÉ s’autoproclame président de la république.

Les mecontents se nomment Alassane Dramane OUATTARA et Robert GUEÏ car ce dernier voulait échanger son treillis pour une tenue civile. En tout cas, BÉDIÉ s’était engagé à concrétiser le programme du PDCI portant sur les douze travaux de l’éléphant d’Afrique. A cette époque, la Côte d’Ivoire était constamment secouée par des pluies de milliards.

Dès 1994, les prêts des bailleurs de fonds atteignent la coquette somme de 556 milliards de F CFA, consécutivement à la dévaluation du franc CFA. Sur la période 1994-1997, le régime de BÉDIÉ reçoit au total plus de 1 368 milliards de FCFA. Ajouter à cette somme colossale 1 063 milliards de gains engrangés grâce aux rééchelonnements obtenus devant le Club de Paris sur quatre ans. Le gâteau s`agrandit et devient plus appétissant. Le régime de BÉDIÉ gagne un flux total de 2 431 milliards. Indépendamment de cette générosité des partenaires, les exportations ivoiriennes progressent avec des cours orientés à la hausse. Aussi, les investissements privés reprennent. La consommation et la croissance augmentent. Mais le régime de BÉDIÉ va perdre les pédales en dilapidant les ressources financières.

La gestion était approximative, douteuse et scabreuse comme en témoigne l’affaire de 18 milliards de l’Union Européenne et cette autre affaire Roger NASRA qui "a soustrait 4 milliards de FCFA du trésor public par un système de fausses déclarations de TVA", (confère Notre Voie du 27 mars 2008).

Au niveau des dépenses, il y a eu d’énormes écarts comme les fameux DENO (dépenses engagées non ordonnancées). Au début de l`année 1998, le FMI émet de sérieuses réserves sur la gestion des finances publiques et considère que les conditions ne sont pas réunies pour la poursuite du programme d`ajustement en cours. Une critique en règle est dirigée alors contre la Côte d’Ivoire et aboutit à la rupture totale des relations avec les institutions financières internationales.

Sous le régime BÉDIÉ, on sentait une  volonté expresse de s’enrichir, le désir de s’approprier ce qui appartient à l’État. De toute évidence, sous l’ère BÉDIÉ, le pays ne rassure pas ses partenaires extérieurs (FMI, Banque mondiale, Union européenne, BAD, les partenaires bilatéraux).

A ces maux, il faut ajouter le verglas politique dans lequel était plongé le pays avec le concept d’ "ivoirité" qui a pourri le monde politique.

En fait, au lendemain de l’accession au pouvoir d’Henri Konan BÉDIÉ, des intellectuels s’interrogent sur ce que signifie "être ivoirien". Il va se développer une idéologie de l'ivoirité où la nation et la citoyenneté sont redéfinies à partir d'une distinction entre les authentiques autochtones ("Ivoiriens de souche") et les diverses autres composantes de la population.

Si le discours sur l’ivoirité n’a rencontré qu’un faible écho sur le plan politique, il a, en revanche, suscité un climat de tension au sein de la société et réveillé de vieux démons ethniques et religieux. Au lieu de gouverner, le régime BÉDIÉ a habitué les ivoiriens à suivre le feuilleton politico-judiciaire autour de la nationalité de l’ancien Premier ministre d’HOUPHOUËT.

Bref, le général GUEÏ va profiter de ce mécontentement général pour prendre le pouvoir le 24 Décembre 1999.

Les 10 mois de pouvoir de GUEÏ, le général putschiste

Le 24 décembre 1999, une vague de mécontentement chez des militaires se transforme très vite en coup d'État qui permet à l'ancien général de renverser BÉDIÉ et de prendre le contrôle du pays. Un Comité national de salut public est formé et GUEÏ fait la promesse de respecter le système démocratique par la tenue d’élections le plus tôt possible.

Dès les premiers mois, le général GUEÏ a donné une lueur d’espoir aux ivoiriens avec son langage de paix, souple, habile et direct. Il avait promis "balayer la maison" afin de la céder au prochain président.

A l’unisson des membres de la classe politique, laquelle, à de rares exceptions près, saluera "l’héroïsme et le nationalisme de ce chef militaire qui [les] aura délivrés de la pire des dictatures". 

Pourtant cette cécité du personnel politique ivoirien ressemblait à un chèque en blanc délivré au général GUEÏ. Le général président avait dit la main sur le cœur, ne pas se présenter aux élections présidentielles car un arbitre ne joue pas au ballon rond en plein match.

Les motivations qui ont poussé Robert GUEÏ à prendre le pouvoir apparaissent, au file du temps, moins nobles avec un relent de revanche de l’ancien chef d’état-major des armées, limogé par le président Henri Konan BÉDIÉ en 1995. Disons que les deux hommes ne s’apprécient guère, mais jouissent tous les deux de la confiance du "Vieux", le président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.

Mais GUEÏ tiendra en partie sa promesse car s’il a organisé des élections le 22 octobre 2000, il n’a pas respecté sa parole puisqu’il s’est présenté comme candidat.

Sur les 19 candidats qui étaient en ligne de départ, le couperet de la chambre constitutionnelle de la Cour suprême, juge de la recevabilité des candidatures, est tombé, recalant 14 d’entre eux, dont les plus significatifs.

Le général Robert GUEÏ a fauté : lorsqu’il s’est agi de rédiger une Constitution et un code électoral, hommes politiques et, plus inquiétant, membres de la société civile se sont livrés à une véritable foire d’empoigne pendant de longues semaines. Pinaillant à satiété sur des conjonctions de coordination au lieu de chercher à s’entendre sur un texte conciliateur.

Finalement, la junte au pouvoir organise les élections et annonce la victoire de son chef le général Robert GUEÏ, à la présidentielle du 22 octobre. Dans le même temps, la commission chargée du décompte des voix et de l'annonce des résultats a été dissoute et son président Honoré GUIÉ conduit sous escorte jusqu'au palais présidentiel. Habitué au putsch militaire, cette fois, le général préfère un  "putsch électoral".

La riposte du "vainqueur sorti de urnes", Laurent GBAGBO, ne s'est pas faite attendre. Laurent GBAGBO comme Henri Konan BEDIE s’est autoproclamé président en ces termes : "Dès à présent, c'est moi le chef de l'Etat de Côte d'Ivoire. Je déclare dissous le gouvernement de transition. Je demande à tous les patriotes ivoiriens de descendre en ville dans tous les quartiers jusqu'à ce que GUEÏ recule. Je demande à tous les militants de se dresser pour faire barrage à l'imposture".

A cette époque, la France a mis en garde la junte du général GUEÏ "contre toute tentative de contrarier" la volonté exprimée par le peuple ivoirien.

Finalement, le général GUEÏ est parti du pouvoir comme un voleur en fuite. Les portes du palais présidentiel étaient ouvertes pour le candidat socialiste Laurent GBAGBO.

Les 10 années de pouvoir de Laurent GBAGBO

Il est souvent avancé que c’est l’indignation qui fait le prophète. Si Laurent GBAGBO est devenu un prophète lorsqu’il était opposant, c’est en grande partie, pour son message qui dénonçait sans cesse les conditions de vie de son peuple. 

En effet, le peuple ivoirien et les gouvernants vivaient dans une logique asymétrique : le premier vivait sans joie tandis que les seconds pillaient les ressources du pays.

Laurent GBAGBO est donc venu comme un messie avec pour seul but "libérer" son peuple de l’oppression des capitalistes. Cela passait par une refondation totale des structures économiques et sociales du pays, c’est ce qu’on appelle la Refondation.

Ce concept défend les idées de gauche puisque l’histoire contemporaine l’identifie à quelques principes : la nécessité d’une régulation collective, une action politique tournée autour de l’idée de justice, une économique accordée à l’idée d’égalité, un scepticisme vis-à-vis de toute forme de déterminisme politique. Mais parfois, même les changements les plus souhaités sont souvent source d’amertume.

Les 10 ans de Laurent GBAGBO ont été des années de dégradation du bien-être des ivoiriens et l’instauration de l’enrichissement illicite comme au temps de MOBUTU SESESEKO.  

L’on se souvient avec une mémoire vive de l’affaire des déchets toxiques. En Août 2006, la société Trafigura, spécialisée dans le négoce de produits pétroliers déversait des déchets toxiques à Abidjan et ses environs faisant des morts. Signalons au passage que ce "génocide" est resté impuni.

Mieux la filière Café-Cacao est accusée de pillage systématique dans une rocambolesque affaire de 100 milliards de franc CFA. Pendant qu’on nourrit la jeunesse d’espoir, certains pontes du FPI ont délibérément choisi de piller les ressources financières du pays. Finalement on a assisté à un "safari de corruption" et les jeunes sont devenus simplement des forçats. 

La corruption, le népotisme, le favoritisme, l’impunité, la tricherie, l’enrichissement rapide et illicite, sont devenus la règle en Côte d’Ivoire. L’ivoirien est devenu très pauvre car le taux de pauvreté est estimé à 49% aujourd’hui. 

Pour clore cette partie sur les 10 années des socialistes ivoiriens, il serait tout de même juste de signifier que la sale guerre initiée par les français et mise en musique par SORO Guillaume n’a pas aidé le pays en matière de réduction de la pauvreté. Eux-aussi, les Forces Nouvelles (FN) comme on les appelle, ont pillé les ressources naturelles dans les zones sous leur contrôle. Les commandants de zones se sont érigés en véritables commandants de vols.

La Côte d’Ivoire doit renaître en construisant une nation indépendante

Les ivoiriens ont été désabusé tour à tour par le président Henri Konan BÉDIÉ, le général Robert GUEÏ, et le président Laurent GBAGBO. Fondamentalement, l’étoile de tous les candidats actuels a pâli.

Que l’on nous accorde la faveur de dire, d’écrire et de noter ce qui va mal dans notre pays car c’est ainsi que nous pourrons construire ensemble une nation prospère comme l’avait voulu le père de la nation, Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.

En vérité ce sont les sociétés qui font le monde et non les dirigeants. S’il est vrai que nous ne pouvons pas changer le patrimoine génétique de l’être, nous pouvons à travers nos écrits changer les mentalités. Il faut éviter le pire à notre pays car nous avons déjà passé de mauvais moments.

Les élections du 31 octobre 2010 constituent un tournant décisif dans le processus de démocratisation de notre pays. Et cela, tout le monde le dit avec une rare unanimité. Au passage, tout le monde l’aura compris : il faut sauver notre pays pour le reconstruire.

Au fond du puits, on ne voit que le ciel bleu, selon le proverbe chinois. C’est certain qu’après ces élections, l’ivoirien nouveau sera résolument tourné vers le développement. Les politiciens ivoiriens le savent également car réunis en front commun, les ivoiriens ont blâmé dans leur grande majorité toute la classe dirigeante depuis Félix HOUPHOUËT-BOIGNY. 

Là où l’ivoirien semait l’hospitalité, les politiciens ont préféré la xénophobie et la haine. Là où l’ivoirien espérait le développement, ils ont servi la pauvreté et l’inégalité. La classe politique dans son ensemble s’est empêtrée dans des logiques encroûtées depuis la mort d’HOUPHOUËT. Loin de s’arrêter en si bon chemin, cette classe politique a osé importer une guerre dans notre pays.

Puisque nous parlons de renaissance de la Côte d’Ivoire, il serait sans doute bien de jeter les bases de ce nouveau pays.

D’abord, il faudra œuvrer pour la souveraineté de notre pays. Pour amorcer un véritable développement, il faut avoir un Etat, c’est-à-dire une légitimité, une souveraineté et une autorité politique. Il faut sans cesse rechercher l’indépendante totale et véritable de notre pays. Il faudra tout faire pour recouvrer notre indépendance. Elle nous a été retirée dans la passivité indifférente du grand plus grand nombre, avec la complicité active de quelques-uns.  Il est à proscrire les connexions bizarres entre la bourgeoisie locale et les réseaux étrangers. A titre d’exemple, l’histoire du putsch de GUEÏ reste à écrire.

Le général, qui affirmait encore avoir été coopté par les mutins à la suite d'une action spontanée, a été vu à Paris, en visite privée, une quinzaine de jours avant le renversement du pouvoir. Une coïncidence, peut-être pas car cela a été écrit dans Le Figaro (France) du 27 décembre 1999.

Ensuite, tout en cherchant à solidifier notre souveraineté, les ivoiriens doivent construire chaque jour la cohésion nationale. Entre l’HOUPHOUËT des "trente glorieuses" et les présidents qui l’ont succédé, le point faible a été la recherche de l’unité nationale.

La seule bonne nouvelle pour les ivoiriens après les élections serait que les âmes de la République sachent se réunir sur l’essentiel de la Côte d’Ivoire. Nul doute que l’unité des ivoiriens ne redore l’image de notre pays et constitue une condition de notre développement. L’unité nationale suppose qu’on cherche partout la justice sociale, ne pas exclure certains du partage des richesses du pays. Abandonner le népotisme, le favoritisme et lutter contre la corruption.

Enfin, il faudra mettre l’ivoirien au travail dans la discipline. Jean BODIN a écrit qu’ "il n'y a ni richesse ni force que d'hommes". Ce n’est pas la multitude d’homme qui compte mais ceux qui sont au travail.

Le futur président de la Côte d’Ivoire devra mettre les ivoiriens au travail. L’ivoirien est devenu très paresseux, préférant la rente au salaire. La jeunesse durant ces dix dernières années, a été plongée dans la recherche du gain facile, oubliant la noblesse de la valeur travail.

Le prochain gouvernement devra s’atteler le plus vite possible à renverser la tendance en mettant toute les forces productives au travail. Aujourd’hui, le travailleur ivoirien arrive au bureau à 9 heures pour repartir à 15 heures sans une forme de réprimande. Non seulement, il travaille peu, il s’autorise même à s’absenter deux jours sur les cinq jours ouvrables.

A côté de la paresse, il est notable de signaler une distorsion au niveau de la qualification. Depuis 2000, le favoritisme et la corruption ont engendré des fonctionnaires à la qualification douteuse et approximative. Il ne faudra plus que les nuls soient dans les bureaux climatisés du plateau tandis que les brillants diplômés gèrent des cabines téléphoniques.

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