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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 14:39

ON NE CHANGE PAS UNE EQUIPE QUI PERD 

sassou_demon.JPGA propos du remaniement, on peut sans être intelligent dire que c'est un gouvernement sans grande surprise. Comme depuis 1997, les personnes sont quasiment inchangées. Le Congo Brazzaville compte toujours 38 ministres pour une population d’à peine 4 millions d’habitants alors que les USA compte 12 ministres pour une population de 300 millions d’habitants, cherchez l’erreur…

Ceux qui comme nous autres n’attendaient rien de ce remaniement gouvernemental qui a tenu le microcosme politique congolais en haleine ont eu raison.

C’est en effet un non-événement ; le système est tellement sclérosé, consacré à sa propre survie, qu’il est incapable de se réinventer et de se concevoir pour produire l’excellence. C’est un gouvernement de fidélité à qui on ne demande rien d‘autre que l’allégeance à la main qui de celui qui l’a créé.

Pourtant quelques remarques s’imposent : 

La plus importante, c’est le MCDDI qui passe de 2 à 3 ministres dans ce gouvernement consécutif à des élections législatives qui pourtant ont été une véritable catastrophe pour ce parti. Cela ressemble à un rééquilibrage par les nominations, de ce que le peuple a refusé dans l’urne.

Cette bonification est d’autant plus surprenante que d’autres partis de la majorité comme le MAR qui passe de 2 à 4 députés conserve un seul maroquin, ou le RDPS qui passe de 2 à 5 députés mais n’est même pas admis dans le gouvernement. Même le PCT, officiellement en large progression, n’augmente pas son quota comme il l’a fait, logiquement, au bureau de l’assemblée.

Selon les informations qui nous sont parvenues, cette scandaleuse prime au MCDDI est due à la campagne de redressement que nous avons engagée pour relever ce parti et en faire un concurrent digne du PCT. Les négociateurs ont fait chanter le pouvoir sur ces menaces de prise d’indépendance du MCDDI et le Roi a cédé.

Les trois ténors du Mouvement de total ont la bouche désormais pleine et aucun d’eux ne peut réclamer un congrès à l’autre alors que de sources sûres, TCHIBAMBELELA et MAMPOUYA préparait déjà ces assises pour dégager Parfait KOLELAS.

Ainsi, le coordonnateur du parti, Guy Brice Parfait KOLELAS, son porte-parole Hellot Matson MAMPOUYA et son numéro 3, Bernard TCHIMBABELELA se retrouvent ministres, obligés de jouer de la solidarité gouvernementale, donc interdits de donner une position du MCDDI différente de celle de SASSOU NGUESSO.

Autant dire que le MCDDI est désormais totalement dirigé par SASSOU NGUESSO. Ce qui est le meilleur poison pour que les sympathisants de ce parti le lâche encore de plus belle dans les scrutins à venir. Ayant perdu la légitimité du peuple, il ne restera plus du MCDDI que ce que SASSOU NGUESSO voudra qu’il en existe, ceux qu’il aura nommés et à qui il aura dit de faire ce qui l’arrange. La base n’ayant plus de tête, est vouée au vagabondage.   

Si ces ministres ont gardé un brin d’intelligence, ils devraient quand même tenir le congrès réclamé par-ci et par là, pour que de nouveaux coordonnateurs et porte-paroles rassemblent la base et disent ce que eux sont désormais incapables de dire pour cause de bouche pleine. Pardon, solidarité gouvernementale.

Quand on mange avec le diable dit un vieux dicton, ont prend une fourchette longue.    

Autre surprise tout de même, le monarque du Congo Brazzaville n’a pas osé faire entrer ses enfants dans le gouvernement ; il a sans doute compris que sa progéniture est composée de jouisseurs et de jouisseuses sans aucun talent et qui ne font que profiter des largesses que leur confère le statut qu’il a eu tant de mal à se forger.

Ce n'est finalement qu'à la promotion de la femme et surtout dans les trois ministères de l’enseignement que les postes changent. Rosalie KAMAquitte le gouvernement après 10 ans dans le même ministère, remplacé par Hellot MAMPOUYA qui ne connait rien à l'éducation nationale. Idem pour le nouveau ministre de l'enseignement technique, Serge Blaise ZONIABA, de la Sangha et seul représentant de ce département (qui n'a jamais connu deux ministres à la fois).

Après la mise à l'écart de Ange Antoine ABENA, à l'enseignement supérieur, Georges MOYEN qui aime le fric et..., se sentira très à l'étroit dans ce ministère. Il n'y a rien là bas.

Par ailleurs, seul le ministre de la défense paie pour les explosions du 4 mars 2012 alors que, comme nous l’avons démontré depuis le début de cette affaire, c’est toute la chaine qui n'a pas fonctionné. La ministre des affaires sociales et celui de la santé auraient dû quitter aussi le gouvernement s’ils avaient un peu de dignité et de respect pour les victimes de leurs incompétences.

Dans le même ordre, le maintient de Alain AKOUALA ATIPAULT (le cerveau bleu) et de Bienvenu OKIEMY au gouvernement, très impopulaires tous les deux, prouve à quel point Denis SASSOU NGUESSO se moque de l'opinion des congolais et de l’opinion publique en général. D'autant que les ministres rentrés bredouilles des législatifs ont été reconduits (Hellot MAMPOUYA et Anatole COLLINET MAKOSSO).  

Le RDD qui claironnait en 2009 par la voix de son président fondateur être unis au PCT "pour le meilleur et pour le pire" n'a plus de représentant au gouvernement. C'est Josué Rodrigue NGOUONIBA qui passe au tourisme. C'est un gouvernement PCT, MCDDI avec une place pour le MAR (hydrocarbures) une pour le RC de Claude NSILOU.

On dit de madame Catherine EBONDZA qu'elle n'est pas congolaise de souche.Quant à Gilbert MOKOKI, ancien directeur général du plan, c'est un cadre travailleur et reconnu. Il faut espérer qu’il ne soit pas aspiré par les autres dans les pratiques qui enfoncent le pays vers les abîmes insondables de la médiocrité.

Le départ de André OKOMBI SALISSA est aussi très remarqué. Trop grande gueule et ingérable pour SASSOU NGUESSO. Celui qui s’est ruiné  à faire de Lékana une halte confortable, reste un guerrier craint dans son parti. Il n’a d’ailleurs jamais fait mystère de son ambition d’être calife à la place du calife. Paie t-il pour ce rêve de lèse majesté ou pour la chasse aux tékés consécutive à l’affaire NTSOUROU ? En tout cas, on le saura vite.

S’il est nommé ambassadeur un de ces quatre, ça sera pour l’éloigner. S’il n’occupe aucun poste dans les 6 mois qui viennent, c’est que SASSOU NGUESSO veut de sa mort politique. Une accusation de complot ne sera pas loin. Il s’est fait tellement d’ennemi qu’il risque de ne trouver que nous, défenseur de tous ceux qui veulent que ça bouge, pour le défendre.   

Madame YILA aussi, de la promotion de la femme a fait long feu. Ancienne directrice de cabinet de Michel NGAKALA (le morabissi), son mentor n'a pas pu sauver son poste. Elle ne sera restée finalement qu’un an et demi. La plus enragée ce doit être la directrice générale de la promotion de la femme, madame Thérèse BOTAKA MENGHA, ancienne de l’URFC qui depuis l’époque Jeanne-Françoise LECKOMBA LOUMETO-POMBO estimait que ce poste lui revenait à elle et à personne d’autre.  

Pour les entrées, c'est le général Raphaël MOKOKO qui surprend. Ministre chargé des voies navigables et de l'économie fluviale ? Une curiosité digne du monarque de Oyo. Qu'est ce que c'est que ça ? Bientôt un ministre aux eaux de pluies ? Pour un général qui a plafonné dans sa carrière, c'est vraiment curieux.

A signaler aussi le gallon prit par Gilbert ONDONGO, désormais ministre d'Etat et coiffant le plan, l'économie, les finances, le budget et l'intégration ; du jamais vu depuis le gouvernement de Fulbert YOULOU quand Alphonse MASSAMBA DEBAT occupait ce poste.

Là s’arrête la comparaison, car Gilbert ONDONGO reste un des plus mauvais ministres des finances de l’histoire du Congo Brazzaville. La corruption n’a jamais été aussi grande. Le tribalisme bat son plein dans son ministère avec une arrogance marquée par une forte hégémonie kouyou autour de lui.

La gestion publique reste très artisanale, avec des ministres payés à la main sans aucun relevé officiel ni retenue fiscale. Gilbert ONDONGO se montre incapable de faire rimer l’enrichissement du pays avec les salaires des fonctionnaires qui restent dérisoires et représentent moins de 8% du budget de l’Etat, contre 30% pour tous les pays voisins, sachant que les injonctions du FMI qui servent de prétexte à son incompétence autorisent d’aller jusqu’à 33%.  

Posséder un compte bancaire demeure un luxe (taux de bancarisation au Congo moins de 10%), le crédit est un privilège, la programmation budgétaire est à titre indicative, quand à la gestion des régies financières c’est la foire à l’enrichissement des Directeur Généraux au vu et au su de tous. Gilbert ONDONGO a toutes les qualités pour être ministre de SASSOU NGUESSO.    

Jean Jacques BOUYA alias Michelin est enfin membre du gouvernement. Il en rêvait du lever au coucher du soleil à tel point que sur sa carte de visite il se désignait déjà ministre alors qu'il n'avait que "rang de".  

En le confirmant au gouvernement, que reste–il du ministère des travaux publics qui déjà ne servait pas à autre chose qu’à lire aux conseils des ministres les rapports de terrain de Jean Jacques BOUYA ?

Dans la grande bataille pour la succession du chef en 2016, Jean Jacques BOUYA vient sans doute de marquer un point important par rapport à tous les prétendants du clan et surtout à celui qu’il nomme avec dédain par "le petit zaïrois". A n’en point douter, il sera le candidat de SASSOU NGUESSO si celui-ci n’arrive pas à modifier sa constitution.

Il n'y a plus de pôles. Ce machin qu’on nous avait présenté en 2009 comme un gage d’efficacité a fait son temps : les pôles (quatre premiers ministres sans pouvoirs de décision) alourdissaient le système parce qu'il fallait que les projets des ministres passent d'abord aux pôles, avant d'être rediscutés en conseil des ministres.

Le seul avantage des pôles était de consacrer le roi fainéant par l'arbitrage des sujets, car en conseil des ministres, le président ne travaille quasiment plus. Ce n’est pas en vieillissant qu'il va se bonifier d’autant plus qu’il a largement démontré ses lacunes tout au long de sa vie.

Le danger avec ce genre de gouvernements dans lequel on reprend les mêmes et on recommence c'est que pour les Directeurs de Cabinets, les Directeurs Généraux, les Directeurs Centraux et autres, les mêmes vont reconduire les mêmes. C'est la gestion patrimoniale qui l'emporte dans laquelle chacun, ayant passé 15 ans à son poste, croit que le domaine lui appartient. Aucun renouvellement des styles et des connaissances dans tout l'Etat. Encore une occasion ratée pour le Congo. C'est triste.  

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 19:52

LE CORBEAU DU 04 MARS MANDATÉ PAR SASSOU NGUESSO A ÉTÉ DEPLUMÉ

Marcel-Ntsourou"La main qui punit doit être impeccable, car si la justice vient à se compromettre ou à se tromper, le lien social lui-même se dénoue" disait Emile ZOLA : C’est tout l’enjeu de l’état de droit.

Quand la justice se fait oppression et complaisance, le peuple courbe l’échine et subit, tandis que la cohésion sociale se fragilise de manière sournoise et dangereuse, entretenant à long terme des révoltes sanglantes qui ne résulteront pas forcément en l’édification d’une société plus juste et équitable.

Enfin, le corbeau de malheur que l’on cherchait et qui a entrainé le Colonel Marcel NTSOUROU dans cette affaire est connu, il s’agit du Colonel INGANI.

Cet officier est en service à la garde Présidentielle où il est chargé de l’armement, il est en même temps en service à la Direction Générale de l’Equipement et surtout il est le Chef de l’ECRAMMU qui est à l’origine de la catastrophe du 04 mars 2012.

Il faut rappeler que cet officier dans sa carrière n’a jamais eu aucun contact avec le Colonel Marcel NTSOUROU. Le Colonel Marcel NTSOUROU ignorait jusqu’à son existence avant cette journée du 04 mars 2012 et ne l’a vu que le jour du 30 mars 2012 lorsqu’il est jeté dans la cellule de la DGST.

C’est cet officier INGANI qui gérait son personnel, commandait sa structure, et qui a planifié son service de garde et de permanence le samedi 03 mars 2012. Tout le personnel sans exception n’a jamais été recruté par le Colonel Marcel NTSOUROU, il n’a jamais été sous le commandement du Colonel Marcel NTSOUROU, avant la Maison d’Arrêt de Brazzaville donc avant le 07 mai 2012.

Le Colonel INGANI n’a jamais certainement vu le Colonel Marcel NTSOUROU à l’ECRAMMU depuis 10 ans.

Alors comment peut-on expliquer qu’un officier de ce genre, puisse avec une légèreté sans pareille, se livrer dans des conditions relevant d’un véritable complot organisé avec OKO-NGAKALA à des dénonciations calomnieuses tout simplement pour ne pas assumer ses responsabilités en tant que Chef de la structure ayant provoquée une catastrophe terrible dans le pays. Cela semble être un trait de caractère ou une nature, dans cette structure, de haut en bas.

En réalité, le Colonel INGANI n’est que l’arbre qui cache la forêt. Dès que la catastrophe a eu lieu, le Président SASSOU NGUESSO, fuyant lui aussi ses responsabilités, a mis en place un service de désinformation qui avait pour but de le disculper et de le soustraire de ses responsabilités. Le Colonel INGANI, Chef de l’armement à la garde présidentielle ne s’y est pas retrouvé sans que le Président SASSOU NGUESSO soit au courant.

Pour ceux qui ne le savent pas, les soutes à munitions de l’intendance qui ont explosé étaient aussi sous la responsabilité du Colonel INGANI et gardé par les éléments de la garde présidentielle. Le Président SASSOU NGUESSO ne pouvait pas ignorer que ESCOM, SOCOFRAN ou SGEC stockaient des explosifs à l’ECRAMMU par cargaisons entières. Et où sont d’ailleurs les chefs de ces entreprises ?

Le Président SASSOU NGUESSO était au courant de tous les rapports d’inspection et autres qui signalaient le risque d’une éventuelle catastrophe à l’ECRAMMU.

C’est donc conscient de tout cela que dès qu’il a appris la catastrophe et qu’il a su que l’origine était l’ECRAMMU qu’il a décidé de monter cette opération de désinformation destiné à s’échapper de sa responsabilité.

-      Il a décidé d’isoler les officiers en charge de l’armement pour éviter des propos incontrôlés

-      Il leur a promis de les libérer dès qu’ils auraient rejeté la responsabilité sur d’autres personnes.

-      Il a choisi comme cible le régiment blindé à exposer.

-      Il a choisi comme commanditaire le Colonel Marcel NTSOUROU pour régler ses comptes avec lui.

-      Il a mis en place une commission d’enquête et l’a orienté pour agir conformément à sa manœuvre de désinformation.

Comme il avait dit dès le début, les INGANI et autres n’ont jamais été des prisonniers réels, ils font partie d’un système dont le but est de noyer le Colonel Marcel NTSOUROU et les faits viennent de le démontrer.

Confrontés à une constance des jeunes présents à l’ECRAMMU le jour du drame, constance qui a résisté à l’épreuve des tortures les plus diaboliques pendant deux mois à la DGST et aux interrogatoires dignes de l’inquisition pendant quatre mois au Parquet de Brazzaville. Constance qui a fait que ces jeunes gens n’ont jamais en aucun moment cité le Colonel Marcel NTSOUROU.

En désespoir de cause et alors que les quatre mois de détention préventive s’achevaient, les deux magistrats véreux et instrumentalisés, OKO-NGAKALA et ESSAMI-NGATSE, sur instruction de leur maître, ont appelé secrètement le Colonel INGANI le 16 aout 2012 au matin, "curieux moment", en l’absence de ses avocats, pour organiser une audition-montage, qu’ils ont dénommé "troisième audition", en, réalité, une mise en scène destiné à créer un document accusant le Colonel Marcel NTSOUROU de causer avec le personnel de l’ECRAMMU à la Maison d’Arrêt, de leur indiquer comment répondre aux questions etc… , ce qui d’après OKO-NGAKALA et ESSAMI-NGATSE justifiait une complicité dans le crime du 04 mars 2012.

Mais pourquoi ne pas mettre dans le même lot tous ceux des prisonniers qui au quotidien vivent et parlent avec les personnels détenus de l’ECRAMMU, cette interdiction concernerait-elle seulement le Colonel Marcel NTSOUROU et pourquoi, alors que les chefs d’inculpation le concernant ne concernaient en rien la catastrophe du 04 mars 2012. Pourquoi ceux qui parlent au quotidien avec ces gens de l’ECRAMMU ne seraient pas complices ?

Pauvres OKO-NGAKALA et ESSAMI-NGATSE. Dans leur amnésie, ils oublient même que ce sont eux ou les leurs qui malheureusement, dès l’arrivée de leur "cobaye" à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, ont lancé le Colonel Marcel NTSOUROU dans la même cellule que les personnels de l’ECRAMMU. Ils laissent tomber sur leurs propres pieds la pierre qu’ils ont eux-mêmes soulevée.

Donc le 16 aout 2012, la pièce à conviction est montée par OKO-NGAKALA avec ESSAMI NGATSE, dans le bureau de NGAKALA. Le 20 aout 2012, OKO-NGAKALA fait exprès d’organiser une confrontation entre KAKOM, YENGOLO et INGANI. Il faut signaler que INGANI n’est pas présent à l’ECRAMMU le matin du 04 mars lorsque se produisait l’explosion.

Cette confrontation mascarade avait pour but de permettre au Colonel INGANI d’exposer son point de vu conformément à l’entente du 16 aout 2012 et de sortir le nom du Colonel Marcel NTSOUROU en présence des témoins.

Par des questions suggestives, OKO-NGAKALA lui fera dire ce sur quoi ils s’étaient entendus le 16 aout 2012. C’est à cette audition qu’il dira que c’est le Colonel Marcel NTSOUROU qui est à l’origine des évènements, aussi OKO-NGAKALA venait d’avoir ses fameux éléments nouveaux à transmettre au procureur ESSAMI-NGATSE en attente pour livrer un réquisitoire supplétif permettant à l’infâme OKO-NGAKALA de tenter de signifier au Colonel Marcel NTSOUROU des inculpations résultants de la forfaiture du magistrat ayant délibérément organisé le faux et voulu en faire usage.

Voilà donc ce que font ces deux magistrats en marge de l’instruction et de la procédure officielle et pour atteindre le Colonel Marcel NTSOUROU, ils ont initié une procédure informelle sans avocats avec des accointances tribales et régionales pour obtenir les déclarations calomnieuses gratuites et ensuite les introduire dans la procédure.

Il en est de même de ce réquisitoire supplétif conçu hors Parquet et hors procédure par une équipe informelle tant sa forme ne correspond en rien au model en cours.

Comme cela a été dit depuis longtemps, le Président SASSOU NGUESSO a mobilisé le système sécuritaire et le système judiciaire, le système de la communication et son système politique pour échapper à ses responsabilités pour les mettre sur le Colonel Marcel NTSOUROU.

Le rôle joué par le Colonel INGANI dans cette tentative de compromission du Colonel Marcel NTSOUROU dans l’incendie de l’ECRAMMU est démonstratif :

-      Un chef dont la structure est à l’origine d’une catastrophe horrible est utilisé sans vergogne et sans preuve pour citer le Colonel Marcel NTSOUROU comme responsable, alors qu’il n’a jamais eu aucun lien avec lui.

-      Ce chef est officier de la garde présidentielle où est il est en charge de l’armement donc digne de confiance, et c’est depuis la DGST qu’il a commencé à citer le nom du Colonel Marcel NTSOUROU comme responsable de la situation, les officiers témoins de ces propos peuvent témoigner de ce qu’il disait. Comment peut-on s’étonner qu’en désespoir de cause, qu’il soit lui-même aujourd’hui le « dénonciateur calomnieux » refusant d’assumer sa responsabilité. Mais qui lui a demandé de se comporter ainsi, sans honneur pour l’officier qu’il est, sans dignité ni retenu ; qui d’autre en dehors de celui qui devrait assumer au plus haut niveau ?

La stratégie initiale a toujours consisté à faire de cette affaire non pas un accident mais un complot venu de l’extérieur pour permettre à chacun des responsables hiérarchiques de s’en sortir du plus petit au plus haut.

Pour permettre au plus grand chef de paraître comme une victime alors qu’il a cautionné les disfonctionnements et certainement même ordonné le stockage irrégulier des explosifs étrangers à la force publique en ces lieux.

N’ayant pas pu jusqu’au dernier moment compromettre le Colonel Marcel NTSOUROU dans cette situation interne à l’ECRAMMU et à la hiérarchie gérant les problèmes d’armement, on a voulu au dernier moment utilisé les gestionnaires de ces structures comme des kamikaze dans un chantage sordide : "ou vous obtenez la peau de NTSOUROU ou vous vendez la vôtre", voilà malheureusement où on en a été réduit.

Le Colonel INGANI au dernier moment, après avoir participé au complot du 16 aout 2012 dans le bureau de OKO-NGAKALA, a été instruit pour créer un incident avec le Colonel Marcel NTSOUROU au sein de la Maison d’Arrêt pour justifier son comportement lors de la confrontation prévu le 20 aout 2012 et pour laquelle ils avaient été suffisamment conditionnés.

Le Colonel INGANI a ainsi accepté de jouer un rôle de "corbeau" qui le poursuivra toute sa vie contre un officier qui ne lui a rien fait qu’il ne connaît même pas, il pensait que ses déclarations signées ne seraient jamais vues et connues. Ceux qui le livrent ont dit qu’ils l’ont trompé, il faut maintenant qu’il assume jusqu’au bout ses égarements et qu’il demande pardon si cela est dans sa culture. Ce serait la seule voix d’un peu de dignité qui peut lui resté entend qu’enfant de troupe, assumé ses responsabilités envers et contre tous fait partie de l’éthique de l’officier, du général jusqu’au sous-lieutenant.

Dans cette affaire du 04 mars 2012, le Général Commandant en Chef doit assumer ses responsabilités entant que responsable de la structure. Le Colonel INGANI doit assumer la sienne entant que Chef de la structure, c’est plus honnête que de s’acharner contre le Colonel Marcel NTSOUROU qui est loin de tout.

Ce ne sont pas les magistrats, comme OKO-NGAKALA et ESSAMI-NGATSE, ce ne sont pas certains chefs de la hiérarchie de la justice, ce ne sont pas les cellules informelles autour des ministres en charge du domaine, ce ne sont pas des faux témoins préparés et instruits chaque nuit qui créeront une autre vérité que celle connu des Congolais.

Le Colonel Marcel NTSOUROU n’est pour rien dans cette affaire, le problème de la hiérarchie de l’ECRAMMU, du Colonel INGANI Chef de l’ECRAMMU, du Président SASSOU NGUESSO Ministre de la Défense, Chef Suprême des armées qui doivent l’assumer, cela y va de leur honneur.

Le Général Denis SASSOU NGUESSO doit savoir qu’il n’y a pas pire lâcheté pour son grade que de s’acharner sur un subordonné qui pourrait être son fils.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 22:26

Cercle de Réflexion sur le Droit (CERED) 

droit_justice.jpgLes questions gravitant autour du statut du député ont toujours fait l’objet de débats animés. Au Congo Brazzaville, à l’heure du renouvellement de l’assemblée nationale, ces questions sont plus que jamais d’actualité et méritent une attention particulière.

L’une des questions épineuses souvent évoquées est celle du régime des incompatibilités des parlementaires, celui-ci étant au cœur de la constitution et serait un véritable instrument au service de la séparation des pouvoirs.

Nul n’est censé ignorer la loi, surtout pas le faiseur de la loi, en l’occurrence le député élu.

Le législateur a choisi d’enfermer toute élection politique dans des règles de droit strictes, obligatoires pour tous, et qui fondent la légitimité des élus. La bonne connaissance du statut des députés est une condition préalable de leur indépendance et, partant, de l’équilibre entre les pouvoirs, qui reste, malgré toutes les nuances qu’il faut y apporter au regard de notre système politique, un des principes de base de toute démocratie.


L’opinion publique a, souvent, peu ou prou, trop généralisé et tiré des conclusions sévères sur le déficit de connaissances des textes, de la part des députés, du moins d’une bonne frange de ceux-ci, d’autant plus que quelques-uns, récemment élus ou réélus, ont eu un parcours atypique, presque hasardeux.

Cette méconnaissance ou ignorance délibérée des textes est partagée entre les faiseurs de la loi, les régulateurs, les candidats, les électeurs… Bref par tous.


A titre de rappel, une fois le candidat élu et son élection validée, celui-ci ne peut siéger au parlement qu’à condition de ne pas avoir à résoudre un problème d’incompatibilités de fonctions. La question des incompatibilités des députés est, donc, le dernier verrou à faire sauter avant la prise de fonction de député.

Une piqure de rappel des règles de droit déjà établies et dont il convient purement et simplement de respecter, s’impose, même si une vue de tous les sujets gravitant autour de cette question des incompatibilités ne saurait être complète.


Faire la Distinction Entre les Incompatibilités et les Inéligibilités

Le régime des incompatibilités du statut des députés ne doit pas être confondu avec celui des inéligibilités.
L’incompatibilité peut être définie comme "la règle qui interdit à un parlementaire d’exercer certaines occupations en même temps que son mandat". En d’autres termes, il s’agit d’une impossibilité légale de cumuler certaines fonctions avec le mandat parlementaire. 


L’inéligibilité, quant à elle, se définie comme l’interdiction de se présenter à une élection législative. A la différence de l’inéligibilité qui empêche d’être candidat et fait obstacle à la validation de l’élection, l’incompatibilité n’empêche pas à priori l’élection. L’élu est seulement obligé de choisir, dans un délai de trente jours, entre son mandat parlementaire et la fonction jugée incompatible.

Comme l’affirme si bien le doyen Georges VEDEL, "il convient de ne pas confondre incompatibilités et inéligibilités relatives. Les unes et les autres se différencient par leurs buts respectifs et par leurs effets. Le but de l’inéligibilité relative est d’assurer la liberté de l’électeur ; son effet est d’empêcher celui qu’elle atteint d’être élu. Le but de l’incompatibilité est de sauvegarder la liberté de l’élu ; son effet est d’ouvrir à celui qu’elle atteint une option entre le mandat et la situation réputée incompatible". 


Pour une démarche plus cohérente, il faut placer l’incompatibilité non pas avant l’élection, mais plutôt après l’élection. L’incompatibilité vise, en effet, à empêcher que la fonction publique ou privée des parlementaires vienne fausser leur rôle en tant que représentant de la nation. D’où la nécessité d’exclure une certaine catégorie de personnes à travers le régime des inéligibilités et de prendre des précautions pour une autre catégorie de personnes à travers le régime des incompatibilités.


En pratique, s’il est vrai que les deux régimes peuvent prêter à confusion, parce qu’ils sont compatibles, il n’en demeure pas moins que la distinction entre les deux régimes est fondamentale par pur respect de la loi. 


La loi électorale n°9-2001 du 10 décembre 2001 modifiée et complétée par la loi n°5-2007 du 25 mai 2007 a définitivement circonscrit le régime des inéligibilités au Congo Brazzaville.

Outre les inéligibilités relatives aux conditions requises pour être candidats, les personnes exerçant les fonctions ci-après ne peuvent être candidats à une élection législative en République du Congo :

les magistrats ; les agents de la force publique ; les préfets et les sous-préfets ; les administrateurs-maires des communautés urbaines et les administrateurs délégués des communautés rurales ; les secrétaires généraux des collectivités locales et des circonscriptions administratives ; les secrétaires généraux ; les directeurs centraux des administrations publiques ; les membres de la Commission nationale d’organisation des élections ; les membres de la cour constitutionnelle ; les membres du Conseil économique et social ; les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication ; les membres de la commission nationale des droits de l’homme ; le directeur général du trésor ; les directeurs départementaux du trésor ; les fondés de pouvoir du trésor ; les directeurs généraux, centraux, divisionnaires et départementaux des régies financières ; le personnel diplomatique et consulaire ; les secrétaires généraux, directeurs généraux et centraux des entreprises publiques et para publiques.

Le texte de 2007 a le mérite d’aller plus loin que celui de 2001, en élargissant la palette des fonctions inéligibles. Toutefois, des interrogations demeurent. N’existe-t-il pas d’autres fonctions à caractère public à mettre dans l’escarcelle ?

Pourquoi, contrairement à la lettre de l’article 57 de la loi électorale de 2001, avoir ôté de la liste des inéligibilités les administrateurs-maires et les avoir maintenus sur celle des incompatibilités ?


Aussi, convient-il d’affirmer, contrairement à une opinion déclarée, que les membres du gouvernement ne sont pas sous le coup de l’inéligibilité et peuvent être candidats dans une circonscription pendant l’exercice de leurs fonctions. D’où l’intérêt de ne pas confondre inéligibilité et incompatibilité.



Cadre Légal du Régime des Incompatibilités


Sur le strict plan du respect de l’ordonnancement juridique, l’incompatibilité des députés résulte des textes fondamentaux ci-après :


-      Constitution du 20 janvier 2002 ;

-      Loi électorale n°9-2001 du 10 décembre 2001 modifiée et complétée par les lois numéros 5-2007 du 25 mai 2007 et 9-2012 du 23 mai 2012 ;

-      Règlement intérieur de l’assemblée nationale.


Ainsi, aux termes de l’article 95 de la constitution congolaise du 20 janvier 2002, il est indiqué : "Le mandat de député et de sénateur est incompatible avec toute autre fonction à caractère public. Les autres incompatibilités sont établies par la loi. En cas d’incompatibilité, le député est remplacé par son suppléant. A la fin de l’incompatibilité, le député retrouve son siège à l’Assemblée nationale".


Le premier alinéa de ce texte appelle deux observations. La première est celle de considérer que la constitution congolaise impose un choix entre la fonction de député et le statut de fonctionnaire ou toute autre fonction à caractère public.
Pourrait-on considérer qu’il s’agit d’une exclusion absolue des fonctionnaires, comme dans certains pays ? Non.

Le principe énoncé par la constitution entend exclure non pas le fonctionnaire mais la fonction, le danger qu’elle pourrait introduire au sein de l’assemblée nationale. Selon ce principe, le député élu ne peut exercer, pendant la durée de la mandature, les fonctions publiques. Celui-ci doit mettre entre-parenthèse sa carrière à la fonction publique, prendre une mise en disponibilité. En quelque sorte, sa vie administrative serait suspendue et comme absorbée par sa vie parlementaire.


Il convient de noter que le parlementaire n’est pas démissionnaire de la fonction publique, car il ne perd pas sa qualité de fonctionnaire. Il conserve, en effet, ses droits à l’avancement et à la retraite. Et, en fin de mandat, le parlementaire redevient fonctionnaire à part entière. Quoi de plus normal.

Il va de soi que le principe d’incompatibilité des fonctions exercées antérieurement à l’élection s’applique, également, à celles qui pourraient s’offrir en cours de mandat.
Ce principe constitutionnel ne doit pas être éludé mais plutôt appliqué, car il est fondamental.

Cependant, la pratique témoigne qu’il y a des élus qui, par ignorance ou par improbité, pendant la durée de la mandature, ont continué à exercer en même temps les fonctions de parlementaire avec un emploi dans la fonction publique, avec tous les traitements et salaires y relatifs. Point n’est besoin de préciser que de telles incongruités entrainent des dépenses supplémentaires à l’Etat et renforce la méfiance de l’opinion publique vis-à-vis des parlementaires.

Il serait, d’ailleurs, intéressant de faire une étude statistique des catégories socioprofessionnelles représentées dans la nouvelle assemblée nationale. Sans doute, les fonctionnaires obtiendront la majorité absolue.


Par ailleurs, une attention particulière devrait être apportée au cas des professeurs de l’enseignement supérieur. Bien que les textes susvisés n’aient pas prévu de dispositions particulières, il est communément admis que leur cas constitue l’exception au principe d’incompatibilité entre le mandat parlementaire et les fonctions publiques. 


La deuxième permet d’affirmer qu’il revient au législateur de décider qu’elle fonction compte-t-il rendre incompatible à la fonction parlementaire. Sur ce point, la loi électorale du 10 décembre 2001 modifiée et complétée par la loi du 25 mai 2007 permet, clairement, à son article 58, de lister les fonctions incompatibles au mandat parlementaire.

En langage simple, un député élu ne peut pas exercer en même temps, pendant la durée du mandat parlementaire, les fonctions précitées pour les inéligibilités (voir plus haut) auxquelles il convient de rajouter les fonctions ci-après : membre du gouvernement, membre de cabinet présidentiel et ministériel, membre de la cour suprême, secrétaire général de collectivité territoriale, administrateur-maire.


Le règlement intérieur de l’assemblée nationale reprend les dispositions de la Constitution et de la loi électorale.
Le parlementaire qui, lors de son élection, se trouve dans l’un des cas visés à l’article 58 de la loi électorale, est tenu d’établir, dans le délai de trente jours qui suivent son entrée en fonction ou sa validation, qu’il s’est démis des fonctions incompatibles avec son mandat.

Les incompatibilités telles que listées à l’article 58 de la loi électorale peuvent être regroupés en trois catégories :


1.     Les incompatibilités avec les fonctions publiques ou mandats électifs

2.    Les incompatibilités avec  les fonctions ou mandats non électifs

3.    Les incompatibilités avec les emplois et fonctions privées


Ce trop long et en même temps trop court article ne permet pas d’examiner, de manière exhaustive, les types d’incompatibilités cités ci-dessus. Un développement y sera consacré dans un prochain article.

Toutefois, l’actualité dominée par le probable remaniement gouvernemental commanderait un examen de l’incompatibilité du mandat parlementaire avec la fonction ministérielle.


Incompatibilité Entre la Fonction de Député et la Fonction de Ministre


En effet, dans le souci de dégager les parlementaires des liens de dépendance qu’ils pourraient avoir avec un autre pouvoir ou une autre autorité, les députés ne peuvent cumuler leur mandat avec les fonctions de membre du gouvernement et de toute autre fonction publique expressément énumérée à l’article 58 de la loi électorale. 


Ainsi, l’incompatibilité entre la fonction de député et celle de membre du gouvernement constitue la règle des régimes qui se réclament de la séparation des pouvoirs. Elle constitue, d’ailleurs, l’un des aspects les plus caractéristiques d’un régime présidentiel.

Raison gardée, il s’agit d’une séparation atténuée des pouvoirs -presque de façade- car le système de suppléance parlementaire mis en place par l’article 90 de la constitution ne permet pas de garantir, en toute sincérité, la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif.

Le suppléant ayant remplacé le député entré au gouvernement est et restera le relais de celui-ci à l’assemblée nationale, pendant toute la mandature. Ce faisant, peut-on réellement parler d’incompatibilité entre la fonction de député et celle de membre du gouvernement ?

La présence souvent massive mais non exclusive des parlementaires au sein du gouvernement rend la question intéressante.
Pourrait-on penser que le député nommé au gouvernement perd son mandat parlementaire le jour de sa nomination ? Cela justifierait le fait que celui-ci sortirait du législatif pour entrer dans l’exécutif. Ce changement de nature donnerait un sens au principe de la séparation des pouvoirs, car la césure doit être complète entre les deux pouvoirs. Seulement, notre constitution n’a pas fait le pari du sacrifice.

En effet, d’après la constitution, le député devenu ministre perd son siège au profit de son suppléant. Le ministre retrouve automatiquement son siège s’il sort du gouvernement.
Les liens étroits entre le député devenu ministre et son suppléant qui jouent, simplement, le rôle de garde-place, la dépendance du suppléant vis-à-vis du titulaire de par le choix intuitu personae que constitue le choix du suppléant et la pratique de la démission du suppléant à la demande de l’ancien titulaire du mandat sont autant de raisons d’affaiblissement du régime de l’incompatibilité entre la fonction de député et celle de membre du gouvernement et, partant, de l’affaiblissement du principe de la séparation des pouvoirs.

Dans certains pays, le remplacement du suppléant est définitif pour toute la durée de la législature. Sous d’autres cieux, une élection partielle est prévue.
Parfois source de conflit entre le titulaire devenu ministre et son suppléant, la suppléance pourrait être mieux organisée, afin d’éviter des déchirements entre autres sur les indemnités et autres avantages reçus.

En principe, le suppléant devrait percevoir exclusivement les indemnités et autres avantages accordés aux députés dès lors que le titulaire entré au gouvernement est considéré avoir perdu son mandat de parlementaire.

En pratique, cela n’a pas toujours été le cas. La césure entre le législatif et l’exécutif est loin d’être évidente. 
Un prochain article sera consacré aux différents types d’incompatibilités ainsi qu’au contrôle et sanctions en cas d’incompatibilités.


Alpha ZINAL 
Juriste, Coordonnateur du Cercle de Réflexion sur le Droit (CERED)

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Portrait du Nouveau Président de la Cour Constitutionnelle au Congo Brazzaville

auguste ilokiL'ancien vice-président de la Cour constitutionnelle a été nommé le 17 septembre 2012 au poste de président de l'institution, après la disparition du titulaire, Gérard BITSINDOU

Né le 15 décembre 1950 à Bokombo, dans le département de la Cuvette, au nord Congo, Auguste ILOKI est titulaire de plusieurs diplômes dont un doctorat d'État en droit décroché en 1984 à l'Université de Paris II en France. Diplômé de l'École nationale de la magistrature de Paris, section internationale, en 1978, l'actuel président de la Cour constitutionnelle est un cadre rompu de l'administration judiciaire congolaise.

Il a été tour à tour juge au Tribunal de grande instance de Brazzaville en 1979, Conseiller Juridique du Ministre de la Justice en janvier 1981 avant d'être nommé Conseiller à la Cour d'Appel de Brazzaville en novembre de la même année. Auguste ILOKI a également assumé les fonctions de Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de février 1983 à mai 1986 puis celles de président du Tribunal Populaire de la Commune de Brazzaville de mai 1986 à juillet 1991.

En 1991, il est nommé Conseiller Juridique et Administratif du Président de la République, poste qu'il occupa jusqu'en 1992. Il a assumé cette fonction également auprès du Président de l'Assemblée Nationale dès l'avènement de la démocratie en 1992. Cette même année, il a été désigné Juge à la Cour Suprême en septembre.

Après la guerre civile de 1997, Auguste ILOKI est promu président de la chambre administrative et constitutionnelle de la Cour suprême en 1998. En 2003, il est nommé Vice-Président de la Cour Constitutionnelle avant d'être élevé au rang de Président de l'institution.

Toutes ces prestations lui ont valu la distinction honorifique de Grand Officier dans l'ordre du Mérite congolais. Chargé de cours à l'École nationale d'administration et de la magistrature ainsi qu'à la Faculté de droit de l'Université Marien NGOUABI, depuis 1982, Auguste ILOKI est par ailleurs, un écrivain.

Il est auteur de plusieurs ouvrages : Le droit de licenciement au Congo (2000) ; Le recours pour excès de pouvoir au Congo (2002) ; Le droit de divorce au Congo (2004) ; Le droit des successions au Congo (2006) et Le droit du mariage au Congo, paru en 2008. Sa dernière publication remonte à 2010 : Le droit des parcelles de terrain au Congo, tome 1. Le tome 2 est en cours d'édition. Le nouveau Président de la Cour constitutionnelle est marié, père de sept enfants.

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 21:43

MCDDI : Pour une Conférence Interne, Mbongui du MCDDI 

Par Elvis G.MAKOUEZI

mcddiAu Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (M.C.D.D.I), les idées sont-elles en panne ou ne manquent-elles  pas ? Si elles ne manquent pas, alors il faut se rendre à l’évidence que le problème est certainement que le sommet n’écoute pas toujours.

Non seulement il n’écoute pas la base mais aussi tous ceux qui peuvent les aider à faire ou refaire de ce mouvement l’un des plus grands partis de la république du Congo. Un parti qui deviendra ainsi un partenaire ou un adversaire incontournable, responsable, écouté et respecté.

Le dire peut déjà suffire à susciter certaines moues. Mais l’heure n’est pas et n’est plus de regarder le bateau qui chavire. S’il reste encore un peu de chance pour certains de sauver leurs meubles, pour le MCDDI il s’agit maintenant d’un problème de survie.

Aujourd’hui pour ceux qui connaissent les points forts et les points faibles du MCDDI, c’est peut-être l’heure de la dernière chance. Le grand risque sera alors, l’hémorragie totale. Il ne restera plus qu’un petit cercle de parents, amis, complices et leurs conseillers liés par les mêmes intérêts à se partager le patrimoine du parti.

Si les choses en arrivaient là (heureusement que nous n’y sommes pas encore mais pour combien de temps encore ?), tout militant pourrait se porter partie civile et porter plainte contre x pour détournement. Ce sera au tour de la justice de prendre le relais et personne ne pourra s’en sortir gaiement d’une pareille situation. Ainsi s’envolera tout l’espoir mis sur ce mouvement.

Il faut être francs et reconnaitre que seule une petite minorité espère et croit que le MCDDI peut encore se relever de ses cendres. Dans ce cas, il faudra un effort colossal digne d’un travail de titan pour ne pas dire un travail d’hercule pour y parvenir.

A  situation difficile, solution de choc et le MCDDI dans son état actuel en a plus que besoin. Au regard de l’hémorragie des militants, une transfusion ou un simple garrot ne suffiront pas ! Nous n’arrêterons pas de le signaler. Depuis que nous avions à l’aide de petites équipes solides, pensé, créer, contribué, mis en place, dirigé pendant plusieurs années, aider à la bonne organisation de certains comités locaux et régionaux dont ceux de Toulouse Midi-Pyrénées et du Royaume-Uni, mais aussi fonder des organes de presses particulièrement à travers le net, nous avions été témoins des maux qui minent le mouvement.

Toutes nos analyses portées sur le MCDDI, ses choix et  orientations souvent pris sans concertation avec la base et non sur les débats des personnes ce sont jusqu’à ces jours avérés justes. La dernière en date fut celle du 15 juin via la page Face book du Soleil de Greenwich sur "le MCDDI et les élections législatives de juillet 2012".

A ce titre, nous sommes dans le droit de lancer cet "Appel de Londres" pour qu’au delà des dirigeants du MCDDI, que ce soient les militants de base et les sympathisants du MCDDI, mais aussi les compatriotes et le Congo Brazzaville qui en soient témoins et bénéficiaires.

Par cet "Appel de Londres" nous proposons aux instances du MCDDI et à l’ensemble des militants que soit organisée à Brazzaville, pour l’intérêt général, ce que nous appelons "La Conférence Interne, mbongui du MCDDI", qui sera le symbole et le point de départ sur des nouvelles bases. Peut importe le nom car d’aucuns voudraient l’appeler Congrès.

Mais nous voulons associer ce nom de Conférence Interne à la forme du "mbongui" (dont le feu président Bernard KOLELAS lui-même d’ailleurs souhaitait fortement que les gens au sein du MCDDI réfléchissent et lui fassent des propositions). Il est parti sans que des propositions sérieuses ne lui soient faites y compris par ceux qui sont payés par le parti.

L’autre intérêt ou avantage d’une telle démarche d’organiser "une Conférence Interne, mbongui du MCDDI" est qu’il faut rappeler que le MCDDI n’a aucune expérience en matière d’organisation de congrès depuis sa création en Aout 1989.

Volontairement, nous ne prenons pas en compte les journées organisées à grands frais et sous le label MCDDI de la rencontre des partis humanistes africains organisée au Congo Brazzaville. Les auteurs sauront d’ailleurs eux même pourquoi. Tout simplement parce que nous pensons que ces journées n’ont pas apportées de grandes choses ni de petites choses au militant ou à l’électeur lambda du MCDDI.

Par contre, le MCDDI partage en commun avec l’ensemble des compatriotes, l’expérience de la conférence nationale qui lui avait permis d’ailleurs de connaitre un franc succès qu’il n’a jamais égalé jusqu’à ce jour. De cette conférence nationale, il y’a eu de bonnes choses et peut-être pas pour tous reconnaissent certains. Mais le MCDDI peut partager son expérience avec tous : Alliés d’aujourd’hui et de demain, tout comme ses adversaires d’aujourd’hui qui ne le resteront certainement pas toujours demain au vu des enjeux qui attendent le Congo. Ceci pour optimiser les chances de réussite d’une démarche permettant la mise en place d’un cadre utile, viable et indispensable pour les succès de demain.

Quant à l’expérience du mbongui, le MCDDI de par la culture de beaucoup de ses Hommes et de ses compatriotes, devrait en principe en avoir et à partager mais ne s’en sert malheureusement pas. Ce qui est dommage ! C’est pourquoi nous insistons sur le sens du terme "Conférence Interne, mbongui du MCDDI".

Chacun comprendra aussi que par le terme "interne", nous ne souhaitons pas que le MCDDI se recroqueville sur lui même mais qu’au contraire, que la lecture qu’il faudra en faire est celle de la prise en compte du cas particulier, spécifique et interne au MCDDI. Car ce qui est bien pour d’autres partis  n’est pas forcement bon pour ce le MCDDI et vis-versa.

Faire autrement, c’est voir les derniers militants et sympathisants s’en aller et il ne restera plus que les statuts du parti entre les mains du dernier carré des fidèles qui auront collés sur eux, leurs fronts et leurs dos tous les malheurs du parti, du Congo et des congolais comme ce que les Kongo appellent Nkondi. Puisqu’ils auront trahi la confiance, l’espoir, la paix y compris celles des cœurs et signé un pacte dans lequel seul eux même se reconnaissent et par lequel les sympathisants et militants ne se sentent en rien solidaires ni surtout concernés puisque ignorés par les choix et les décisions de certains "élites".

En ce jour, l’heure n’est pas de détailler de ce que peut-être le contenu d’une "Conférence Interne, mbongui du MCDDI" mais de parvenir déjà à trouver un point d’accord ou un accord de principe. Si une telle étape est franchie, le reste ne sera plus qu’une affaire de bonne volonté de tous, des moyens à mettre en œuvre et de la mise en place d’une équipe compétente composée des Hommes de bonnes vertus et d’une éthique irréprochable pour réfléchir, travailler et proposer dans un temps raisonnable les principes de solutions pour la réussite de ce qui devrait être : "La conférence Interne, mbongui du MCDDI".

C’est l’une des dernières cartes que devront tirer ou jouer les instances du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral s’ils veulent vraiment sauver le MCDDI et le Congo afin de rester en parfaite harmonie avec les militants et sympathisants. A moins d’avoir d’autres objectifs inavoués mais qui comme la vérité finiront toujours par se dévoiler.

Nombreux critiquent à raison aux vu des prévisions, des résultats, des bilans, etc.… les instances du mouvement. Ces critiques doivent interpeller et concerner également l’ensemble des cadres des différents organes du mouvement dont la liste était encore accessible sur le site officiel du MCDDI www.soleildegreenwich.org  (aujourd’hui fermé).

C’est pourquoi notre idée n’est pas de jeter un caillou sur Pierre ni Paul c'est-à-dire sur une seule personne ni de donner l’opportunité à des règlements de compte, ni même de donner l’occasion à certains de se défouler pour être le premier à l’applaudimètre en oubliant une quelconque responsabilité personnelle ou collective ayant contribuée au constat actuel que beaucoup ont souligné. Notre idée est d’essayer de mettre au travail ceux qui le souhaitent et qui en ont la volonté. Comme diront certains au MCDDI, tangu yi fueni  (le temps est venu) pour se retrouver et faires des propositions bénéfiques à tous les Congolais.

Ainsi que de réussir à rassembler si c’est encore possible, toutes les énergies encore disponibles chez le reste des cadres, des militants de base, des sympathisants, des déçus du MCDDI, des déçus des autres partis et de la politique congolaise, des abstentionnistes, les "frustrés" mais aussi les "nostalgiques" de la conférence nationale (car il y en a de tous bords), les observateurs et les experts de divers domaines prêts à retrousser les manches, et à soutenir un ou plusieurs projets de société auxquels un parti de gouvernement comme le MCDDI se doit d’œuvrer ou de proposer et pas seulement d’assister ou de subir.

Pour que chacun apporte sa pierre à la construction des édifices MCDDI et Congo, il faudrait que cette-fois-ci l’oreille soit prêtée.

Londres le 17 Septembre 2012

Elvis G. MAKOUEZI

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 13:32

COUP DE SEMONCE OU COUP DE GRACE FATAL

Par Elvis G. MAKOUEZI (Membre du MCDDI)

Pour Le Soleil de Greenwich 
mcddi_soleil.jpgIl faudra attendre au plus tôt les résultats du premier tour des élections législatives du 15 juillet au Congo Brazzaville avant de savoir si ce qui se passe au sein du Mouvement Congolais pour la démocratie et le Développement Intégral (MCDDI) est un coup de semonce ou un coup de grâce fatal.
Quelque soit l’issue de ces élections, le MCDDI crée le 3 Aout 1989 par le Président KOLELAS (feu) ne sera plus le même. Le Soleil de Greenwich ne peut être pris au sérieux s’il gardait un silence. Notre conscience nous appelle à un devoir citoyen et militant afin que chacun soit mis devant ses responsabilités et son bilan (y compris les nôtres) face à l’histoire.
Même si on nous reproche notre liberté éditoriale par rapport à nos points de vue, analyses et critiques sur les sujets d’actualité au Congo et "l’égratignement" du principal allié des instances du mouvement, nous ne confondons pas par déontologie et respect du lecteur les rôles des uns et des autres avec les nôtres.
Faudrait-il rappeler qu’en ce qui concerne notre bilan, dans le désintéressement, nous avions doté le MCCDI de son meilleur outil de communication depuis qu’il existe, ceci afin de rapprocher ce mouvement de ses électeurs, sympathisants et concitoyen à travers le monde mais aussi de l’ouvrir au monde à travers un outil de communication moderne et performant à savoir, la conception, la réalisation et la matérialisation de son site officiel aujourd’hui volontairement en veille (www.soleildegreenwich.org) , la mise en ligne des journaux du parti à partir des supports papiers :

"Le Soleil" : https://acrobat.com/app.html#d=MtA9zeydSMGK8jX*CbJtmg, et

"Le Militant" : https://acrobat.com/app.html#d=20H4NcVANJYBmvw15nserQ, ainsi que la page Face book depuis le Royaume-Uni.

Cette avance technologique avait permis au MCDDI d’être en avant-garde des moyens de communications des partis politiques congolais tous confondus et de s’adapter à la communication des temps modernes. A qui transmettrons-nous ce savoir faire ou ce témoin ? Car il sera bientôt temps pour nous de tirer notre révérence pour nous occuper d’autres choses où le travail, la rigueur, l’excellence, la réflexion et l’émulation seront reconnus à leur juste valeur et ne sont pas de vains mots. Il nous faudra engager et partager d’autres challenges.
En se moment où le Congo se cherche après la catastrophe du 4 mars 2012 pour se réconcilier avec lui-même mais aussi avec la classe politique, les citoyens de ce pays ont les yeux rivés vers les élections législatives annoncées pour le 15 juillet 2012. Seront-elles transparentes et libres ? Si tout le monde l’espère, chacun voudra faire du Saint Thomas ! Cette consultation sera en quelque sorte un referendum pour ou contre le renouvellement de la classe politique.
Sans vouloir tombé dans un débat de personnes ou de chiffonniers, on pourrait se demander du coté du MCDDI : Que espèrent le parti, les dirigeants ainsi que ses électeurs ? Aujourd’hui, malgré son assise électorale dont une large partie est en veilleuse, le MCDDI ne compte que sept députés sans véritable influence sur la politique d'orientation, ni dans les nominations y compris pour ses propres sénateurs pour faute de majorité compréhensive ni de grands électeurs en nombre suffisant. Combien resteront-ils à l’issue des élections législatives ?
Les récentes démissions dont celle de militants de Bacongo (berceau de la Sape) est un signe alarmant. Le MCDDI a-t-il raté le rendez-vous de l’histoire ? En anéantissant l’opportunité de faire élire démocratiquement le premier sapeur (reconnu comme tel) à l’Assemblée Nationale du Congo ? Imaginé l’espoir de certains jeunes du Congo tout entier qui auraient cru que le Changement c’est maintenant ! Dans cette circonscription de Bacongo, le Parti Congolais du Travail (P.C.T) n’a pas souhaité présenter de candidat et ce n’est pas un hasard, c’est sa manière d’offrir des miettes même s’ils savent que leur candidat avait peu de chance de l’emporter démocratiquement dans cette circonscription de Bacongo 1.

Cette occasion a pousser les dirigeants du MCDDI à ce qui paraitra demain au regard des résultats, un acte incompréhensible pour ne pas dire suicidaire.

En effet, ce sera entre autres, suite à une primaire qui une fois de plus restera dans les annales du MCDDI et qui fera parler d’elle. Bien que la démocratie participative au MCDDI de Bacongo est une réalité, elle est souvent méconnue des instances dirigeantes du mouvement.

Le Ministre Jean-Claude SILOU et le député Prosper BOUETOUBASSA en étaient les premiers à en faire l’expérience. Lors des élections législatives post conférence nationale, Suite à la victoire du candidat à la primaire BOUETOUBASSA (ou BOUETOUMOUSSA connu sous le pseudo de Bouet) face à son meilleur ami de l’époque qu’était le candidat Jean-Claude SILOU, la contestation de ce dernier auprès des instances du MCDDI et du président KOLELAS, avait amené le président du MCDDI à les départager en nommant madame BAKOUETELA qui fut élue sans ambages.
L’histoire va-t-elle bégayer une fois de plus ? Les époques ayant changées, seuls les résultats pourront nous le dire. Que chacun prenne son mal en patience pour savoir si Péna Anaclet GODARD, le conseiller municipal de Bacongo, bien ancré dans sa circonscription et sapeur de son "Etat" le Congo Brazzaville et qui avait démocratiquement remporté la primaire a-t-il été trahi par son Etat major du parti le MCDDI. Dans un cadre politiquement correct, le parti lui avait demandé de céder sa place à KOLELAS Juste NTOUMI, le frère cadet du coordonnateur du MCDDI. A-t-il accepté ? Ou pas ? Sur la liste des candidats présentée, c’est le nom de Juste qui a figuré.
Par cette pratique, comment s’en sortira le MCDDI ? Va-t-on faire une statistique qui comptera le nombre des parents à l’assemblée nationale ? Nous n’y sommes pas encore mais l’électeur lambda du MCDDI le pense déjà. Quelle est alors la place des conseillers et que conseillent t-ils sur place? L’heure des bilans approche. A chacun de faire le sien. Le coup de grâce viendra t-il des électeurs ou des décisions internes au MCDDI ?
Tant bien que mal, le Soleil de Greenwich tente d’éclairer ceux qui le souhaitent. Si la logique était respectée, nous aurions été les premiers à mettre à la disposition de tous, la liste des candidats MCDDI aux législatives du 15 Juillet 2012. Mais qui a dit que la logique est la chose la mieux partagée ?

Pour faire avancer les choses, chacun utilise sa méthode, celle du Soleil de Greenwich est de signaler les choses avant que la catastrophe n’arrive, en tirant la politique vers le haut sans entrer dans les insultes.
A suivre…
Pour Le Soleil de Greenwich
Le Directeur de Publication
Elvis G. MAKOUEZI
Nos liens sur:
1- La liste des candidats MCDDI aux législatives
http://www.dailymotion.com/video/xrgaex_publication-des-candidats-du-mcddi-aux-legislatives-de-juillet-prochain_news
2- Le PCT et la circonscription de Bacongo 1
http://www.dailymotion.com/video/xrfh2r_legislatives-le-pct-cede-6-circonscriptions-a-ses-allies_news

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 13:57

Interview de Madame NTSOUROU

SASSOU NGUESSO a-t-il reçu secrètement de nuit Marcel NTSOUROU ?

Mme NtsourouEcroué à la maison d’arrêt de Brazzaville dans le cadre de l’affaire des explosions du 4 mars 2012, le colonel Marcel Ntsourou est sujet à plusieurs rumeurs.

La première soutenait que lors de son passage à la DGST où il fut d’abord incarcéré, le pouvoir de Brazzaville l’aurait libéré mais que ce dernier se reconnaissant innocent, aurait exigé qu’il soit au préalable jugé. Cette rumeur avait été publiée par "La lettre du continent" et relayée par d’autres medias.

Etait-elle destinée à calmer et taire l’élite politique interne et les cercles politiques africains, surtout, lorsqu’on sait, et ce n’est plus un secret pour personne, que le contenu des articles de la lettre du continent est inspiré à 100 % par les milieux politiques acquis aux pouvoirs dans les pays africains ?

Après une enquête de 6 mois menée d’abord par une commission administrative et ensuite par un juge d’instruction, ayant constaté que jusqu’à ce jour aucune preuve crédible ne justifie l’arrestation du colonel Marcel Ntsourou, l’oligarchie au pouvoir revient de nouveau sur sa propagande, sa diversion perfide et subversion.

A cet effet, une nouvelle rumeur selon laquelle Mr SASSOU NGUESSO aurait reçu de nuit à son domicile le colonel MarcelNtsourou et lui aurait proposé sa libération contre un dédommagement en argent et en promotion et que par ailleurs, ce dernier aurait refusé, exigeant de parler à l’audience (alors que les "autres" ne souhaitent pas qu’il parle) s’est répandue comme une drainée de poudre à Brazzaville.

Faut-il rappeler que Marcel Ntsourou qui avait été séquestré à la direction générale de la surveillance du territoire renforcée par un triple cordant sécuritaire, est aujourd’hui détenu dans les mêmes conditions à la maison d’arrêt où ce même dispositif militaire a été transféré.

En effet, des policiers déguisés en agent de détention devant sa cellule interdisent tout accès aux gendarmes menant leur service normal. Tandis que tout autour de cette prison un cordon constitué des unités spéciales de la police qui quadri la zone au point d’y interdire la circulation des véhicules la nuit, est visible.

On nous signale en outre des faux prisonniers qui en réalité sont des éléments des services spéciaux ayant le but de surveiller les contacts du colonel Marcel Ntsourou et essayer de le nuire au sein de cette prison.

Ne pouvons-nous pas nous arrêtés là au lieu de continuer à scandaliser le peuple qui n’est pas dupe en propageant des rumeurs non fondées. Ce peuple qui sait parfaitement que l’arrestation de Marcel Ntsourou n’est qu’une machination politique ? Ceci étant dit, pour fixer la population, nous nous sommes rapprochés de Madame NTSOUROU à qui nous avons ouvert nos colonnes.

Interview Exclusif

La Voix du Peuple : Bonjour Madame, confirmez vous que votre Mari refuse de négocier sa sortie avec le pouvoir et préfère rester en prison pour être juger ?

Madame NTSOUROU : Je vous remercie de m’avoir accordé ces quelques lignes dans votre journal et saisie cette occasion pour dire ceci :

Les Congolais doivent savoir que depuis plus de 5 mois, mon époux est détenu sans aucune raison, alors sans aucune. D’abord 37 jours à la DGST puis maintenant 4 mois à la Maison d’Arrêt. Mon époux ne s’est jamais de son propre chef constitué prisonnier et ceux qui le maintiennent dans cet état se connaissent.

Depuis 5 mois, sauf peut être en rêve, personne, alors personne du pouvoir ne s’est rapproché de lui. Il n’a jamais parlé de libération ou de dédommagement avec quiconque, et je trouve très grotesque et malsain de la part des auteurs de cette intox ayant pris de l’ampleur, que ces derniers véhiculent des inepties pareilles à l’égard d’un homme qui n’a commis aucune infraction ni aucun crime. Ceci, l’instruction l’a démontré et il devrait en principe rentrer chez lui pour s’occuper de sa famille dont on lui a privé depuis trop longtemps sans aucune cause.

Pour votre information, depuis le début, lui-même ne se considère pas comme un prisonnier, mais comme un otage du pouvoir rien qu’en regardant le dispositif de sécurité impressionnant jamais déployé à la maison d’arrêt. Je me demande à juste titre d’ailleurs : Serait-il devenu un lion que l’on doit encager de la sorte ?

Il a servit loyalement ce pays et ses œuvres parlent d’elles même. Serait-on devenu amnésique à ce point ? C’est ça la récompense ?

Qu’on libère mon époux ! Nous c’est-à-dire toute sa famille croyons en lui et en son innocence, en ses capacités et ses compétences maintes fois prouvées et en son humanisme hors du commun. Ce que nous demandons c’est qu’il rentre à la maison parce qu’il n’a rien à se reprocher, c’est également sa volonté.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est de nature assez réservé mais très chaleureux, non pas froid et inhumain comme ses détracteurs ont toujours voulu le peindre. Je poserai la question suivante :

Négocie t-on sa liberté lorsqu’on se reproche de rien ?

Alors que les Congolais n’écoutent pas ces rumeurs destinées à distiller la vérité c’est-à-dire l’innocence de mon époux et l’impératif de sa libération en faisant croire que c’est lui-même qui veut rester en prison, existe-t-il des prisonniers qui souhaitent demeurer dans cette condition ?

L’instruction sur son affaire a accouché d’une sourie. Tous les chefs d’inculpations qui lui ont été collés sont tous tombés. Il s’agit ici, ni plus ni moins que d’un complot contre lui et que la conclusion évidente c’est qu’il doit être libérer et rentrer chez lui sans négociation aucune. Ces rumeurs ne sont que des mensonges propagés par ceux qui détiennent mon époux en prison.

Je suis écœurée et meurtrie de voir autant de mépris et de haine servit comme monnaie de singe.

La Voix du Peuple : Avez-vous un message particulier ?

Madame NTSOUROU : Bien sûr que oui.

Au regard de ce qui précède je pense que la situation actuelle que vit mon époux n’est plus une situation juridique. Si elle était juridique, vu l’innocence prouvée de mon époux dans les événements du 4 mars pour lesquels il avait été séquestré pour enquête administrative et autres inculpations sans fondement, il serait à ce jour libéré.

A bien voir, c’est comme s’il s’agissait d’une affaire personnelle entre le président de la République et mon époux d’autant plus qu’il ressort des auditions que le doyen des juges, incapable d’instruire en respectant la loi, reçoit des instructions venant de la hiérarchie. De quoi s’agit-il ?

C’est pourquoi en ma qualité d’épouse d’un grand homme qui a servi loyalement ce pays et peut encore le servir, j’interpelle la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO épouse du premier magistrat et chef de l’Etat, qui à ma place ressentirait les mêmes douleurs et à qui je pose la question de savoir : en sa qualité de première conseillère, qu’est-ce qu’elle dit à son époux concernant les prisonniers incarcérés sans raisons à la maison d’arrêt, les maris des femmes et mamans comme elle, qui ont été détenus et forcés d’abandonnés leurs familles pour avoir été au service de leur pays ?   

Mais quelque part je me console en me disant qu’il y a une justice divine et suprême qui fait payer à chacun de nous selon les actes qu’il pose et m’appuis sur cette justice de Dieu.

Je vous remercie.

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Conseil Supérieur de la Liberté de Communication

Philippe MWOUO en Mission Commandée

Philippe MvouoA peine installé à la tête du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe MVOUO, droit dans ses bottes de membre du comité central du parti au pouvoir, est venu pour faire taire la presse congolaise réellement indépendante. Motif : éviter que l’image du Congo Brazzaville soit écornée à l’extérieur lors de la tenue du sommet de la francophonie à Kinshasa, auquel prendra part le président français François HOLLANDE et, surtout, lors de la modification de la constitution du 20 janvier 2002 qui fera sauter le verrou de la limitation d’âge et de mandats électifs à la présidentielle, permettant ainsi à "papa Sassou" de gouverner à vie.

En apprenant sa nomination à la tête du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe MVOUO, qui croyait rebondir comme ministre dans l’équipe gouvernementale en préparation (en Espagne où SASSOU NGUESSO se trouve en vacance ?) ou comme ambassadeur dans un pays européen, se serait écrié en Mbéti, sa langue maternelle parlée dans une partie du département de la Cuvette-Ouest : "à mi boma mè...". On m’a tué ! En français.

Rassuré par son mentor Firmin AYESSA, ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République qui est par ailleurs son ami depuis 48 ans et journaliste de profession, que lui-même prendrait les choses en mains pour le guider, le nouveau président du CSLC a vite fait d’éteindre sa colère, avant de se requinquer en ingurgitant une bière locale au restaurant bar "la Duchesse", au centre-ville de Brazzaville ; tout en se rappelant au bon souvenir de Miss... M..., une petite pleine de bonne chair et porte-bonheur, dit-on, de Philippe MVOUO qui aurait permis à l’ex ministre de l’hydraulique et de l’énergie de démarrer tambour battant son entrée dans l’équipe du gouvernement dit "La nouvelle espérance". 

Lors des obsèques de la veuve Antoine NDINGA OBA, Philippe MVOUO arrive à la veillée pour présenter ses condoléances au Chef de l’Etat Denis SASSOU NGUESSO dont la défunte était une cousine. Une source, et pas des moindres, assiste au bref entretien entre SASSOU NGUESSO et le nouveau président du CSLC. Ce dernier rassure le Chef de l’Etat, que suite au mauvais traitement de l’information dont il est victime dans la presse congolaise, il fera tout pour mettre hors d’état de nuire tous les journaux qui s’en prennent à lui (Denis SASSOU NGUESSO) et à sa famille.

Sur le champ, le nouveau président du Conseil supérieur apprend à son interlocuteur qu’un journal "La Voix du Peuple" sera suspendu le lendemain. Par ses sources, le Directeur de "La Voix du Peuple" en était déjà informé. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le journal "La Voix du Peuple" écope d’une suspension de 6 mois prononcée en son temps par une institution illégale et budgétivore, dépourvue des règles notionnelles de gestion financière et comptable. Jacques BANANGANZALA et ses acolytes répondront-ils un jour devant une justice impartiale pour forfaiture et délit de distraction de deniers publics ?

POUR QUI TRAVAIL Philippe MWOUO ?

Membre du comité central du parti congolais du travail, le professeur certifié de lycée qu’est Philippe MVOUO doit tout à "papa Sassou", au parti au pouvoir et à la Grande Loge du Congo à laquelle il appartient. Force est de reconnaître que sans eux, Philippe MVOUO serait réduit au piteux régime de pain sec, arachides téké grillés à la banane douce ou au pain à l’eau sucrée.

Une mauvaise langue raconte comment Philippe MVOUO a apprit sa première nomination comme ministre du premier gouvernement dit de "La nouvelle espérance", en ingurgitant une bière dans un Nganda (bar) à Ouénzé et vêtu sobrement d’une culotte. De son domicile trois pièces (deux chambres et salon), avec en annexe des latrines traditionnelles infestées de mouches et autres bestioles aux luxurieuses chambres de l’hôtel Olympique Palace, où il dût séjourner dans l’attente de s’octroyer un loyer décent, Philippe MVOUO a vu sa vie basculer du pire au mieux être.

A chaque remaniement ministériel, des féticheurs de la contrée étaient mis à contribution pour conjurer le mauvais sort et adoucir le cœur du Chef, confie sous couvert d’anonymat une ex-amie du nouveau président du CSLC.

Habitué des politiques spectaculaires, l’homme aime à prendre ses vessies pour les lanternes. Qui ne se souvient pas de Philippe MVOUO feignant de boire devant les caméras l’eau du robinet de la SNDE, alors qu’à son domicile son ex-amie reconnait qu’il buvait l’eau minérale. Mon œil !!!

A son arrivée à la tête du département des postes et télécommunications, il cherche à se faire remarquer en tentant vainement de défenestrer René Serge Blanchard OBA de la SOTELCO et Roger MANKENDI de la SOPECO. Peine perdue.

Il va sans dire que par ses élucubrations spectaculaires et immatures, le nouveau président du Conseil supérieur de la liberté de communication est en mission commandée. Au risque de crever de faim, il travaille pour l’intérêt de ses camarades du parti et de ceux qui l’ont nommé à ce poste.

La Démocratie congolaise est en danger

Dans la perspective de la modification de la Constitution du 20 janvier 2002 couplée à la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa, un commando nommé Philippe MVOUO est aux ordres pour faire reculer la liberté de presse chèrement acquise à l’issue de la Conférence nationale souveraine de 1991.

Des sujets qui fâchent comme l’affaire NTSOUROU, l’incarcération des maîtres MALONGA et HOMBESSA, de l’homme politique Paul Marie MPOUELE, la guerre de succession autour de SASSOU NGUESSO, avec comme maître à jouer Jean Dominique OKEMBA, la mise sous coupe réglée du pays par les NGUESSO, et surtout la modification de la Constitution qui permettra à SASSOU de gouverner à vie avec l’aide des sorciers blancs de l’UMP tombés en disgrâce... mériteraient de la part du nouveau président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication d’être totalement exclus d’une presse aux ordres.

D’où le combat contre la presse reconnue véritablement indépendante. L’acharnement contre "La Voix du Peuple", "Le Glaive" et autres est tout trouvé.

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Guerre de succession au Congo Brazzaville

Jean Jacques BOUYA sollicite l’appui de François HOLLANDE

Jean Jacques BouyaPour succéder à "papa Sassou" à l’horizon 2016, le puissant délégué général aux grands travaux, en séjour privé en France, s’est attaché les services de deux lobbyistes pour tenter de défoncer les portes hermétiquement fermées du parti socialiste français.

En effet, contre espèces sonnantes et trébuchantes le sénégalais x et Aurélie NGANGA, directrice de MN TV et radio, groupe de presse appartenant à Maurice NGUESSO, seraient à l’œuvre à la Rochelle. Les marchands d’illusion sont de retour. Enquête.

Fort d’un pactole financier évalué en milliards de FCFA qu’il a obtenu au prix de mille tours de passe-passe depuis qu’il est à la tête de la délégation générale des grands travaux, Jean Jacques BOUYA ne lésine plus sur "ses" moyens pour succéder à Denis SASSOU NGUESSO. L’idée de se présenter comme le dauphin de son oncle de président l’habiterait depuis fort longtemps. Précisément lorsqu’il a été reçu par ce dernier qui, spécule-t-on, lui aurait demandé : de se forger une image de "chef".

S’il est vrai que les relations, entre Edgard NGUESSO, le directeur du domaine présidentiel et son cousin Jean Jacques BOUYA, sont exécrables depuis que le dernier refuse au premier une prime de reconnaissance pour lui avoir permis l’accès au prestigieux poste de délégué général aux grands travaux, il n’en demeure pas moins que les deux neveux du chef de l’Etat congolais se livrent à distance une bataille de succession à laquelle prennent également part Jean Dominique OKEMBA et Christel SASSOU NGUESSO.

Pour la petite histoire, en séjour en Côte d’Ivoire, le directeur du domaine présidentiel est émerveillé par les grands travaux publics que réalise Benet, une entreprise ivoirienne de BTP.

Sur ces entrefaites, avoue explicitement une source qui a requis l’anonymat, Edgard NGUESSO décide d’ "importer" ce modèle au Congo Brazzaville et d’en faire part à son oncle de président. Après un bref exposé, le directeur du domaine présidentiel n’éprouve aucune peine à faire passer comme une lettre à la poste ce gigantesque projet que devrait manager – sur proposition d’Edgard NGUESSO - Jean Jacques BOUYA.

En contrepartie de ce parrainage, ce dernier devait renvoyer l’ascenseur à son cousin en termes d’octroi de marchés publics et de dividendes. Une fois aux commandes de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques BOUYA est monté sur ses ergots. Pire, il serait devenu un harpagon qui refuse même les miettes aux siens, sauf lorsque le cœur lui en dit, à Claudia SASSOU...

Jean Jacques BOUYA en campagne dans les milieux du parti socialiste en France ?

Sur les quatre prétendants à la succession de "papa Sassou", Jean Jacques BOUYA, surnommé "Michelin" par ses détracteurs qui se recrutent dans l’espace présidentiel, peut à juste titre opposer une résistance financière et matérielle à Christel SASSOU NGUESSO. Quant à OKEMBA Jean Dominique et Edgard NGUESSO, ils passent pour des pieds nickelés. Jean Jacques BOUYA apprend-t-on, se gausse à souhait de son alter égo "Kiki", qu’il taxerait de "petit zaïrois", incapable de parler en public sans le soutien de quelques personnes. Une thèse placée dans la bouche du délégué général aux grands travaux par une certaine Aurélie NGANGA, l’actuelle directrice de la radio et télé MN.

Selon des informations obtenues de source sûre, cette jeune dame aux ambitions démesurées se présente comme une lobbyiste, à même de défoncer les portes du parti socialiste pour y introduire Jean Jacques BOUYA.

Les relations entre Aurélie NGANGA et les NGUESSO remontent à l’occasion du Forum pour la consolidation de la paix au Congo Brazzaville, tenu au palais des congrès à Paris en 2009, à l’initiative de Christel SASSOU NGUESSO qui aurait dépensé au bas mot plus d’un milliard de pétro-CFA. Pour une histoire d’argent, le divorce semble consommé entre les deux parties. Et pour cause, Aurélie NGANGA aurait abusé des largesses (financières) de "Kiki".

A la surprise générale, la communicatrice sans référence, ainsi que la définissent ses détracteurs, est projetée à la tête de MNTV et radio par Maurice NGUESSO, qui se serait fait bercer par un mirobolant mais discutable CV de la jeune dame. Un passage comme étudiante à sciences po de Paris dont personne n’a jamais témoigné, ne fut-ce que par le réseau facebook.

Au pays des aveugles les borgnes sont rois. Dépourvue de background, Aurélie NGANGA, cumulativement avec ses fonctions à MN-COM, flâne dans les couloirs du délégué général aux grands travaux, à qui elle a proposé ses services de lobbying. En contrepartie d’un certain financement, un sénégalais x, ami d’Aurélie NGANGA et proche, spécule-t-on, d’Arnaud MONTEBOURG et Pierre MOSCOVICI du parti socialiste, aurait été mis à contribution pour décrocher un rendez-vous à Jean jacques BOUYA à la Rochelle, siège du parti socialiste dans la capitale française.

Gai comme un gamin de 12 ans, Jean Jacques BOUYA qui se trouve déjà en séjour en France, dans l’attente d’être reçu par les proches de François HOLLANDE, a déserté son poste à Brazzaville, en simulant un congé.

Selon certaines indiscrétions, Aurélie NGANGA et son ami sénégalais auraient emmené le "Michelin" à la Rochelle. Assis dans un coin du rez-de-chaussée et reconnaissable par ses ensembles style feu "Pépé-Kallé", Jean Jacques BOUYA aurait attendu en vain, avant de s’entendre dire par ses deux lobbyistes : "on nous a demandé d’attendre, rassure toi que c’est ok...". Et pourtant le prétendant à la succession de SASSOU NGUESSO devrait revenir à Brazzaville la semaine prochaine sans sentir la moindre odeur d’Arnaud MONTEBOURG, encore moins celle de Pierre MOSCOVICI.

Jean Jacques BOUYA prendrait-il ainsi ses vessies pour des lanternes, en rêvant de succéder à son oncle ? Son poste de député taillé sur mesure dans la circonscription de Tchikapika couplé à ses nombreuses fonctions de conseiller du chef de l’Etat, délégué général aux grands travaux, président des conseils d’administration du CFCO, du port autonome de Pointe-Noire, de la marine marchande, ne lui suffisent-ils pas ? S’interrogent des observateurs des micmacs de la famille présidentielle.

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UN PEDOPHILE AU GOUVERNEMENT DE Denis SASSOU NGUESSO ?

djombo.jpgFervent pratiquant des arts martiaux (Aïkido, Judo et autres), président de la fédération congolaise de tennis de table, président de l’UNEAC, sérénissime grand maître maçon de la grande loge des droits humains, ministre de l’Economie forestière, de l’environnement et du développement durable, Henri DJOMBO, se la coule douce avec l’argent de la vente du bois congolais, la deuxième richesse du Congo-Brazzaville, dont les recettes pèsent un poids plume dans le budget de l’Etat.

Selon le témoignage de minettes qui seraient tombées dans la trappe et passées à la casserole, l’entrée de la maison du ministre se trouve dans son garage, à partir duquel on accède au salon. A l’intérieur est située la chambre du propriétaire des lieux dans un couloir. Marié à une européenne de l’Est, Henri DJOMBO passe le plus grand de son temps à voyager aux frais du contribuable congolais. Sans résultats probants.

Selon les membres de son cabinet qui ont requis l’anonymat, de peur de recevoir quelques coups de Taï-Sabaki du San Saï (le maître DJOMBO), le ministre de l’économie forestière passe à peine 65 jours au Congo sur les 365 de l’année ! Entre deux verres de "campeké", une mixture aphrodisiaque dont DJOMBO a seul la formule, et qu’il ne se gêne d’ailleurs plus de proposer à son entourage (y compris aux diplomates européens) tout en vantant ses exploits extraordinaire du genre : "stimule la libido, toujours être debout sans jamais se libérer" ! La formule de ce "stimulant", apprend-t-on, serait le résultat d’un panaché - découvert par le ministre - du campari et du peké, une boisson locale d’Impfondo, d’où le nom campeké.

D’après des indiscrétions, le bureau du ministre sis en face de la maternité Blanche Gomez serait parfois transformé, pour les besoins du plaisir de la chair, en laboratoire d’expérimentation du Kamasoutra.

Des jeunes filles âgées de moins de 18 ans, spécule une méchante langue, passeraient ainsi sur le lit picot. Info ou intox ?"Par sa désinvolture couplée d’une dépravation de mœurs,  Henri DJOMBO a gâché ma vie pendant plusieurs années...", confie, larmes aux yeux, mademoiselle R... qui avoue avoir été abusée par le sexagénaire Henri DJOMBO.

Aujourd’hui cette jeune demoiselle comme d’autres sont prêtes de se mettre à table pour étaler au grand jour la bestialité de leur bourreau. C’est pourquoi elles se sont rapprochées de notre Rédaction. Malheureusement, toute notre sollicitude à équilibrer cette information s’est heurtée à une fin de non recevoir des collaborateurs directs de Henri DJOMBO.

Au cœur de cette vie sexuelle débridée, abasourdis, certains collaborateurs du ministre, Va…, Mo…, Mb…, ont été écartés plus pour indiscrétion que pour autre chose sans avoir touché leurs salaires ni même leurs primes de bonne séparation. Il se dit dans la rue congolaise que ces anciens collaborateurs seraient devenus des grands détracteurs du ministre Henri Djombo et affirment que dans le domaine sexuel, DJOMBO serait irrécupérable : il aurait même goûté à l’inceste en se chargeant bien de ses nièces et cousines. Vrai ou faux ?

Toujours est-il qu’il ne serait pas le seul homme politique à avoir basculé dans ces pratiques. A titre d’illustration : le pasteur Ntumi qui de plus se dit être un homme de Dieu, n’a-t-il pas pour concubines reconnues, ses sœurs, cousines et des petites filles de moins de 18 ans à qui il a fait des enfants ? 

Au demeurant, comment se fait-il que des ministres et hommes politiques censés protéger les mineures et secourir de façon désintéressée le peuple, usent de leurs positions dominante et financière pour abuser de jeunes filles veules et démunies ?

Comment concevoir qu’Henri DJOMBO, supposé être un homme d’honneur et républicain, luttant pour l’instauration d’une société congolaise idéale, soit celui-là même qui la corrompt ? Le mieux ne serait-il pas pour lui de s’abstenir ?

En effet, si cette vie dans laquelle il est bien rompu commence à être révélée par son entourage, n’est-ce pas là une sonnette d’alarme pour lui ? Un adage populaire ne dit-il pas : "Quand ça va pourrir, ça va puer" ?

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Henri SASSOU NGUESSO libéré de la Maison d’Arrêt de Brazzaville

Henri sassouEnfin libre ! Après de longs et pénibles mois de détention à la maison d’arrêt (7mois), Henri SASSOU NGUESSO a été acquitté des charges qui pesaient sur lui et remis en liberté faute de preuves solides à son encontre.

Rappelons qu’il avait été reconnu coupable, inculpé et écroué à la maison d’arrêt pour usurpation de titre : il avait soi-disant fait usage d’un faux qui lui donnait le titre de secrétaire général de la police. Son plaignant aurait été le haut sommet qui nous le savons bien est incarné par son géniteur SASSOU NGUESSO.

Durant le procès l’intéressé avait fermement clamé son innocence s’appuyant sur la thèse d’une machination montée de toutes pièces destinée à le décrédibiliser et le mettre hors circuit. Une enquête grandement menée lui avait été défavorable et la cours avait retenu les charges qui pesaient contre lui avec le résultat que l’on connait.

Nous avions dénoncé cette incarcération dans un numéro antérieur. Il semblerait que le commandant Henri SASSOU NGUESSO est coutumier du fait depuis 2001. Les interpellations se succèdent au fil des ans au point qu’en toute légitimité nous pouvons nous poser la question de savoir pourquoi ce membre de la famille Sassou est traqué du vivant de son père et semble être la bête noire du clan.

En effet, Henri SASSOU NGUESSO est le portrait craché de son père de président tout en étant l’aîné de la famille. Reconnu tardivement par son géniteur, il est depuis victime de traitements indignes de son rang et ne jouit pas des mêmes privilèges que ses frères, sœurs et autres. Ainsi il est réduit à un rôle de paria et de sous-fifre.

Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans le clan d’Oyo ? Pourquoi cette répulsion envers un membre légitime et de surcroit l’aîné de la famille ? Que pense son président de père de cet état de chose ? Lui en veut-il personnellement pour des raisons obscures qui nous échappent ?

Quoi qu’il en soit, la résultante de ces relations ambigües entre père et fils et sujette à caution. En dehors du nom qu’il porte et de sa ressemblance frappante avec Denis SASSOU NGUESSO, la filiation semble s’arrêter là, tandis que le manque apparent d’affection entre les deux hommes ne fait que confirmer l’idée de dissensions internes dont l’opacité nous fait entrevoir un mystère que nous ne sommes pas prêt d’entrouvrir.

Toujours est-il que le commandant Henri SASSOU NGUESSO, le mal aimé, végète sur l’avenue Blanchet dans des conditions précaires pour ne pas dire pénibles dans un logement à moitié détruit par les explosions du 4 mars. Que lui reproche-t-on concrètement ? Cette situation va-t-elle perdurer ou allons-nous assister à une réconciliation familiale à la "happy end" ?

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A Peine Nommé, Aussitôt Humilié !

Par Guy Milex M’bondzi (La Voix du Peuple)

Guy MilexUne plainte pour tentative de corruption a été déposée contre Philippe MVOUO par "La Voix du Peuple". Ce n’est plus un secret pour personne que le nouveau président du Conseil supérieur de la liberté de communication a tenté de corrompre le journal "La Voix du Peuple" lui recommandant en échange de certaines faveurs de changer de ligne éditoriale.

Philippe MVOUO qui pourtant avait reconnu les œuvres de "La Voix du Peuple" en déclarant : "à côté des erreurs, vous faites un bon travail et ne pas reconnaître votre mérite est une malhonnêteté intellectuelle", s’était fait le porte-parole ou le médiateur du pouvoir de Brazzaville en ayant dans son carquois plus d’une promesse au bénéfice du promoteur de "La Voix du Peuple". Face à cette dérive qui constitue une véritable menace pour la liberté de la presse, une atteinte à son indépendance et au-delà à la diversité des opinions qui sont le véhicule même de la démocratie, "La Voix du Peuple" a porté plainte contre la personne de Philippe MVOUO pour tentative de corruption.

Lors de leur entretien, comme par prémonition, le Directeur du journal avait pris le soin d’enregistrer leur conversation et s’apprête dans les jours à venir à diffuser les belles propositions du nouveau président du CSLC.

L’ayant pressenti, Philippe MVOUO qui ne faisait qu’observer les objets tenus par le promoteur avait déclaré : "je sais que vous les journalistes vous avez souvent des enregistreurs sur vous, mais de toute de façon c’est en toute spiritualité que je te parle"… Mon œil !!!

Ainsi, il faut s’attendre à ce qu’un bon jour les ondes des radios locale et internationale diffusent cet entretien qui symbolise la politique du nouveau président du CSLC en matière de communication dont les astuces seront le musèlement à travers plusieurs suspensions ou la corruption des organes.

Comment donc Philippe MVOUO s’y prendra-t-il pour se justifier lors du procès qui pointe à l’horizon ? Qui vivra verra.

La Liberté de la Presse Menacée par le Pouvoir de Brazzaville

Une cabale existe désormais contre "La Voix du Peuple". Le pouvoir de Brazzaville au moyen de ses chiens de garde et de chasse, depuis ses forteresses officielles désignées "la Censure Supérieur et la Limitation de Communication (CSLC)" et le "Tribunal de Grande Incurie de Brazzaville (TGI)", qui en veulent à mort à cet organe qui commence à en révéler trop, a résolu de le faire taire à tout jamais.

"3 mois de suspension d’abord, 6 mois ensuite, si à son retour sur le marché il n’a pas changé de ligne éditoriale, mieux s’il ne leur est pas totalement acquis, on le suspend de nouveau jusqu’à ce qu’il abdique ou disparaisse", tel est désormais le sort réservé à "La Voix du peuple" par les tyrans du Congo Brazzaville dont les représentants dans cette affaire sont Mathurin BAYI, président du tribunal de Grande Instance de Brazzaville et Philippe MVOUO, le nouveau président du Conseil supérieur de la liberté de communication, qui auraient désormais un grand rôle à jouer pour réduire le 4ème pouvoir aux diktats ou au silence.

Les enjeux politiques de demain qui se résument à l’entrée au gouvernement des enfants ou neveux du Chef de l’Etat, à l’arrivée de l’un d’eux à la tête de la magistrature suprême ou à la modification de la Constitution sont si énormes que le pouvoir dictatorial et marxiste-léniniste de Brazzaville, sous cape d’une démocratie déguisée et d’un certain pouvoir judiciaire aux ordres et corrompu, a décidé de museler les grandes gueules.

Pour ce faire, une politique de corruption et de récupération des leaders de l’opposition et des hommes politiques incontrôlés a vu le jour afin de les réduire au silence total lorsqu’ils n’ont pas adhéré aux réformes préconisées ajoutant ainsi à une majorité parlementaire acquise de façon frauduleuse et à côté, si besoin se fait sentir, existent d’autres décisions consistants à empoisonner, assassiner ou incarcérer des citoyens jugés encombrants.

Si malheureusement pour le pouvoir en place, incarné particulièrement par un clan d’Edou, en parallèle demeure une presse libre et dénonciatrice, ce sera un coup d’épée dans l’eau et une exposition non seulement à la vindicte nationale mais aussi internationale.

Il serait donc question, pendant cette longue période de toutes sortes de réformes qui font peur à SASSOU NGUESSO et dont-il ne connaît exactement pas l’issue - l’avenir du "Chemin d’Avenir" étant imprévisible -, d’affaiblir les organes de presse en leur recherchant des poux sur la tête. Ce qui sous-entend que laisser le champ libre au journal "La Voix du Peuple" et d’autres qui ont du toupet et qui de plus sont susceptibles de mettre sur table tous les dossiers à leur disposition dans cette période la plus sensible, serait commettre une grande bêtise, une erreur politique des plus graves.

Il faut trouver des prétextes, tout faire et tout mettre en jeu pour faire en sorte que ces organes n’exercent plus. C’est en cela que consiste la conspiration et le complot dont sont victimes la presse et certains journalistes congolais.

Ce qui choque tout autant dans cette affaire, c’est que d’autres organes de presse congolaise et confrères qui ne l’ont pas compris, sont instrumentalisés contre "La Voix du Peuple" en ouvrant leurs colonnes à des informations compromettant un confrère. Il n’y a rien d’honorable en cela.

En effet, c’est justement dans ces moments de pires difficultés que la presse devrait être solidaire en considérant que lorsqu’un organe est menacé, c’est la presse dans son ensemble qui l’est. Et, lorsqu’il est suspendu, c’est la liberté de toute la presse qui est remise en cause. Cette prise de position et collaboration devrait commencer par le refus de publier dans ses colonnes et de diffuser dans son média des sanctions du CSLC contre un autre confrère. Affaiblir un autre organe de presse c’est affaiblir la presse congolaise en général et s’affaiblir soi-même en particulier.

Sous d’autres cieux, la régulation des medias se fait par les hommes de la société civile. Quand bien même sa presse est plus osée que celle du Congo Brazzaville, au Cameroun par exemple c’est un prêtre qui a la charge de réguler les medias et aucun journal n’a jamais été sanctionné sinon conseillé au prix d’humiliations du régulateur lui-même au moyen de certains articles mis sur le marché.

Que dire de l’occident et notamment des Etats-Unis où la liberté d’expression a atteint un summum et où l’information peut exposer n’importe quelle personnalité en dévoilant parfois les détails les plus intimes de sa vie sans entraîner de censure.

Ce qui n’est pas le cas pour le Congo Brazzaville où le pouvoir en place désigne toujours comme régulateur un homme qui lui est acquis et dans le cas présent, un ancien ministre du gouvernement de SASSOU NGUESSO et membre actif du parti au pouvoir duquel il aurait dû démissionner avant sa prestation de serment.

Le Conseil supérieur de la liberté de communication qui devrait être en première lieue un instrument pédagogique et d’incitation des journalistes à la recherche et publication de toutes sortes d’informations, est devenu une censure, un instrument d’orientation, de contrôle et de musèlement de la liberté de l’information par le pouvoir de Brazzaville.

Monsieur Philippe MVOUO, membre du Comité central du P.C.T, étant acquis à une dynamique politique précise, est juge et partie et par conséquent ne peut garantir la liberté de communication. Quant à Mathurin BAYI qui a signé par effraction l’ordonnance administrative suspendant "La Voix du Peuple" pendant 6 mois pendant qu’il n’a que la gestion des affaires civiles, sortant ainsi du cadre de ses prérogatives pour s’approprier une compétence qui relève des première, deuxième et troisième chambres administratives de la Cour suprême, nous sommes en droit de remettre en cause ses capacités de magistrat.

Loin d’encourager l’exercice du 4ème pouvoir, l’un des représentants du 3ème pouvoir congolais, Mathurin BAYI en l’occurrence, est désormais engagé dans la lutte contre la liberté de la presse.  Si l’une des caractéristiques principales de la Démocratie est la liberté d’opinions qui incontestablement est incarnée par la presse, les opinions n’étant plus libres au Congo Brazzaville, c’est la Démocratie toute entière qui est menacée par le concours du pouvoir judiciaire qui en principe devrait encourager la liberté de communication.

Voilà pourquoi le Peuple congolais devrait faire preuve de plus de vigilance. Car en défendant notre liberté, c’est la démocratie chèrement acquise à la Conférence Nationale et le DROIT à la parole confisquées par le parti Etat et un certain clan qui ont pris le pauvre général d’armée Denis SASSOU NGUESSO en otage, qu’il défendra.

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 14:00

Le Commandant Henri SASSOU NGUESSO, le fils ainé du chef de l’Etat, écroué pendant 8 mois à la maison d’Arrêt de Brazzaville

Henri-sassouLors d’une de mes visites de la maison d’arrêt de Brazzaville au mois d’août, à mon grand étonnement, j’ai découvert comme autre prisonnier sans jugement, à coté du cas emblématique de monsieur Paul-Marie MPOUELE membre éminent et porte parole du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC), monsieur Henri SASSOU NGUESSO, fils du chef de l’Etat congolais Denis SASSOU NGUESSO, écroué dans cette prison sordide de la maison d’arrêt de Brazzaville pendant 8 mois.

En bon coureur de jupons, puisque tous ses rejetons sont nés hors mariage, réputé pour son goût immodéré de la gente féminine, monsieur Denis SASSOU NGUESSO alors instituteur dans le Niari avait conçu un enfant nommé Henri SASSOU NGUESSO ; enfant qu’il avait fini par reconnaître puisque nous avons été en possession de l’acte de reconnaissance de paternité signé de sa propre main ainsi que différents documents qui ne laissent aucun doute sur leurs liens.

Cependant, ce fils de président de la République qui vit effacé et que ce dernier a toujours eu du mal à présenter officiellement au peuple congolais, ne jouirait pas de son droit d’ainesse (car il se dit qu’il serait le tout premier de ses enfants).

En plus, il aurait été longtemps mis au placard par la présence de la toute-puissante fille du chef de l’Etat, la défunte Edith Lucie BONGO, laquelle d’après des indiscrétions, n’aimait jamais entendre parler de ce Henri prêt à lui ravir sa place, chasse gardée des ainés des SASSOU NGUESSO. En outre,, elle qui, de son vivant, avait contribué au rassemblement de tous les enfants SASSOU n’aurait jamais œuvré pour la reconnaissance de Henri SASSOU NGUESSO.

En conséquence, Henri SASSOU NGUESSO ne vit pas dignement sa vie d’enfant de président. Pour preuve, il était pendant 8 mois en prison à coté des prisonniers de droits commun et des prisonniers politiques qui étaient devenu par la force des choses ses compagnons, méconnu de bon nombre des congolais. Quant à sont train de vie, il est de très loin différent à ceux d’autres enfants SASSOU en l’occurrence Christel et Claudia SASSOU NGUESSO ou encore ceux des neveux comme Edgard NGUESSO, Jean Jacques BOUYA et le pseudo neveux Jean Dominique OKEMBA qui renie jusqu’à ce jour son rejeton, Marcellin KONDE OKEMBA.

Des faits reprochés à Henri SASSOU NGUESSO

On reprocherait au commandant Henri SASSOU NGUESSO l’usurpation de fonction à des fins de trafic d’influence. La photocopie d’une carte de visite portant son nom et le titre de secrétaire général de la police lui aurait été présentée lors de son interpellation.

Ce qui sous entend que ce dernier ce serait fait passer pour le secrétaire général de la police nationale. Mais ce qui cloche dans l’histoire c’est que ce fils du chef de l’Etat qui n’a d’ailleurs pas reconnu les faits ni la fameuse carte de visite n’aurait vu que la photocopie et non l’original de ladite pièce.

En plus il n’existe jusqu’à ce jour ni plaignant, ni de plainte confortant l’assertion selon laquelle il aurait utilisé ladite carte de visite pour traiter quoi que ce soit de louche.

Henri sassouDes questions se posent à ce jour : Si les crimes et les dégâts causés par cette photocopie de la carte de visite dans la République existent, pourquoi ne les révèlent-on pas, même à Henri SASSOU NGUESSO le présumé coupable rien que pour le confronté à ses méfaits ? Qui est donc celui qui a été surpris avec l’original ? Est il normal qu’un citoyen soit incarcéré de façon arbitraire, sans jugement à la maison d’arrêt de Brazzaville ?

Il se susurre à Brazzaville que c’est l’homme de main de Denis SASSOU NGUESSO, le contre amiral Jean Dominique OKEMBA qui serait une fois encore derrière cette arrestation du fils du chef de l’Etat congolais ; chose qui a amené un proche de Henri SASSOU NGUESSO à déclarer que : "décidément Jean Dominique OKEMBA a subjugué SASSOU puisque ce dernier le laisse même incarcéré ses propres enfants pour une histoire banale de carte de visite".

Henri SASSOU NGUESSO ne rencontrerait son père qu’à Oyo, à Brazzaville ; Jean Dominique OKEMBA lui barrerait le chemin. Son arrivée dans le sérail du pouvoir serait redouté même si beaucoup de ceux que nous avons interrogé nous dit que Henri SASSOU NGUESSO ne serait qu’un vulgaire escroc.

La leçon à retenir de l’arrestation de Henri SASSOU NGUESSO

On retiendra que Denis SASSOU NGUESSO, premier magistrat de la République, n’a pas de cœur pour épargner son propre fils, qui à longtemps souffert du manque d’amour paternel et maintenant se retrouve à la maison d’arrêt de Brazzaville. Cela remet en question le fait que le peuple congolais croit que ce chef de l’Etat peut le sauver et le délivrer de sa condition misérable, car une personne qui ne s’aime pas soi-même ne peut pas aimer les autres.

Serait-ce pour prouver que nul n’est impuni aux yeux de la loi que Denis SASSOU NGUESSO a laissé son propre fils en prison pendant 8 mois comme il ‘avait fait pour un fils de Maurice NGUESSO qu’il aurait même recommandé à l’exécution n’eût été le fait qu’aucun exécuteur de ce fils ne s’était présenté ?

Henri SASSOU NGUESSO aurait il commis plus de gaffes que d’autres enfants SASSOU pour ne citer que le cas légion de WAMBA SASSOU qui n’a jamais été incarcéré jusqu’à ce jour ?

Pourquoi en veut on donc à "du bonnet" comme le surnomme affectueusement ses proches ?  

Message de Détresse de Henri SASSOU NGUESSO au Peuple Congolais

J’ai été entendu, puis déposé la mise en liberté provisoire entre les mains du doyen des juges d’instruction. Depuis lors, monsieur le doyen des juges ne m’a jamais notifié l’ordonnance soit de maintient, soit de liberté provisoire alors qu’il y a un délai de cinq jours pour le faire à compter de la date de dépôt de la mise en liberté provisoire.

Cette attitude de monsieur le doyen des juges d’instruction dénote soit, la méconnaissance notoire des règles de procédure en matière de détention, soit la preuve de nuisance à la modeste personne que je suis.

Je ne comprends toujours pas, je tombe malade et désir me rendre à l’hôpital, pour donner son avis, mon juge d’instruction doit appelé quelque part. Je me demande s’il appel mon plaignant, or à ce que je sache, je n’en ai pas officiellement ; c’est quoi la fin ?

Curieusement il y a des gens qui, devant moi, obtiennent des permissions. Ce qui est encore curieux dans tout cela, c’est que lorsqu’il s’agit d’un problème qui me concerne, vrai ou faux, je ne suis jamais écouté. C’est toujours : "mettez le à la maison d’arrêt" sur instruction du haut sommet.

Au regard de tout ceci je me demande si je suis citoyen congolais ou pas. Mon plaignant c’est toujours le haut sommet qui ne vient jamais comparaitre avec moi. Même pour des raisons de santé je n’obtiens pas de permission. Finalement où sont les Droits de l’Homme dans ce pays ? Est ce que je suis condamné sans jugement ou c’est un plaisir pour certains de me voir à la maison d’arrêt ?

Comment alors que les congolaises et les congolais font des efforts pour bâtir un Etat de Droit dans notre pays, il y a des magistrats qui ne disent plus le Droit, se contentant de faire du zèle, à remplir la maison d’arrêt parfois pour des peccadilles.

Oh qu’est ce que je n’entends pas pendant mon séjour à la maison d’arrêt, j’espère que mes cris de détresse que je lance depuis ma cellule retiendront l’attention des magistrats, de nos autorités politiques pour mesurer l’état réel de notre justice, pourtant, comme l’a dit monsieur le président de la République lors de ses discours devant le Parlement réunis en congrès, je cite "(…), la justice est le pilier de nos institutions et le dernier rempart…"

PS : Nous avons appris récemment la relax sans jugement de monsieur Henri SASSOU NGUESSO

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 20:14

NON À UNE DYNASTIE À LA TÊTE DU MCDDI

guy brice parfait kolelasLes résultats définitifs des élections législatives du 15 juillet et 5 aout 2012 publiés par le ministre de l’intérieur Raymond Zéphirin MBOULOU le 07 aout 2012 laissent apparaitre un fort taux d’abstention malgré les milliards qui ont été déversés par les candidats du PCT et leurs acolytes pour battre campagne.

Les urnes ont donc été boudées par une population qui ne fait plus confiance à l’homme politique pour résoudre leurs problèmes. Les populations veulent des gouvernants qui font leur travail avec compétence et désintéressement et qui ont le souci prioritaire de servir l’intérêt général et non pas leurs intérêts personnels.

La seule base électorale qui s’est mobilisée est celle du PCT et le pourcentage de 15% est exactement le seuil maximum que peut atteindre la majorité présidentielle et ses acolytes si les élections étaient libres saines et transparentes.

Dans ce tourbillon de désaveu démocratique se trouve le MCDDI (Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral) qui a signé une alliance avec le PCT. Cette alliance qui s’apparente beaucoup plus a une compromission du MCDDI envers le PCT, n’a jamais été acceptée par la base électorale du parti qui n’a toujours pas pardonné à SASSOU NGUESSO le massacre qu’il a perpétré dans le pool en 1997 et 1998, les disparus du beach de 1999 et les nombreuses atrocités dans les pays de Mpangala (kindamba, vindza, mayama…) de 1999 à 2003.

Mais ce n’est pas seulement sur ce point que se marque une rupture. C’est aussi le principe directeur de l’idéal politique poursuivi par Bernard KOLELAS qui a, dans les faits, simultanément changé de nature.

Le MCDDI s’est donc retrouvé avec deux entités ; d’un coté les militants et sympathisants qui n’ont jamais compris le pourquoi et le fondement de cette alliance avec le PCT et de l’autre ceux qu’on pourraient qualifiés d’élites s’ils existent encore dans ce parti tant l’amateurisme est devenu la marque de fabrique des dirigeants du parti.

Regroupés au sein du BEN (Bureau Exécutif National) et du Comité National que coordonne GUY BRICE PARFAIT KOLELAS et dont les membres furent désignés en 2007 de manière stalinienne. Parfait KOLELAS, Hellot MATSON MAMPOUYA, Bernard TCHIBAMBELELA et toute leur bande ont choisi de respecter à la lettre la feuille de route établie et imposée par leur mentor qui est Denis SASSOU NGUESSO à savoir la destruction pur et simple du MCDDI.

Ils ne s’y sont pas pris autrement qu’en démobilisant et décourageant les cadres, les militants et les sympathisants du parti. Et, le coup de massue a été donné avant et pendant les élections législatives de 2012.

Guy Brice Parfait KOLELAS a donné le meilleur de ses capacités intellectuelles pour désorienter les cadres, les militants et les sympathisants du parti car, comment comprendre qu’il ait remplacé certains députés qui avaient un ancrage local par des inconnus et des politiciens inexpérimentés lors de la constitution de la liste des candidats du MCDDI.

C’est le cas dans la première circonscription de Bacongo, où Prosper BOUETOUBASSA communément appelé ya Bouet, membre du Bureau Exécutif National depuis la création du parti, 3epersonnalité dans l’ordre hiérarchique depuis 1995, chargé des finances du parti, ministre dans le dernier gouvernement de Pascal LISSOUBA en septembre 1997 dans lequel Bernard KOLELAS fut premier ministre a été remplacé par monsieur Gilbert MPASSI pour représenter le MCDDI.

Cette situation s’est apparentée à un règlement de compte car personne ne peut comprendre que le MCDDI puisse se passer d’un grand cadre comme Prosper BOUETOUBASSA qui a montré dans le passé, tant dans l’administration où il a occupé des hautes fonctions avec brio, que dans le parti où ses capacités intellectuelles et son attachement aux valeurs du parti étaient reconnus.

Guy Brice Parfait KOLELAS a voulu éliminer un membre du dernier cercle des hommes de confiance de son père pour qu’il règne en maitre tout seul. Il est connu de tous que Prosper BOUETOUBASSA a plus d’assise, de compétences et était plus respecté par Bernard KOLELAS que Guy Brice Parfait KOLELAS qui était pourtant le fils naturel.

Guy Brice Parfait KOLELAS a au moins réussi a faire sa loi puisqu’il a imposé la candidature de Monsieur Gilbert MPASSI, conseiller municipal et proche du quartier Nimbi ; ainsi, on peut se demander pourquoi Gilbert MPASSI a été préféré aux barons de la politique à Bacongo comme NKOUNKOU MAYOUYA et PAUL NDOUNA.

Les militants de cette circonscription auraient préféré un militant de la trempe de Patrick MPANDOU habitant le quartier 29 (le plus grand de cette circonscription) qui a grandi au sérail du parti et a un ancrage largement démontré pour avoir été successivement conseiller politique au cabinet de Paulin MAKAYA alors membre influent du bureau politique du parti et dirigé la jeunesse du parti du temps de la clandestinité entre 2002 et 2005 sous Jacques MAHOUKA et Mathieu EBOSSO.

Pas content de son sort, Prosper BOUETOUMOUSSA a préféré démissionner du parti et s’est présenté en candidat indépendant. Le MCDDI s’est donc retrouvé avec un candidat officiel et un dissident. Ce binôme a fait les affaires de Mme Fila LEMINA qui a remporté l’élection au deuxième tour alors qu’au premier tour elle n’avait obtenu que 719 voix contre 625 pour Mr MPASSI et plus de 400 voix pour Prosper BOUETOUBASSA.

Entre les deux tours Guy Brice Parfait KOLELAS n’a rien fait pour essayer de recoller les morceaux en demandant par exemple au candidat dissident d’apporter son soutien a celui arrivé au second tour. Le MCDDI a préféré négocier un accord avec l’UDR-Mwinda qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Un siège de député a donc été perdu dans une circonscription ou le MCDDI a toujours gagné au premier tour depuis 1992.

Dans la troisième circonscription de Makélékélé le député sortant Mr MOUHEKE a été remplacé par une candidate sans assise locale ; il s’est représenté en tant que candidat indépendant et c’est donc très logiquement que les deux candidats ont été éliminés dès le premier tour et on a vu le deuxième tour opposé un candidat du PRL Pierre BASSOUAMA au candidat du CDR Bonaventure BOUDZIKA. Guy Brice Parfait KOLELAS qui gère seul les finances du MCDDI reprocherait au député sortant sa main trop lourde quand il s’agissait de contribuer financièrement a la vie du parti ; ici aussi un siège de député a été perdu dans ce fief traditionnel ou le MCDDI a toujours gagné depuis 1992.

Dans la seule circonscription de Madibou rattachée avant le nouveau redécoupage électoral à Makélékélé, le député sortant Prosper DIATOULOU a lui aussi été écarté au profit de Antoine MALONGA. Fidel parmi les fidèles à Bernard BAKANA KOLELAS, Prosper DIATOULOU est le seul qui était resté avec Bernard KOLELAS lorsqu’il galérait à Bamako au Mali ; à l’époque, il n’ y avait autour de lui ni enfants ni famille et personne ne croyait à un possible retour de Bernard KOLELAS au Congo ; Guy Brice Parfait KOLELAS, Landry KOLELAS ainsi que Juste KOLELAS se la coulaient douce en France et aux Etats-Unis.

Prosper DIATOULOU et Bernard KOLELAS sont rentrés ensemble après le décès de Mme KOLELAS en 2005 ; Prosper DIATOULOU avait occupé juste après leur retour le poste de coordonnateur du parti avant que la fonction ne revienne à Guy Brice Parfait KOLELAS. Il est resté loyal à Bernard KOLELAS et resté Fidel à ses convictions, il faisait de l’ombre a Guy Brice Parfait KOLELAS et Hellot MAMPOUYA qui sont reconnus pour être des vrais nécessiteux prêts a tout pour brader le parti afin d’assurer leurs assurées.

Prosper DIATOULOU contrairement à  Prosper BOUETOUBASSA et à MOUHEKE, n’a pas démissionné du parti et ne s’est donc pas positionné entant qu’indépendant, malheureusement cela n’a pas suffit pour que le MCDDI l’emporte dans cette autre circonscription qui a toujours voté pour les candidats du MCDDI depuis 1992.

Le candidat du MCDDI, Jean MALONGA a donc été battu par Gabriel NOUNI BIZONZI un indépendant soutenu curieusement par le PCT parti pourtant allié du MCDDI

La désignation des candidats a parfois obéit a des professions de foi familiales des enfants KOLELAS car sur vingt neuf candidats que le MCDDI a présenté il y avait quatre enfants KOLELAS soit 13% de la liste des candidats dont un s’est subitement découvert les vertus de politiciens ; il s’agit de KOLELAS NTOUMI JUSTE.

Longtemps resté a l’étranger ou il était parti en 1993,  après que le ministre de l’éducation nationale de l’époque OUADIABANTOU membre du Bureau Exécutif National du MCDDI lui ait octroyé une bourse de l’Etat congolais de la Tunisie, à l’Angleterre avant d’atterrir aux Etats-Unis, il n’est revenu au Congo qu’après le décès de sa mère en 2005. Et, c’est lui qui a été parachuté pour porter les couleurs du MCDDI dans la deuxième circonscription de Bacongo et cela, malgré les mécontentements de la base de Bacongo qui ne voulait pas d’un autre KOLELAS et qui lui préférait un militant de base de Dahomey au nom de GODAR.

Hélas les militants ont été étonnés de constater que, Namo LOCKO conseiller spécial du ministre Hellot MAMPOUYA qui est connu dans le milieu de la jeunesse à Bacongo n’a pas été choisi alors qu’il pouvait mobiliser une base très importante auprès de la jeunesse.

De même pour Hervé MAHICKA, cadre du parti et conseiller en recrutement de Guy Brice Parfait KOLELAS et qui avait déjà manifester son intention de se présenter aux élections législatives à Bacongo. C’est aussi le cas pour Hervé BAZEBIZONZA un militant de la première heure du parti qui a assuré le rôle de suppléant depuis 1992. Il n’a pas cédé à la tentation de rejoindre le PCT pendant toute la période où Bernard KOLELAS et compagnies étaient en exil ; il est resté au parti et a lutté contre Michel MAMPOUYA lorsque celui-ci voulait s’accaparer des instances du parti.

C’est ainsi qu’il avait été membre du Bureau du Comité Provisoire de réconciliation dirigé par KIADI MBOUKOU et jacques MAHOUKA. Comment ne pas s’étonner que le MCDDI n’est pas choisi, Jean Marie BITOULOU alias ADAY directeur de cabinet politique de Guy Brice Parfait KOLELAS, comme candidat dans cette circonscription ou il habite et où il est très respecté et apprécié des militants et sympathisants du parti.

Tout cela ne vient qu’accréditer les informations qui circulent au ministère de la fonction publique selon lesquelles Guy Brice Parfait KOLELAS et son directeur de cabinet politique, qui serait en même temps directeur de la coopération à la fonction publique, travailleraient ensemble sans vraiment s’appréciés ; ce dernier qui serait en même temps secrétaire général du club les Bernardins (association dont le but est de promouvoir et de soutenir l’idéal politique de Bernard KOLELAS), très actif en France et connu pour sa franchise et ses capacités d’analyse était à tout point de vue mieux placé que Juste KOLELAS pour représenter les couleurs du MCDDI.

Ce proche de Come MANKASSA qui, en 2004, avait rencontré Bernard KOLELAS à Bamako au Mali alors en exil avant de devenir conseiller politique du Révérend Pasteur NTOUMI en 2005 gagnerait en notoriété en se démarquant de Guy Brice Parfait KOLELAS qui n’est plus que l’ombre de lui-même. 

Le parti a donc préféré, KOLELAS NTOUMI Juste, un inconnu sur la scène politique de Bacongo où il n’a jamais milité et où il n’a pas habité depuis 1993. Il lui manquait un ancrage local, les militants du MCDDI ne pouvaient pas se mobiliser dans ce contexte qui s’apparentait à un parachutage cumulé à une affiliation familiale. Il était devenu un KOLELAS de trop car si certains disent que c’est le meilleur des enfants KOLELAS en terme de moralité et de souci de la bonne marche du parti, se présenter aux élections législatives à Bacongo dans ces circonstances était une erreur grave étant donné le mécontentement de la base du parti par rapport au comportement de ses grands frères qui ne pensent qu’a leurs intérêts au détriment de celui des militants.

Il ne pouvait que subir le châtiment des urnes parce que LES MILITANTS NE VEULENT PAS D’UNE DYNASTIE AU MCDDI ; les résultats des urnes ont donné le score le plus humiliant de l’histoire du MCDDI puisqu’un fils de KOLELAS a été battu dès le premier tour dans un fief traditionnel du MCDDI. Au soir du 15 juillet 2012 il est arrivé en quatrième position avec 611 voix.

Dans la première circonscription de Makélékélé, un autre enfant KOLELAS était candidat et a été battu au deuxième tour, et pourtant tout s’annonçait comme une promenade de santé pour Landry KOLELAS dans cette circonscription où il fut élu en 2007 dès le premier tour, mais entre 2007 et 2012 beaucoup des choses ont changé :

-      KOLELASpère est décédé et le parti n’a plus de repères

-      Le PCT hégémonique est passé à la vitesse supérieure pour la destruction du MCDDI

-      Le MCDDI ne fonctionne plus et les militants désorientés, ne comprennent plus l’attitude des dirigeants du parti face à tout ce qui se passe au Congo.

Le MCDDI n’a rien dit sur les droits de l’homme au Congo pendant des années, sur le drame de MPILA du 04 mars 2012, sur l’arrestation arbitraire de Maître Hervé Ambroise MALONGA (les militants du MCDDI sont proches des thèses qu’il défend) et de Maître Gabriel HOMBESSA alors qu’on sait que le MCDDI avait pris position pour soutenir SASSOU NGUESSO dès le début de l’affaire des biens mal-acquis en organisant un grand meeting au palais du parlement.

Landry Eloge KOLELAS à une formation de comptable au même titre que son frère Guy Brice Parfait KOLELAS, les deux frères ont accaparés les fonctions les plus stratégiques au MCDDI pour mieux asservir et étouffés toutes les voix discordantes.

Cette défaite du MCDDI est un message clair envoyé par la base aux enfants KOLELAS car si pour KOLELAS NTOUMI Juste à Bacongo la victoire était difficile, Landry Eloge KOLELAS lui est un ancien en politique puisqu’il est membre du parti depuis les années 1990 et a occupé des hautes fonctions au sein de la JMCDDI depuis sa création. Il est celui qui a négocié avec son frère Guy Brice Parfait KOLELAS les accords secrets de Paris en 2005 après le décès de leur mère en octobre 2005.

C’est donc avec stupéfaction qu’il a appris les résultats au soir du 05 aout 2012 et pourtant il partait avec une avance de près de 750 voix c'est-à-dire 1720 voix pour Landry KOLELAS contre  974 voix pour François LOUSSAKOU candidat du rassemblement citoyen.

Surpris, choqué, très abattu et larmoyant en apprenant les résultats qui le donnaient battu, il est vite aller voir son grand frère de ministre Guy Brice Parfait KOLELAS pour qu’ils aillent ensemble voir Denis SASSOU NGUESSO afin que celui-ci fasse tout ce qui est en son pouvoir pour changer les résultats du vote en sa faveur mais, pour une fois, Guy Brice Parfait KOLELAS n’a pas voulu franchir ce palier et a donc fait comprendre à son frère qu’il ne pouvait pas cautionner de telles attitudes. Serait-ce à cause des positions qu’il avait défendu à Vindza contre Emmanuel YOKA qu’il n’a pas osé quémander l’inversion des résultats en faveur de son frère ? (Tout le monde sait que SASSOU NGUESSO est très rancunier et qu’il n’oublie rien).

A Goma tsétsé, KOLELAS MIAKONGO Théodorine arrivée en tête au premier tour avec un écart de plus de 900 voix a pu s’imposer au deuxième tour dans cette circonscription ou Bernard KOLELAS fut député en 2007 et où un candidat du MCDDI pouvait gagner sans  battre campagne.

Le changement dans cette circonscription c’est que Théodorine KOLELAS a été obligé de sortir des millions de francs CFA pour venir à bout d’une candidate indépendante NSONA BOKAMBA. Être en ballotage à Goma-Tsétsé lorsqu’on est du MCDDI et qu’on s’appelle KOLELAS montre à quel point les militants sont mécontents de la politique menée et soutenue par le parti.

A Kinkala, Guy Brice Parfait KOLELAS a été reconduit avec 54% dès le premier tour, loin de jouer au triomphalisme il sied de faire remarquer qu’en 2007 Guy Brice Parfait KOLELAS alors peu connu et disposant de peu de moyens avait été élu avec plus de 80% dans la même circonscription sans que des millions de francs Cfa soit déversés pour battre campagne.

Pour les élections du 15 juillet 2012 le coordonnateur du MCDDI a dû sortir des millions pour l’emporter dès le premier tour et, la différence entre les 80% et les 54% s’explique par une désorientation des militants mais aussi par un désaveu et une défiance des militants envers les dirigeants du parti.

Kinkala a toujours été un fief électoral très ancré pour le parti ; faire 54% dans cette circonscription alors qu’on est le premier responsable du parti est une crise de confiance qui doit fait réfléchir et pousser à une réorientation.

Le MCDDI est parti aux élections législatives sans message politique clair à l’échelle nationale, les militants ne savaient pas pourquoi il fallait voter le MCDDI et non le PCT ; nombreux sont les militants du parti qui ont opté pour le vote utile en votant dès le premier tour pour les candidats du PCT étant donné qu’ils ne voient plus de différence entre le MCDDI et son allié PCT qui au demeurant dispose de moyen financier important.

En plus le PCT n’a apporté aucun soutien aux candidats du MCDDI, bien au contraire il a tout fait pour l’anéantir et l’enfoncer. Dans tous les fiefs électoraux du MCDDI, le PCT a présenté des candidats contre ceux du MCDDI ; ALORS DE QUELLE ALLIANCE PARLE T-ON ?

A Makélékélé 1 au deuxième tour Landry KOLELAS s’est trouvé face à un candidat du RC soutenu fortement par le Maire de l’arrondissement Maurel KIHOUNZOU membre du PCT.

A Makélékélé 4 tout le monde sait que le député sortant MPANDOU Wilfrid a toujours été soutenu par le pouvoir de Brazzaville face à Hellot MAMPOUYA. Willy MATSANGA fait partie de la réserve militaire dont le pouvoir pourra se servir un jour ; il ne peut être lâché par le PCT qui l’entretien à cout des millions. C’est pour cela qu’il peut se permettre de menacer et d’intimider les militants du MCDDI qui soutiennent un candidat qui est aussi ministre de la république.

A Bacongo 1 le candidat du PCT, LOUNANA KOUTA éliminé au premier tour a apporté son soutien au candidat du rassemblement citoyen Mme FILA LEMINA.

A Bacongo 2 le candidat du MCDDI avait comme entre autres adversaires un candidat du PCT Gomez de MAKANDA et les deux n’ont eu que 4 voix de différence totalisant en tout 1226 voix à eux deux soit 300 voix de plus que le candidat du Rassemblement Citoyen.

S’il y avait une vraie alliance cela ne se serait pas produit et le candidat de l’alliance aurait eu des fortes chances d’être élu ; en plus les attaques les plus virulentes du candidat du PCT l’ont été à l’endroit du candidat du MCDDI.

A Madibou le candidat du MCDDI Jean MALONGA a été battu par BIZONZI NOUNI candidat indépendant soutenu par le PCT.

A Vindza le ministre YOKA Emmanuel avait parmi d’autres adversaires un candidat du MCDDI

A Mindouli le candidat du MCDDI monsieur MIASSOBA avait en face de lui Mme MOUGANY Adelaïde du PCT.

Comme on peut le constater l’alliance MCDDI–PCT ne tient pas. Le PCT se sert du MCDDI pour montrer surtout aux yeux de la communauté internationale que la majorité présidentielle est largement dominante dans le pays. Tout le monde le sait mais les dirigeants du MCDDI qui ne pensent qu’à leur ventre font comme s’ils ne le savaient pas.

Les militants viennent de trancher lors des ces législatives en sanctionnant certains candidats et en n’allant pas voter ; il est temps que les responsables politiques du parti membres du BEN ou du Comité National prennent leur responsabilité en exigeant le départ des enfants KOLELAS de la direction du parti et la tenue sans condition et dans un bref délai d’un Congrès Extraordinaire.

Les enfants KOLELAS sortiraient grandis en laissant le parti aux militants et ils honoreraient la mémoire de leur père qui en créant le MCDDI voulait se battre pour le bien être du peuple.

LE CONGO A BESOIN DU MCDDI, LE MCDDI A BESOIN DE RETROUVER SA BASE

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 13:55

Confusion inexcusable du ministre de la justice sur une disposition clé de la Constitution du 20 janvier 2002

Preuve confusionDu 30 novembre au 2 décembre 2010, s’était tenu à Pointe-Noire un colloque international sur le thème : Républiques et indépendances africaines 50 ans après : état des lieux et perspectives. Ce colloque avait été organisé par le Cercle Républicain pour l’Innovation Politique (CRIPOL) et le cabinet d’analyses géo-économique, géo-stratégique et géo-politique (Géo-écostrapol).

Dans le cadre de ce colloque, Monsieur Aimé-Emmanuel YOKA, en sa qualité de Président du CRIPOL, avait rédigé et publié un petit document de 22 pages intitulé Le Rêve Républicain.

A la page 11 de ce document, au paragraphe 2, le ministre de la justice, qui fut pourtant Président de la commission constitutionnelle, a fait une confusion inexcusable pour le juriste qu’il est.

En effet, la dernière phrase de ce paragraphe est ainsi rédigée : "La forme républicaine de l’Etat ne pouvant du reste faire l’objet d’aucune révision comme le précise si bien l’article 187 de la Constitution du 20 janvier 2002".

Il convient de rappeler au ministre de la justice que l’interdiction de toute révision constitutionnelle portant atteinte au caractère républicain de l’Etat est posée par l’article 185 alinéa 3 de Constitution en ces termes : "La forme républicaine, le caractère laïc de l’Etat, le nombre de mandats du Président de la République ainsi que les droits énoncés aux titres I et II ne peuvent faire l’objet de révision".

L’article 187 de la Constitution, que le ministre a cité à tort, dispose : "une loi organique fixe les conditions de révision de la Constitution".

Il est clair que l’article 187 cité par lui ne traite pas de l’interdiction d’une révision de la Constitution mais prévoit simplement l’adoption d’une loi organique portant procédure de révision de la Constitution. Une telle confusion, de sa part, ne peut être qu’inexcusable et ne mérite aucune indulgence de notre part.

Il n’est pas acceptable, en effet, qu’une haute autorité de l’Etat puisse ignorer ainsi superbement un article clé de la Constitution qui garantit le caractère républicain de l’Etat et l’alternance démocratique au pouvoir.

Il est d’ailleurs curieux que, dans son document, le ministre de la justice n’ait parlé que du caractère républicain de l’Etat et non pas de la limitation des mandats présidentiels qui est pourtant inhérente à la République. On comprend qu’il ait sciemment esquivé cette question sensible pour le pouvoir dont on connaît la peur car, en 2016, le Président de la République actuel finira avec son deuxième et dernier mandat et devra, en application des articles 57 et 185 alinéa 3 de  la   Constitution, quitter le pouvoir sans atermoiements ni tergiversations inutiles.

Pour revenir à la grave confusion du ministre de la justice, il est plus que temps pour qu’il détrompe toutes les personnes ayant reçu ce document qui avait été largement distribué lors du colloque. Il ne faudrait pas que ces personnes restent dans la croyance erronée que c’est l’article 187 de la Constitution qui préserve le caractère républicain de l’Etat, en interdisant toute révision portant atteinte audit caractère.

Il n’est pas sûr que le ministre de la justice soit le seul membre du gouvernement à ignorer ainsi gravement le contenu de notre loi fondamentale. Il faut donc envisager sérieusement d’organiser un séminaire pour le gouvernement à ce sujet car c’est une honte pour la République que ces hautes autorités, qui ont pris une part active à la rédaction de sa Constitution, soient encore ceux qui l’ignorent de cette manière inacceptable.

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 20:51

Le Congo a Besoin du MCDDI, le MCDDI a Besoin de Retrouver sa Base

mcddi

Depuis le retour au Congo du président fondateur, les cadres, militants et sympathisants attendaient de retrouver le MCDDI qu’ils avaient connu avant la guerre du 05 juin 1997 ; malheureusement la situation a évolué de pire en pire.

Les militants sont démobilisés et désorientés, aucune instance du parti ne fonctionne (pas de réunions du BEN et du Comité National). Le MCDDI est dirigé par SASSOU NGUESSO à travers les dirigeants du parti qui reçoivent des injonctions et des ordres. Trainé dans la boue le MCDDI s’est écarté de ce qui le caractérisait : la défense et l’amélioration des intérêts du peuple congolais.

Aujourd’hui, les résultats des récentes élections législatives montrent à quel point la stratégie adoptée par les responsables du parti conduit inexorablement le MCDDI vers le chaos (sept députés pour une assemblée qui en compte 139). Ces résultats sont le reflet d’une crise de confiance mieux, d’une rupture entre la base restée fidèle aux valeurs et aux idéaux du parti (la démocratie et le développement intégral) et la direction qui a perdu le sens de l’écoute, du dialogue et de l’analyse objective.

Cette situation catastrophique ne peut laisser indifférent les cadres, les militants et les sympathisants de la DIASPORA qui ont toujours portés leurs espérances vers le MCDDI pour la construction d’un Congo prospère et démocratique.

C’est ainsi que nous, cadres, militants et sympathisants du MCDDI de France, prenons dans un sursaut républicain la responsabilité de redynamiser et de revivifier notre meilleur outil qu’est le MCDDI pour que celui-ci renoue avec ses fondamentaux. Nul besoin de démissionner, de créer d’autres partis, des associations ou des cercles de réflexions car le meilleur ennemi du MCDDI est l’égo de ses cadres et la lâcheté de ses dirigeants qui ont abdiqués pour ne penser qu’à leur confort.

Nous demandons à tous les cadres, aux sympathisants, aux membres actuels et ceux ayant démissionnés parce que déçus par la trajectoire politique illisible prise par le parti de rester mobilisé pour amorcer le changement attendu. Une rencontre sera organisée très prochainement où chacun sera convié afin de définir des stratégies concrètes pour redynamiser et refonder le MCDDI autour de ses valeurs et de ses fondamentaux.

Le Congo a besoin du MCDDI, le MCDDI à besoin de retrouver sa base 

Taisons nos égos pour retrouver les idéaux de notre mouvement

Contact : zolacongo@yahoo.fr

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 13:25

Le ministre-menteur BOWAO, les généraux NDOLOU, MONDJO, DABIRA et cohorte ont comparu au tribunal

Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa)

4 mars 2012Jeudi 23 août 2012 au Palais de justice de Brazzaville, le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance, OKO-NGAKALA, a auditionné et confronté plusieurs personnes suspectes dans l’Affaire des explosions des munitions survenues le 4 mars dernier à l’ECRAMU (Mpila), dans la capitale congolaise.

Parmi ces suspects se trouvaient le général Charles Richard MONDJO, chef d’Etat–Major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), le général Norbert DABIRA, inspecteur général des FAC, l’ancien ministre délégué à la Défense, Yvon NDOLOU, et le ministre-menteur Charles Zacharie BOWAO, délégué à la Défense nationale.

L’on se souviendra, au passage, que M. BOWAO avait induit en erreur, le jour du drame, non seulement le Commandant suprême des FAC, ministre de la Défense nationale et président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, mais aussi le peuple congolais tout entier, pour avoir minimisé le nombre de morts, en indiquant qu’ils n’étaient que "4" au lieu de plus de 200 !!!

Ce jour–là, l’indignation était à son comble, au point que la nation tout entière avait réclamé sa démission immédiate du gouvernement, question de "l’éloigner de l’entourage du Chef de l’Etat où il fait ombrage", selon plusieurs observateurs.

Pour revenir à la journée du 23 août 2012, signalons qu’un fait curieux a été observé au Palais de justice. En effet, pendant que tout le monde avait aperçu les personnes interpellées dans le hall où elles attendaient d’être reçues dans le bureau du Doyen des juges, Charles Zacharie BOWAO n’était pas visible. Il était introuvable. "Mais, où est –il passé ?", s’est interrogé  le public.

Vérification faite, le ministre–menteur s’était terré dans le bureau des substituts du Procureur de la République (porte 16). Et il avait pris le soin de laisser surveiller l’entrée par ses gardes du corps. Comme s’il se trouvait dans son cabinet ministériel !

Et, du coup, les gardes du corps du fameux ministre délégué à la Défense nationale ont bloqué le passage aux usagers et autres visiteurs qui voulaient rencontrer les substituts du Procureur.

Cet excès de zèle, logiquement blâmable, est à mettre au passif du ministre – menteur et de ses lieutenants.

Chacun a fait sa déposition, mais les vrais responsables sont libres, à commencer par M. SASSOU NGUESSO

Lorsqu’est venu le temps de l’audition au bureau du Doyen des juges d’instruction, chaque personne concernée a fait sa déposition.

Pour le général DABIRA, par exemple, l’on se souviendra que bien avant le 4 mars 2012, il avait dressé son Rapport en attirant l’attention de sa hiérarchie sur le fait que les casernes étaient devenues vétustes, que les munitions et armes étaient mal entreposées, etc., et en suggérant leur déplacement hors de la ville.

L’on se souviendra aussi que le président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, avait laissé entendre, le jour du drame, que "l’ordre de délocaliser les casernes militaires avait été donné depuis deux ans et demi (soit depuis mi-2009) ; que le financement pour la construction de nouvelles casernes avait été débloqué ; que les entreprises chargées de les construire étaient identifiées ; que les sites devant accueillir ces nouvelles casernes avaient été choisis et que cette construction allait commencer en 2012".

Mais, plusieurs observateurs de la scène politique congolaise depuis la survenue du drame de Mpila, pensent que le président de la République dit une chose et son contraire, ou n’est pas convaincant dans ses déclarations ou dans son justificatif.

La preuve ? Son ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Gilbert ONDONGO, l’a contredit devant le Parlement, en affirmant que dans aucun budget de l’Etat depuis 2009, il ne figure une ligne correspondant à la construction de nouvelles casernes militaires ! Et puis, le démenti du ministre a été soutenu par Clément MIERASSA, président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), membre du Front des partis de l’Opposition congolaise (FPOC), au cours d’une récente conférence de presse.

De qui se moque-t-on ?

Du peuple souverain, bien sûr ! Mais le peuple n’en est pas dupe. Il a plutôt le sens du discernement. Pour établir les responsabilités des uns et des autres, le peuple ne passe pas par quatre chemins pour demander des réponses à ces quelques questions :

-      Où est passé cet argent dont parle M. SASSOU NGUESSO, puisqu’il ne se trouve pas au Trésor public d’après le ministre ONDONGO ?

-      S’il ne se trouve pas au Trésor, pourquoi ne le chercherait-on pas auprès de M. Jean Jacques BOUYA, ministre délégué général aux Grands Travaux, lui qui est compétent pour faire exécuter les marchés publics (comme les casernes militaires) dépassant 500 millions de Fcfa ?

-      Pourquoi le chef de l’Etat entretient-il un flou artistique autour du drame du 4 mars 2012 en évoquant le thèse d’un "complot" contre son régime, fomenté par quelques personnalités hostiles, alors que les auteurs du drame de Mpila sont connus ?

La chaîne des responsabilités

De l’avis du peuple, ces auteurs sont :

-      Le président de la République, qui a ordonné l’achat de ces armes et n’a pas suivi l’application de ses propres instructions depuis 2009 ;

-      Les personnes qui sont allées acheter ces armes et qui sont venues les entreposer à des endroits inappropriés. Notons, à ce sujet, que ces armes cohabitaient avec des engins appartenant aux entreprises de construction (comme SGE-C) qui utilisent de la dynamite pour concasser les pierres ;

-      Les hommes chargés de gérer les casernes militaires ;

-      Les spécialistes en armements, qui n’ont pas indiqué les précautions à prendre lorsqu’il s’agit de conserver des armes selon qu’elles sont vieilles ou neuves ;

-      Le CEMG que l’on veut disculper certainement au nom du principe "les loups qui ne se bouffent pas entre eux" (entendez par là, le juge et les suspects membres d’une même loge maçonnique).

Voici aujourd’hui cinq mois passés depuis la tragédie de Mpila. Et l’on en est encore à l’étape de l’instruction qui a tout l’air d’être une diversion. D’aucuns se demandent si le procès tant attendu sur les responsables des explosions du 4 mars ne va pas déboucher sur une parodie…

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Pendant que la grogne gagne les rangs des victimes du drame du 4 mars 2012, le général MOIGNY s’enferme dans son bureau

"Tous les cas se valent, le gouvernement traîne trop. Si rien n’est fait dans un délai raisonnable, nous prendrons d’autres dispositions. Au revoir les législatives, Adieu le 52ème anniversaire de l’indépendance de la République, revenons donc à nos moutons", dixit une victime en colère.

Depuis le 4 mars 2012 à ce jour, cinq mois se sont déjà écoulés, sans qu’aucun contact prometteur ne soit établi entre les familles sinistrées et le comité de crise commis à  la gestion des situations nées du drame de Mpila. L’ultime contact date depuis les obsèques des personnes décédées au cours de cette tragédie.

Le gouvernement peut se targuer d’avoir octroyé l’aide d’urgence qui, malheureusement à peine lancée,  a vécu le temps d’un feu de paille, avec toutes les difficultés auxquelles ce processus a été confronté. C’est un secret de polichinelle. La nonchalance du gouvernement doublée de l’incivisme et de la cupidité des agents du ministère des finances, qui, pour assouvir leurs appétits égoïstes -  disons-le sans sourciller - ont privilégié les pseudo-sinistrés au détriment des vrais, qui, depuis, vivotent encore sur le pavé.

Une jeune fille, la trentaine révolue, mère de deux enfants à sa charge et vendeuse au marché Ouenzé jusqu’au 4 mars 2012, amputée du pied gauche à hauteur de la cuisse, se dit indignée par l’attitude du gouvernement et de son chef SASSOU NGUESSO.

En effet, devenue inapte par la faute de ce gouvernement incapable d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, cette dame n’a reçu ni la fameuse allocation d’urgence de trois millions de francs CFA, ni l’aide des services sociaux, constituée d’un modique sac de riz de cinq kilogrammes et de quelques boîtes de tomate. Qui alors assurera sa pitance et celle de ses enfants ?

C’est à ce titre, qu’un comité informel, représentatif des mutilés, a improvisé une visite le jeudi 2 août 2012 à Brazzaville, au bureau du général MOIGNY, officier supérieur, responsable de la sécurité des sites des sinistrés pour aborder la question relative à leur prise en charge. Mais ce dernier s’est terré, comme un gamin, dans son luxueux bureau, esquivant les visiteurs en quête à la fois de la bonne information les concernant et de la suite donnée à cette crise.

Cette attitude que l’on pourrait qualifier de démissionnaire, sans être taxé de défenseur aveugle, n’est-elle pas une injure de la République aux sinistrés de la tragédie de Mpila ? Sinon, comment comprendre que le général MOIGNY puisse se comporter de cette manière, lui qui a bénéficié de la confiance du chef suprême des armées de notre pays, pour gérer une crise sans précédent ayant endeuillé plus de deux cent familles congolaises ?

Cette catastrophe, rappelons-le, a laissé derrière elle des orphelins, des veuves, des mutilés à vie. Le refus de général MOIGNY de recevoir ces sinistrés n’est-il pas un affront ? Alors que certaines fondations telles que Congo-Assistance s’attèlent à résoudre, tant soit peu, ces cas extrêmes aux côtés d’autres organismes caritatifs, la cadence ne semble pas être relayée par certaines personnalités, à l’image du général MOIGNY qui, après avoir fait la cuisine au beurre avec des primes perçues, dit-on, ne veulent plus rien entendre, encore moins communiquer avec les sinistrés.

Elles ignorent l’importance du dialogue, véritable antidote de la rumeur. Il faut peut-être rappeler au général MOIGNY que la communication est une arme sûre pour combattre l’intox et la manipulation.  Le mutisme dont a fait montre ce général, faucon du régime SASSOU, avant la célébration à Kinkala dans le Pool du 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo, constitue une véritable raillerie  à l’égard de ces personnes meurtries par ce drame.

Deux d’entre elles ont rappelé : "Si rien n’est fait dans un délai bref, nous prendront des contacts avec d’autres ONG des droits de l’homme à l’étranger, qui porteront plainte à notre profit contre l’Etat congolais, responsable présumé de notre situation. Comme notre justice pue, nous irons ailleurs".

N’est-ce pas là, après les affaires aux nombreux rebondissements comme les disparus du Beach et les biens mal acquis, une autre épine dans le pied de SASSOU NGUESSO ? Visiblement, les nuages s’amoncellent au-dessus du toit du palais présidentiel du plateau.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 20:44

La Lettre du Continent N°641 du 30 Aout 2012

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Forbes Afrique ou Forbes SASSOU ?

sassou_demon.JPGLancée à Brazzaville devant un parterre de personnalités ambiancé par la journaliste française Christine OCKRENT, la version africaine de Forbes s'apparente pour l'instant à une version congolo-congolaise du mensuel américain.

Portée par une maquette sur papier glacé, la première édition de Forbes Afrique (août-septembre) sent bon l'outil de communication à la gloire de Denis SASSOU NGUESSO. Un de plus...

L'ours de la revue en dit d'ailleurs long sur sa ligne éditoriale. Nommé en juillet, le PDG Lucien EBATA a travaillé, par le passé, à la direction du protocole national congolais lorsque ce département de la présidence était géré par Bonaventure ENGOBO et Michel ONDAYE, tous deux récemment remerciés car critiqués dans la gestion de certains fonds publics.

Mbochi originaire d’Ollombo, Lucien EBATA est surtout l’homme d’affaires qui grimpe dans l'entourage du chef, ce dernier cherchant à rééquilibrer les rapports entre les Mbochis d’Ollombo et ceux d’Oyo-Edou, son fief natal. A la tête de sa société de trading Orion Oil, basée à Kinshasa, Lucien EBATA s'est vu octroyer en mai deux cargaisons de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), qu'il a revendues au géant anglo-néerlandais Royal Dutch/Shell.

Le lobby de Brazzaville pour ce premier numéro n'étonne donc qu'à moitié. Entre les portraits (Yves-Michel FOTSO, Aliko DANGOTE…) et les publicités de sociétés locales comme Congo Invest Consulting, l'unique publi-reportage consacre six belles pages au président congolais, maître de cérémonie pour le lancement du magazine, le 24 juillet à Brazzaville, devant de hautes personnalités politiques françaises venues en Airbus 319 VIP (LC nº640).

Modestement intitulé "Congo-Brazzaville : l'aube nouvelle", cette publicité alterne, comme il se doit, propos dithyrambiques envers SASSOU NGUESSO et constats édifiants. Exemple : "De retour aux affaires depuis 1997, Denis SASSOU NGUESSO a travaillé essentiellement à redonner l'espoir de vivre à ses quelque 3 millions et demi de compatriotes". Abandonnées à leur sort, les victimes des explosions du 4 mars ont effectivement pu s'en rendre compte…

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SNPC : promotions post-législatives

Conforté par la récente parodie de législatives, le président Denis SASSOU NGUESSO a procédé à quelques changements au sein de la SNPC.

En attendant un remaniement ministériel annoncé à la rentrée, Denis SASSOU NGUESSO a quitté Brazzaville, le 18 août, juste après la célébration du 52e anniversaire de l’indépendance, pour Malaga (Espagne), où il doit séjourner une vingtaine de jours pour des vacances médicalisées.

Au lendemain des élections législatives très largement remportées par le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), le chef de l'Etat a remanié l’organigramme de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) dans la perspective du départ de son fils Denis Christel SASSOU NGUESSO, dit "Kiki", chargé du trading au sein de la société publique, après sa victoire au scrutin législatif à Oyo par 100% des voix (LC nº640).

Proche du fils du chef de l'Etat, Hugues BOUYA, ex-cadre de la Banque commerciale internationale (BCI) à Brazzaville, devient le nouveau directeur financier de la société pétrolière. D'ethnie mbochi comme SASSOU NGUESSO, il succède à Jean-Jacques MAKAYA qui rejoint la Congolaise de raffinage (Coraf) en tant que directeur administratif et financier à la place d’Alain OKOÏ, le frère aîné du général Guy OKOÏ, lui-même annoncé comme le futur chef d’état-major des Forces armées congolaises (FAC). Pour sa part, Alain OKOÏ remplace Hilarion BOUNSANA à la tête d'une filiale de la SNPC, la société Ilogs.

Poste stratégique nouvellement créé au sein de la société nationale, la direction des approvisionnements est confiée à Christian IBATA. Originaire du département de la Cuvette (Nord), ce dernier est proche de Claudia SASSOU NGUESSO, chargée des relations publiques de son père et nouvellement élue députée à Talangaï, dans le 6e arr. de Brazzaville.

BLAISE ELENGA (Eminence conseils) : Conseiller juridique au sein de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) jusqu'en 2011, avant d'être chargé de la distribution, Blaise ELENGA, 52 ans, devrait quitter la compagnie pour diriger, fin 2012, Eminence conseils. Créé par son frère cadet, l'avocat Anatole ELENGA, ce cabinet basé à Pointe-Noire devrait se spécialiser dans le secteur pétrolier.

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DEVINETTES

Hyper-ministre congolais en mission à Paris

Quelle fut la mission exacte que le délégué général congolais aux grands travaux avec rang de ministre, Jean-Jacques BOUYA, a effectuée à Paris, fin août, avant de voyager en Italie et en Turquie ?

Méfiances ministérielles au Congo Brazzaville

Pourquoi les ministres congolais originaires du Pool (Sud Congo), Claude Alphonse NSILOU (construction) et Parfait KOLELAS (fonction publique), n'ont-ils pas assisté au dîner dansant offert par le président Denis SASSOU NGUESSO le 15 août 2012, jour anniversaire de l'indépendance du Congo Brazzaville, à Kinkala, chef-lieu de ce département ?

Messe post-mortem à Brazza ?

L'Etat congolais va-t-il organiser - et prendre à sa charge - les obsèques des victimes des explosions du 4 mars, dont les dépouilles sont encore bien visibles dans deux containers frigorifiques toujours stationnés dans l'enceinte du CHU de Brazzaville ? Mystère…

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Afrique/France : Hollande rattrapé par la realpolitik africaine

François Hollande n'escamotera pas la situation des droits de l'homme au Congo Kinshasa lors de son déplacement à Kinshasa, du 12 au 14 octobre, pour le sommet de la francophonie. Sa visite souligne cependant les premières incohérences du PS en matière de politique africaine.

Posture diplomatique à géométrie variable : François Hollande, qui a ouvertement boycotté en juin l'Euro 2012 de football en Ukraine, au nom du respect des droits de l'homme, assistera au 14e Sommet de la francophonie organisé du 13 au 14 octobre à Kinshasa.

Des milliers de kilomètres séparent les deux pays, mais aucun en matière de libertés publiques. Outre la résurgence d'une rébellion dans l'Est, le chef de l'Etat français débarquera dans un Congo Kinshasa où - coïncidence avec la préparation du sommet ? - les exactions se multiplient depuis plusieurs semaines.

Le 28 juillet, le secrétaire général adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean-Marie Vianney KABUKANYI, a été enlevé avec son frère par des agents de l’Agence nationale de sécurité (ANR) et transféré dans les locaux de la Police d’intervention rapide.

Fin août, le même corps dévoué au président Joseph KABILA a encerclé les villas des principaux responsables de ce parti dirigé par Etienne TSHISEKEDI, qui considèrent "la venue des chefs d’Etat au Sommet de la francophonie comme un geste d’hostilité vis-à-vis du peuple congolais".

Ce n'est pas tout. Depuis sa disparition le 27 juin, l’ancien ministre des mines et président de la Démocratie chrétienne, Eugène DIOMI NDONGALA, proche de l'UDPS, n'a toujours donné aucun signe de vie.

Pour l’avocat George KAPIAMBA, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, la disparition de l'opposant vise précisément à le réduire au silence pendant les préparatifs du sommet.

Preuve de l'embarras et de la cacophonie sur ces questions au sein du Parti socialiste (PS) : le 27 août, le secrétaire national à la coopération et député des Français de l'étranger, Pouria AMIRSHAHI, a justifié mordicus le déplacement de François HOLLANDE sur son blog : "Pour défendre les principes de liberté et d'Etat de droit".

Un mois plus tôt pourtant, le 26 juillet 2012, un communiqué officiel du PS signé de Jean-Christophe CAMBADELIS, secrétaire national à l'international, conspuait la visite de deux anciens premiers ministres de Jacques Chirac à Brazzaville, "dans un pays classé à la 154e place sur 180 de l'indice de corruption de l'ONG Transparency International". Or, la RDC est située en 168e position. Cherchez l'erreur…

Cambadélis et la mémoire sélective sur la Françafrique

Secrétaire national du Parti socialiste (PS) chargé de l'Europe et de l'international, Jean-Christophe CAMBADELIS a commenté la visite de Jean-Pierre RAFFARIN et de Dominique de VILLEPIN, le 24 juillet 2012 à Brazzaville (LC nº640), en s'en prenant à la Françafrique.

Un communiqué au vitriol intitulé "Françafrique : à droite, on y croit encore" évoque "une visite inopportune dans un pays classé par Transparency International à la 154e place mondiale".

Question déplacement, le responsable du PS aurait-il oublié les voyages qu'il a effectués ces dernières années dans la Côte d'Ivoire de Laurent GBAGBO, pourtant formellement black-listé par son parti ? Le dernier en date, le 16 octobre 2010, s'est déroulé en pleine campagne présidentielle ivoirienne.

Jean-Christophe CAMBADELIS, faut-il le rappeler, est marié à Héloïse TARRAUD, directrice des relations extérieures de L'Alliance 7.

Cette fédération regroupe dix syndicats français de l'agro-alimentaire, parmi lesquels celui du chocolat et celui du café dont Héloïse TARRAUD est, par ailleurs, la directrice déléguée. Mais il n'y a bien évidemment aucun rapport avec les voyages de son époux chez le principal producteur africain de café-cacao…

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Medef

Le Medef et Denis SASSOU NGUESSO filent le parfait amour. Après la visite du président congolais en février à son siège parisien (LC nº629), l'organisation patronale française organise une mission d'hommes d'affaires du 24 au 27 septembre à Brazzaville et Pointe-Noire.

Comme il se doit, celle-ci sera pilotée par Patrick LUCAS, inusable président du comité Afrique du Medef. Les hommes d'affaires français prendront leurs appartements à l'Olympic Palace de la capitale congolaise après leur arrivée par le vol AF 896. Puis petit débriefing par l'ambassadeur de France, Jean-François VALETTE, et son conseiller économique Michel DHE.

La délégation s'entretiendra avec le président congolais le 25 septembre 2012 en fin de matinée, non sans avoir rencontré plusieurs ministres avant et après cet entretien.

Jean-Jacques BOUYA (grands travaux), Rodolphe ADADA (développement industriel), Adelaïde MOUGANY (PME-PMI), Claudine MOUNARI (commerce), Gilbert ONDONGO (finances) et Alain AKOUALA-ATIPAULT (zones économiques spéciales) sont déjà short-listés.

Le 26 septembre à midi : départ pour Pointe-Noire sur Boeing 737-300 d'Equatorial Congo Airlines. Cette compagnie est très bien placée sur la liste noire de l'Union européenne (UE), mais "l'assistance technique de ce vol est assurée par la Lufthansa" s'empresse de préciser le Medef dans son programme, dont La Lettre du Continent s'est procuré la copie. Rassurant ?

Après avoir rencontré les autorités portuaires et le secteur privé local, les patrons chouchoutés s'envoleront directement pour Paris depuis la capitale pétrolière. Cette fois-ci par vol AF 833 !

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Toyota veut s'offrir le joyau CFAO

Après l'acquisition début août d'un tiers du capital de CFAO, le japonais Toyota entend racheter l'ensemble du groupe basé à Sèvres, et historiquement présent en Afrique.

Quasiment passée inaperçue, l'opération bouscule sérieusement le landernau économique franco-africain. Le 2 août 2012, le groupe Toyota Tsusho Corp. (TTC) a acquis 29,8% du capital de CFAO. Cette prise de participation a été suivie, le 28 août 2012, par le dépôt d'une offre publique d'achat (OPA) amicale sur l'ensemble du capital.

Théoriquement, le seuil inférieur des 30% ne permet pas d'effectuer une telle opération. Mais TTC s'est assuré d'obtenir les quelque 12% du capital que l’ancien actionnaire principal, le groupe PPR de François PINAULT, avait conservé après l'introduction en Bourse de CFAO en 2009.

Au sein du conseil de surveillance de CFAO, qui doit se réunir le 4 septembre 2012, l'expectative est de rigueur. Sont surtout attendues les intentions stratégiques de TTC, qui doit déposer son offre argumentée devant l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’ici le 15 septembre 2012.

A supposer que les ambitions du groupe japonais se concrétisent, CFAO serait alors valorisé à plus de 2,3 milliards €. TTC serait déjà en terrain connu, étant le partenaire historique de CFAO, distributeur exclusif de cette marque dans une vingtaine de pays d'Afrique de l'Ouest/centrale et dans les DOM-TOM.

Reste à savoir si cette opération ne cache pas les velléités de Toyota de démembrer ultérieurement l'enseigne française pour ne conserver que la branche automobile, de loin la plus rentable.

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Non inclus dans ce numéro de la Lettre du Continent

Pilatus lâchée de toutes parts

Le PDG de la société Pilatus, Abbas YOUSSEF, n’arrive pas à payer à temps ses contractants en vue d’un forage en fin d’année. Par ailleurs, SPTEC, qui devait lui trouver des partenaires, aurait jeté l’éponge.

La société Pilatus, dirigée par Abbas YOUSSEF, opératrice du permis de Ngoki dans la région de la Cuvette au Congo Brazzaville, ne devrait pas pouvoir honorer sa promesse de forer avant la fin de l’année. Plusieurs sources au ministère du pétrole à Brazzaville font part de l’incapacité de Pilatus à payer les travaux de gros œuvre pour préparer ce puits.

D’à peine quelques centaines de milliers de dollars, ceux-ci sont indispensables pour que la société de forage puisse accéder à la zone. De même, l’impossibilité de décaisser une avance à la compagnie Caroil, approchée pour ce travail de forage, rend les cadres du ministère pessimistes. Or, en 2011, le ministre congolais du pétrole, André-Raphaël LOEMBA, avait conditionné le renouvellement du permis de Ngoki pour Pilatus à un forage en 2012. Abbas YOUSSEF aurait donc désormais le couteau sous la gorge et pourrait rapidement perdre sa licence.

De plus, le cabinet de consulting parisien SPTEC, mandaté en juin par Abbas YOUSSEF pour trouver des partenaires sur Ngoki (AEI nº680), aurait récemment dénoncé son contrat et ne travaillerait plus pour l’homme d’affaires émirati.

Si SPTEC, dirigé par l’ex-vice-président de Sonatrach, Mustapha FAÏD, n’a pas confirmé cette information, il semble bien que le nombre des soutiens de Pilatus s’amenuise à Brazzaville. De même, l’ex-PDG d’Elf, Loïk Le FLOCH-PRIGENT, qui a travaillé pour Pilatus avant de se brouiller avec Youssef, chercherait à reprendre le permis.

Le FLOCH-PRIGENT peut compter pour ce faire sur ses séjours réguliers dans le pays et sur sa proximité avec le président congolais Denis SASSOU-NGUESSO.

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Vente de Passeport à Brazzaville

Une décision du gouvernement de SASSOU NGUESSO Denis avait été promulguée instituant la délivrance sans frais du Passeport à tous les citoyens Congolais, depuis plus d'une année.

Mais, comme à la suite de toutes les décisions de SASSOU NGUESSO Denis qui a perdu le sens de toute réalité, un véritable commerce s'exerce au sein de la Direction Générale de l'Immigration.

En effet, il est courant de se présenter devant tout bureau des services de l'immigration et être reçu par les intermédiaires des Colonels desdits locaux en quête de clientèle ; chacun peut d’ailleurs vérifier ces faits à Brazzaville.

En fait, le passeport congolais n'est plus délivré depuis les demandes d'Avril 2012 pour deux raisons officielles :

-      Rupture de "Cartons" et,

-      Panne de l'imprimante centrale

Ainsi donc, ne peut se voir octroyer le passeport que le citoyens congolais disposant de la somme de 100.000 FCFA Et cela est presque officialisé et institué dans les officines de l'immigration.

Un Colonel aux caractéristiques physiques suivantes est particulièrement recommandé pour obtenir rapidement un passeport

-      Petite taille

-      Crane rasé ou chauve

-      Boiteux des membres inférieurs

Dans nos prochains post, nous diffuserons leurs noms ainsi que leurs caractéristiques physiques.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 21:56

LETTRE OUVERTE AUX CADRES, MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MCDDI

Par Hervé MOUNKALA MAHICKA (Membre)

CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCEE

mcddiLa débâcle de notre parti aux dernières élections me pousse à prendre la plume pour exprimer le désarroi qui saisit nos militants et sympathisants, les plus attachés à nos valeurs, à notre histoire et à notre combat pour un Congo meilleur. Cette défaite qui sonne comme la chronique d’une mort annoncée, décrie le paradoxe d’un parti pourtant assis sur une base forte et unanime dans ce qu’elle attend, mais qui, curieusement suit la voie du déclin que tout lui interdit.

J’invite les dirigeants et les membres du parti à rompre avec cette culture empruntée aux Diables-Noirs, qui consiste à analyser nos échecs en nous posant toujours en victimes. Car si nous avons perdu, c’est parce que nous n’avons pas été à la hauteur. Quand bien même le succès des autres tiendrait de la fraude, nous n’avons pas été assez bons pour les contrer, ce qui revient au même.

Je ne vais pas m’appesantir sur la critique, tant les maux sont connus : manque d’organisation du parti, stratégies obscures et empiriques, promotion des cadres par affinités subjectives, manque de formation politique, absence de démocratie, opportunisme, écuries aux ramifications douteuses …etc. Mais de tous ces maux, la rupture idéologique, physique et stratégique avec la base est le plus grave.

Nous nous sommes persuadés que l’électorat est un compte en banque, croissant paisiblement quoi qu’il arrive, et disponible en toute circonstance pour nous servir. Comme me disait un membre du Bureau exécutif national, "profitons du mythe de Bernard KOLELAS, on verra après". Eh ben l’après, nous y sommes ! 

LA REFONDATION

Sans détour, j’appelle à l’autodissolution de toutes les instances du parti. Une manière noble de reconnaitre et d’assumer l’échec. Assumant l’intérim de lui-même, le bureau exécutif national mettra en place un comité d’organisation du Congrès d’Ouverture et de Réunification du MCDDI.

L’ouverture signifie qu’une campagne d’adhésion massive et nationale, auprès des politiques et du peuple, précède ce congrès. La réunification, c’est de rappeler dans nos rangs ceux et celles qui ont partagé nos idéaux depuis le début ou les ont rejoints, mais hélas, qui par nos comportements autocratiques, par leur propre soif de pouvoir ou par des faits extérieurs, nous ont quitté, se sont démobilisés ou n’ont jamais pu être avec nous.

Nous créerons ainsi un grand parti national, dépassant les ambitions personnelles, claniques et tribales, pour l’intérêt collectif et les valeurs qui sont les nôtres, à savoir, la justice, l’égalité, la solidarité, la cohésion nationale, la paix, l’éthique et le développement intégral, telles que héritées de nos pères.

Quant aux partis qui n’auront pas pu fusionner avec nous mais partagent les mêmes valeurs et estiment que faire contrepoids au parti dominant qui concentre tous les pouvoirs sans contrepartie et sans contrôle est une nécessité vitale pour notre démocratie, le MCDDI doit proposer une nouvelle coalition politique, allant du fleuve à l’océan, conçue pour remporter tous les scrutins à venir et gouverner ensemble.

Il ne s’agit pas de chercher à nous constituer une cour de vassaux et de soumis, mais d’intégrer des alliés objectifs dans un espace démocratique, une force de proposition et d’alternance, en étant le fer de lance.

S’il est vrai que l’idée du congrès semble obtenir l’assentiment de tous, de la base au sommet, il convient de mettre en garde contre un congrès qui sera l’occasion d’exploser ce qui reste encore du MCDDI, pour diviser au profit du parti dominant dans la voie d’un monopartisme larvé.

C’est pourquoi, je convie le MCDDI à garder son coordonnateur comme chef, car il reste le meilleur gage de l’unité du parti. Notre vision de la refondation insiste sur l’élargissement de nos frontières, la participation des élites et la reconquête de la base.   

Par contre, il faut également stopper les mauvais calculs de ceux qui préparent un congrès réservé aux fidèles d’un clan, aux achetés et autres bénis oui-oui, rameutés pour acclamer des décisions préfabriquées qui trahissent nos idéaux et dans lesquels le peuple ne se reconnaitra pas. Il en est de même pour ceux qui militent pour organiser d’abord le congrès pour ne faire l’ouverture qu’ensuite, ou proposent des petits aménagements internes. Il sera sans conséquence sur la descente aux enfers du MCDDI qui ne s’en relèvera pas.

Le prétexte financier pour retarder ces assises n’a pas de place. Le MCDDI quand il agit dans l’intérêt partagé de tous, n’a pas besoin de climatiseurs pour fonctionner. Il peut organiser un congrès sous le manguier. Les vrais membres le savent, la foi et la flamme sont toujours là, mais ils ne sont pas sollicités.     

LE POSITIONNEMENT

Je crois avoir été le premier, dans un article retentissant, à avoir appelé publiquement le MCDDI à relancer l’alliance avec le PCT. C’était en novembre 2005. Le président Bernard KOLELAS m’avait alors longuement entretenu à Courbevoie en France, le mois suivant, pour exposer mes justifications. Après 5 ans de bilan, ce que j’en attendais a été atteint au plan national. La paix est acquise, la culture de la violence politique entre nos deux formations est désormais un passé pardonné.  

Hélas, au plan interne, le parti n’a pas su tirer profit de cette alliance. L’accalmie aurait dû permettre en effet au parti de se réorganiser et de se revitaliser. Ensuite, il était important que nos cadres s’habituent à la gestion des affaires publiques. Enfin, notre rôle dans la majorité aurait dû être de pondérer les excès de ce pouvoir.

Mais nous nous sommes tus, n’avons rien organisé et n’avons pas eu de participation significative dans la gestion du pays ce qui a fait s’éclipser les cadres. Nous avons eu deux ministres, un maire d’arrondissement et deux sous-préfets, pour le prix de notre âme, c’est bien maigre. Pas un ambassadeur, pas un seul directeur général, pas un président d’institution ou constitutionnelle et de commissions nationales, pas un préfet. Le parti n’a pas fait de campagne d’adhésion, et ne s’est pas démarqué. Pas même un siège digne de ce nom. Le PCT règne sans partage, jusqu’à consommer nos droits fondamentaux, hypothéquer l’avenir de nos richesses, et le MCDDI n’a même pas toussoter. Nous avons perdu ainsi notre différence et le respect tant de nos militants que de nos partenaires. Voilà pourquoi la base du MCDDI se considère toujours à l’opposition.

Pour y remédier, nous n’avons pas d’autre choix que de redevenir véritablement un parti démocratique voué à la défense des intérêts vitaux du peuple. C’est dans nos gènes.

Aujourd’hui encore, la plupart des militants et militantes restent persuadés que l’alliance réactivée en 2007 est nécessaire. Mais il faut clarifier notre champ, nous distinguer et faire participer les cadres et militants de manière démocratique.

LA PARTICIPATION AU GOUVERNEMENT

Face à l’imminence d’un remaniement gouvernemental, le MCDDI semble attendre les places que le PCT voudra bien ou pas lui accorder, selon la propre vision et stratégie du parti de Marien.

-      Est-ce là l’attitude d’un parti représentatif dans lequel des militants s’engagent en se sachant défendus ?

-      Où les cadres viennent en voulant participer à la gestion des affaires du pays ?

-      Que le peuple choisit en distinction d’un autre parti ?

-      Comment voulez-vous, lorsque nous nous comportons comme un parti d’obligés, un simple satellite du PCT, espérer le respect ?

-      Nous fera-t-on croire encore qu’une stratégie imparable se trouve cachée derrière cette tactique du "tout subir pour perdre aux élections suivantes" ?

Espérons fois-ci que tous avons su lire la maturité du peuple qui s’est manifestée par l’abstention massive et le vote sanction à notre encontre.

Si nous devons poursuivre notre participation au gouvernement, nous devons conclure avant la publication de la prochaine équipe, un accord de gestion commune. Un texte clair et précis qui prévoira notre quota au gouvernement, mais aussi aux autres fonctions civils importantes de l’Etat, sans chasse gardée au parti au pouvoir.

La liste de nos ministrables sera issue d’une concertation interne, et non au choix du PCT. Aussi, entre le président du Mouvement et le permanent, un des deux ne doit plus être membre du gouvernement, afin qu’il œuvre à temps plein pour le fonctionnement du parti et qu’il conserve la liberté d’opinion que la solidarité gouvernementale interdit.

Nous ne pouvons demeurer à la merci des calculs du PCT que nous accompagnons, et nourrir des ambitions nationales. S’ils font si bien, s’il n’y a rien à redire, si rien ne nous démarque, s’ils gèrent comme il se doit, pourquoi existons-nous ? Fondons-nous donc au PCT !

C’est cette confusion que nous avons offert à nos électeurs, si bien qu’ils ont voté PCT, indépendants ou des petits partis d’accompagnement du pouvoir. Nous devons en sortir. 

La baisse du nombre de nos parlementaires ne change rien à notre force et à notre potentiel de mobilisation qui demeure exceptionnelle, et le sera encore plus, si nous engageons les réformes nécessaires. 

LA CULTURE DEMOCRATIQUE

Je ne manquerai pas de relever, pour terminer, la responsabilité des cadres, militants et sympathisants du MCDDI qui pour avoir perdu l’esprit critique, le courage de la mobilisation et l’exigence des comptes, ont laissé chavirer le navire.  

La politique c’est l’exercice du débat public permanent. C’est une confrontation d’opinions, une démarcation ouverte des positions, un projet en construction perpétuelle qui doit être partagé et critiqué.   

Ce n’est pas une science mystique dont certains initiés seraient seuls habilités à en dessiner les contours, tandis que les autres seraient contraints aux murmures, à l’adhésion ou la démission. Lorsque tout se négocie en salon, ce n’est plus de la politique mais de l’affairisme. Quant à ceux qui ont peur de dire ce qu’ils pensent, ou qui ne supporte pas qu’on leur dise ce que l’on pense, ce sont des fourbes qui n’ont pas de place dans un projet en démocratie.

J’appelle tous les membres à exprimer leur adhésion à cette vision ou à présenter les leurs, ainsi que les différentes personnalités et partis politiques proches de nous de se saisir de cette occasion pour refonder la vie politique congolaise avec nous. 

Il nous faut rebondir vite, fort et large pour ne pas laisser se graver de manière irréversible l’image de perdants, d’impuissants et d’incapables que nous sommes entrain de donner. Entêtons-nous, et nous disparaitrons aussi sec.

Certains partis au Congo peuvent fonctionner sans base populaire. Ils tiennent grâce à l’argent, les armes ou la chefferie traditionnelle. Au MCDDI c’est le peuple qui nous justifie. Tachons de ne plus jamais l’oublier.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 23:57

Elections Législatives Controversées

Par Guy MAFIMBA MOTOKI (Membre)

Guy MafimbaLa démocratie est une construction inachevée certes, comme tout processus, elle doit se parfaire de jour en jour, d’année en année.

Cependant, une démocratie vivante, fiable et véritable requiert la participation, sinon la contribution pleine et entière de toutes les forces vives de la nation, telle qu’elles se présentent dans notre pays : les partis politiques dans leur rôle traditionnel de conquête de pouvoir, doivent y associer celui pédagogique des fondamentaux de la démocratie auprès de leurs sympathisants et militants ; les institutions républicaines, fer de lance d’un Etat juste et impartial, doivent se garder d’être au service d’un camp ou d’un parti politique ; les acteurs politiques, en majorité des éternels rentiers de l’Etat et de la République doivent être au service de l’intérêt général ; enfin, nos concitoyens appauvris à souhait, extenués dans leur grande majorité doivent garder leur discernement, bref, leur citoyenneté.

Tous ces préalables non requis, les législatives 2012 au Congo Brazzaville, encore une fois,  n’ont pas dérogées à la règle. Taux d’abstention record susceptible d’invalidation selon les normes internationales, dysfonctionnements et irrégularités criards voir indécents, achat massif des consciences, intimidations et pressions insidieuses de toutes sortes, débat de chiffonniers sinon défaite de la pensée, bref, "campagne de misère, misère de campagne" dixit M. Fumu FYLLA.

Grande est notre tentation, d’affirmer tel le politologue Philipe KANGA dans Radio-Brazzaville : "L’assemblée de demain sera celle des commerçants, des affairistes, des copains et des coquins et non une assemblée des hommes politiques…".

Alors, le risque est grand de voir transposer le débat public dans la rue, le peuple ayant fait le constat que leurs problématiques, leur quotidien, ne sont pas débattus ni dans les médias, ni les partis politiques, ni les associations, ni les églises et aujourd’hui dans l’hémicycle, espace par excellence du débat contradictoire.

Ainsi, en vingt ans d’expérience démocratique, le processus électoral au Congo Brazzaville, s’éloigne indiscutablement des standards internationaux en la matière, au risque de confiner notre pays dans le registre peu respectable de "démocratie bannière". Ce, malgré les progrès notables enregistrés depuis plus de dix ans dans certaines sphères de la gouvernance politique et économique.

N’en déplaise aux ‘’ayatollahs’’ de la pensée unique, aux courtisans et aux nervis, réfractaires à toute analyse critique, objective et prospective, la ‘’gouvernance par défi’’, est-ce l’approche optimale de conduire les hommes ? Défi à l’égard du souverain primaire, le peuple congolais !

N’est- il pas de notre devoir, intellectuels, cadres, société civile, patriotes, fils de ce pays tout simplement de s’interroger. Ou vas t- on ? Que voulons- nous ?

Face à ce non-sens historique, digne d’une ‘’démocratie bananière’’ qui ne dit pas son nom, la responsabilité n’est ni d’un homme ni de la majorité, ni de l’opposition, ni de nos concitoyens etc. ; la responsabilité est collective. Celle du RDD (Rassemblement pour la Démocratie et le Développement), notre parti doit être décryptée et assumée.

Il nous faut de ce fait, libérer la pensée, convoquer les intelligences ; bref, susciter un "big-bang intellectuel’’ afin de remettre sur les rails un processus démocratique irrationnel, cela va de la crédibilité de notre pays, de nos institutions et de notre intelligentsia. Parce que, faute de se doter des institutions crédibles et républicaines, le Congo Brazzaville marche à contre-courant de l’histoire en pérennisant  une gouvernance politique "des hommes forts" contraire à celle des "institutions fortes et crédibles", seul gage de développement et d’émergence économique tel que l’a brillamment développé, à l’endroit des pays africains, le Président Barak Obama en 2008 à Accra (Ghana).

Le RDD face à cette perspective sombre pour notre pays est appelé à prendre sa part de responsabilité comme parti de gouvernement. Hier, aux avant- postes du débat d’idées, toujours fidèle à ses options doctrinales durant les périodes les plus cruciales de l’histoire politique de notre pays, le RDD s’est peu à peu transformé en une mutuelle ethnocentrique. Sous l’instigation d’une minorité de cadres, sectaires, sclérosés et déphasés.

Le Secrétariat National, sa superstructure a fini par réduire le RDD en parti de salon, sans orientations politiques claires, sans vision, sans ambition et sans organisation efficiente. Pourtant, nos idées ont triomphé au Congo Brazzaville.

Le travail bien fait et l’excellence, valeurs d’identifications doctrinales de notre parti ont fait l’objet d’orientations programmatiques  lors du discours d’investiture, en aout 2009, du Chef de l’Etat, le Président Denis SASSOU NGUESSO en ces termes : "le Congo de la deuxième décennie du troisième millénaire sera ce que vous voudrez qu’il soit. De par votre comportement, votre intelligence et votre effort, vous engendrez ce nouveau Congo, havre de paix et prospérité pour tous… Convertissez-vous à la religion du travail bien fait. Visez tous et pour tout l’excellence. Jetez bas la médiocrité, la tricherie et toutes les antivaleurs".

Fruit de l’alliance PCT–RDD, le Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs censé être la vitrine du travail bien fait et l’excellence, s’illustre malheureusement par une série de contre–performances et une conjugaison d’anti–valeurs tant décriées par le chef de l’Etat. Management empirique et à vue, course à l’enrichissement facile et illicite, et j’en passe.

L’intégrité, le charisme et la vision du Président Jean Jacques YHOMBY OPANGO sont à ce titre pris à défaut, occasionnant de ce fait une réelle démobilisation et démissions de nos nombreux cadres,  militants et sympathisants.

Depuis trois ans, le RDD a tourné le dos au travail bien fait et à l’excellence. La réflexion continue, l’organisation, la proximité et la méritocratie qui jadis faisaient sa force ont laissé la place à l’arrogance et au sectarisme. Notre capacité à véhiculer des idées novatrices, à fédérer autour des valeurs cardinales d’une gestion étatique moderne et rigoureuse se sont peu a peu éloignées de nos préoccupations. Des calculs et  deals de bas étage, scellés pour des raisons obscures et inavouées sont en voie d’accélérer la disparition pure et simple du parti. L’intrigue et la calomnie gratuites, utilisées au sein du parti, par des nostalgiques staliniens ont amplifié l’hémorragie des cadres.

Enfin, que dire alors de notre contribution en tant que parti de la majorité, dérisoire en terme de capacité de mobilisation, elle est presque inexistante en terme d’idées et d’orientations programmatiques pour matérialiser l’idéal social-démocrate fondement de notre alliance avec le PCT.

Membre éminent de la majorité présidentielle, le RDD a renoncé à jouer sa partition et d’affirmer son identité et sa sensibilité fondées sur des valeurs cardinales telles : l’autorité de l’Etat, l’ordre et la discipline républicain, la justice sociale, la redistribution équitables des richesses nationales, le refus du repli identitaire etc. A cela il faut ajouter des problématiques conjoncturelles liées à une lutte acharnée contre l’immigration clandestine et sauvage, l’insalubrité etc. Toutes ces valeurs auxquelles se reconnaissent la majorité de nos compatriotes. 

Ceci est l’échec de la direction nationale du RDD, sourd aux appels et signaux alarmants du Président Jean Jacques YHOMBY OPANGO évoqués lors de son allocution célébrant le 20° anniversaire du parti et ceux plus récents des cadres signataires de "l’appel pour la convocation d’un comité directeur  extraordinaire du RDD".

L’heure est à la refondation. Refondation au sein du RDD, afin de lui restaurer ses lettres de noblesse comme parti démocratique, de masse et de gouvernement ; capable de contribuer a l’édification d’un Congo véritablement démocratique, juste et prospère. Vision et engagement pris au terme de la Conférence Nationale Souveraine.

Refondation dans notre pays, afin de renouer avec les mécanismes et les valeurs pluralistes véritables, la tentation étant grande à l’arbitraire, au monolithisme et à l’intolérance développés par une frange agissante de certains cadres du PCT.

Refondation afin d’éradiquer la fraude, la concussion, la corruption et l’impunité, tous ces anti–valeurs qui empoisonnent le sommeil du Président de la République et fragilisent dangereusement l’édifice national et l’ordre républicain.

Cette refondation que nous appelons de nos vœux a pour axiome la justice. Justice comme vertu, tel que exposé dans la "République du philosophe Platon" qui a fait l’objet d’un brillant mémoire soutenu par M. Michel BOUESSO à l’université Marien NGOUABI. Justice dont l’une des déclinaisons, est de garantir la bonne gouvernance, l’équilibre social et la stabilité de la cité. Ceci a toujours été la condition nécessaire d’harmonisation des rapports entre les hommes depuis l’antiquité.

En somme, nous, partis et acteurs politiques, société civile et citoyens sommes appelés à rejoindre M. Michel BOUESSO dans le vaste chantier intellectuel qu’il a initié, le souci majeur étant de proposer des pistes pour l’éradication de l’injustice généralisée qui sévit dans la société congolaise. Relai pris par l’ancien Ministre et philosophe Grégoire LEFOUOBA qui dans une tribune libre a appelé de ses vœux l’organisation d’une "réflexion nationale" sur les deux premières décennies de l’expérience démocratique. Nous nous inscrirons de ce fait dans la dynamique de Platon, philosophe grec qui, ayant vécu comme de nos jours dans un Etat caractérisé par l’injustice, l’arbitraire, l’impunité et la quête obsessionnelle du gain facile avait proposé des pistes de sortie heureuse.

Voila, la perspective d’engagement patriotique et citoyen pour la construction d’un vivre-ensemble fraternel et heureux auquel j’invite tous les congolais épris de justice, d’équité, de prospérité et de paix.

Ainsi, après vingt ans "d’illusion révolutionnaire et communiste" nous éviterons à notre peuple et notre pays des années "d’illusion démocratique".

N’est ce pas là l’hommage du vice républicain à la vertu républicaine ? La paix durable et l’avenir du Congo Brazzaville, notre cher et beau pays sont à ce prix.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 14:41

Firmin AYESSA, la main noire, se lamente et réclame vengeance à son ami Philippe MVOUO

La Voix du Peuple

Firmin-AyessaDans la dernière parution du journal "La Voix du Peuple", nous avons publié un article intitulé "Quand Firmin AYESSA déclare à Jean Baptiste ONDAYE : Si SASSOU est Dieu, je suis son ange et personne ne pourra nous séparer parce que SASSOU et moi avons des secrets".

Nous faisions état de la mésentente qui existerait entre ces deux proches du Chef de l’Etat, Firmin AYESSA et Jean Baptiste ONDAYE en l’occurrence, en ce qui concerne les rémunérations (indemnités, primes et autres) des fonctionnaires de la Présidence.

Jean Baptiste ONDAYE révolté par l’attitude de Firmin AYESSA

C’est un secret de polichinelle que le directeur de cabinet du Chef de l’Etat congolais est passé maître dans la brimade des fonctionnaires à la Présidence de la République et est réputé pour mettre des bâtons dans les roues de plusieurs personnes qui ont leurs dossiers sous différentes affaires au palais du peuple. Plusieurs témoignages existent.

De même, Il est incontestable que ce comportement déplaît à Jean Baptiste ONDAYE qui s’y oppose farouchement au point qu’autour des deux hommes, deux camps semblent avoir vu le jour à la présidence semblable au duel ADOUA/OKEMBA dans les services de sécurité.

Pour corroborer cette assertion, il y a très peu, d’après des indiscrétions, dans le cadre du suivi des travaux de la municipalisation du Pool, Firmin AYESSA aurait refusé de faire le déplacement à Kinkala parce que son secrétaire général s’y rendait également ! Un véritable bras de fer.

Lamentation de Firmin AYESSA

Cependant, étant donné que seule la vérité blesse, le "beau-père" de SASSOU aurait eu du mal à digérer les révélations publiques que nous avons faites sur les différends qu’il aurait avec ONDAYE sur la gestion des hommes. Ce dernier avait donc appelé la rédaction de "La Voix du Peuple", se lamentant et se décarcassant pour se justifier :

-       Vous savez qui vous appelle ?

-       Non !

-       C’est Firmin AYESSA

-        ..?

-       Est-ce que ça vous dit quelque chose ?

-       Bien sûr que oui.

-       Est-ce que je peux parler à votre Directeur ?

-       Non, il est en réunion de famille.

-       Comment je fais ? Parce que je tiens à lui parler.

-       Dans ce cas on vous donne son numéro personnel (à côté une voix chuchote : il ment c’est le Directeur lui-même !)

-       Allez-y

-       … 

Quelques temps après, monsieur Firmin AYESSA rappelle.

-       Je n’arrive toujours pas à joindre votre Directeur

-       Il n’a pas encore fini avec sa réunion, il est éteint. Le mieux serait donc de le rappeler dans 2h.

-       Je tenais à parler avec votre Directeur mais comme il est indisponible, je vais quand même vous dire que j’ai vu l’article que vous avez écrit sur moi ; ça m’a tellement fait mal que je n’ai pas pu le lire moi-même. Une personne l’a lu à ma place. Je n’ai pas le courage de le faire moi-même. Vraiment, jusqu’au moment où je vous parle, je n’ai plus la force (ce qui est normal Firmin, puisque la vérité désarme toujours). Je suis moi-même journaliste de formation, comment vous pouvez faire cela à votre confrère ? Vous ne le savez peut-être pas, nos plumes sont comme des couteaux qui peuvent blesser… Je ne ferais pas un droit de réponse ni ne porterais plainte contre vous…

Après une longue jérémiade que nous nous gardons de relater totalement, monsieur Firmin AYESSA a supplié la rédaction de ne parler de cette conversation à qui que ce soit. Chose que nous lui avons promise et étions prêt à taire mais sur laquelle nous sommes revenus dès lors qu’il a tiré les ficelles de notre suspension et, nous avons décidé de prendre au sérieux ces propos d’un congolais de la présidence de la République que nous mettons sous anonymat : "AYESSA, c’est un pauvre type".

Quand AYESSA réclame vengeance à Philippe MVOUO

Deux jours après son coup de fil, le Directeur général de "La Voix du Peuple" reçoit un appel téléphonique de Philippe Mvouo lui demandant de le rencontrer le lundi à 10h au secrétariat du Conseil supérieur de la liberté de communication "à papa Gaz".

A son arrivée, il avait été surpris d’être mis, après un bref exposé de Philippe MVOUO, à la disposition d’un huissier de justice des mains duquel il recevait une ordonnance de Justice signée de Mathurin BAYI accompagnée d’une délibération suspendant "La Voix du Peuple" pour six mois, allant du 10 mai au 9 novembre 2012 établie par l’ancien et illégal conseil supérieur dirigé par BANANGANZALA dont le mandat avait pris fin depuis 2009 !

Difficile à croire, mais dans l’ombre de l’application de cette ordonnance et de ladite délibération, se trouvait : Firmin AYESSA, appelé en secret à la présidence, La Main Noire.

Le Pot aux Roses se Révèle

Ne souhaitant pas que "La Voix du Peuple" soit en conflit avec Philippe MVOUO, comme elle l’a été avec Jacques BANANGANZALA, le Directeur avait tenu à s’entretenir en privé avec le nouveau président du conseil supérieur. Un rendez-vous avait donc été pris le même jour à son domicile.

Et c’est au cours de leur conversation autour de 15H que le pot aux roses s’était révélé. Prenant la parole, Philippe MVOUO se plaindra de ce qu’il ne s’attendait pas à être nommé au Conseil supérieur, une nomination qui apparaît comme sa mise à l’écart de la politique active du P.C.T. "La veille de ma nomination, c’est Firmin AYESSA qui m’a appelé pour me dire que demain un décret me nommant président du Conseil supérieur de la liberté de communication sera publié", avait-il affirmé.

"Justement, puisque vous parlez de Firmin AYESSA, je tenais à m’entretenir avec lui parce qu’il a appelé la rédaction pour un article le concernant au sujet duquel il comptait discuter avec moi. Mais, il l’a fait avec un numéro masqué et je ne peux en retour l’appeler", avait soutenu de son côté le Directeur Général. "J’ai aussi lu cet article dans lequel vous l’avez chosifié en disant : ¨Ce¨ Firmin AYESSA. Mais, ne t’en fait pas je vais gérer ça. AYESSA, c’est mon ami ; d’ailleurs tout à l’heure lorsque nous nous sommes séparés au secrétariat général du Conseil supérieur, je l’ai appelé ", rétorque Philippe MVOUO !

En vérité, après que le Directeur Général ait reçu la délibération et l’ordonnance qui suspend "La Voix du peuple", le nouveau président du CSCL avait aussitôt appelé Firmin AYESSA pour lui rendre compte de l’accomplissement de la mission qui lui avait été assignée. Philippe MVOUO serait l’ami d’AYESSA depuis 48 ans !

La stratégie MVOUO

"Sévir sur base de l’article compromettant Ayessa, non, ce serait attirer de plus belle l’attention de l’opinion nationale sur l’affaire Ayessa Firmin/Jean Baptiste Ondaye, le mieux serait d’exhumer une vieille affaire laissée par mon prédécesseur Bananganzala", aurait conclu Philippe MVOUO et ses techniciens.

En cela, un huissier de justice en la personne de Jean Claude OLOMBI, sous financement officieux d’AYESSA via le CSLC – soutiennent certaines langues revêches -, est saisi pour faire respecter à "La Voix du Peuple" une ordonnance managée par Jacques BANANGANZALA avant sa chute.

Cette recommandation aurait bien pu être remise aux calendes grecques si et seulement si le journal "La Voix du Peuple" n’avait publié un article compromettant Firmin AYESSA.

"Il faut vite faire de publier l’ordonnance par voie des medias", s’est dit également Philippe MVOUO sur un arrêté de Justice qui date du 25 Mai 2012 et une délibération du 10 mai qui n’ont été rendue publique que le 31 Juillet à la télévision nationale ! Pourquoi ne l’ont-ils jamais été entretemps et pourquoi seulement maintenant ? Au regard de ce qui précède, l’élément déclencheur ne nous est plus inconnu.

Philippe MVOUO n’a fait que renvoyer l’ascenseur à AYESSA

A vrai dire, Philippe MVOUO, resté longtemps sur le banc de touche des promotions politiques, n’a fait que renvoyer l’ascenseur à Firmin AYESSA. Cet ami de longue date qui a pesé de tout son poids pour obtenir du Chef de l’Etat qu’il soit de nouveau promu à un poste de responsabilité ! Voilà pourquoi il était bien informé sur le fait que MVOUO serait nommé. Ce dernier est donc redevable à AYESSA. A cet égard, la presse doit donc se méfier et ne pas parler d’AYESSA sinon…

Firmin AYESSA aurait des problèmes avec tout le monde

Pour plus d’éclaircissements, en journaliste de formation qu’il est, Firmin AYESSA avait obtenu l’aval du Président de la République pour faire des propositions sur les hommes qui devraient gérer le nouveau Conseil Supérieur de la Liberté de Communication.

C’est à ce titre, c’est-à-dire en faiseur de loi, qu’il s’était permis d’appeler le cabinet du ministre de la communication pour ordonner l’éviction de Georges EBOUE élu par la majorité des journalistes pour faire partie du CSLC. Ceci est un fait bien connu. Pour cela, Georges EBOUE lui en veut.

AYESSA se veut-il être un homme respectable ?

Au demeurant, comment concevoir qu’un homme qui se veut respectable et qui ne souhaite pas être la tête de turc des journaux, puisse user de sa position de beau-père et directeur de cabinet du Président de la République pour évincer certains citoyens et faire sanctionner dans ce pays un organe de presse sous prétexte que ce journal a écrit sur lui alors que cela a été fait pour la défense des intérêts d’une partie du Peuple exerçant à la Présidence de la République !

Finalement on peut parler de tout le monde au Congo y compris du Chef de l’Etat lui-même, mais pas de Firmin AYESSA qui se dit super-confident de SASSOU NGUESSO !

Pis encore, en ayant dans l’ombre tiré les ficelles de la suspension de "La Voix du Peuple", ce monsieur ne vient-il pas de montrer à la face du Peuple congolais combien il a un mauvais cœur et nuit aux autres citoyens dans cette République ?

Par ailleurs, il convient tout autant de dire, que finalement le philosophe Philippe MVOUO n’a rien compris du tout du principe de la séparation des pouvoirs chers à Montesquieu et de l’indépendance de l’institution qu’il incarne face à l’Exécutif congolais. Ainsi, en tant que membre du bureau politique du P.C.T, il semble avoir été délégué au Conseil supérieur, non pour la liberté de la presse mais pour son musèlement.

Comment concevoir qu’à priori, Philippe MVOUO qui, indirectement, est arrivé au Conseil supérieur parce que "La Voix du peuple" a fait le bruit autour de l’illégalité de Jacques BANANGANZALA puisse se retourner contre ce journal pour veiller à l’application d’une sanction de ses prédécesseurs illégaux ?

Si la délibération de BANANGANZALA est légale, ceci voudrait dire que ce dernier était également légitime. Pourquoi alors l’avoir demis pour le remplacer par MVOUO Philippe ?

Ceci n’est-il pas un mauvais départ pour ce dernier au Conseil supérieur de la liberté de communication ? Philippe MVOUO n’a-t-il été promu au Conseil supérieur que pour en ressortir moins glorieux, une façon pour ses amis du P.C.T de le couler politiquement ?

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Le Nouveau Président du CSLC a Décidé de Corrompre "La Voix du Peuple"

Philippe MvouoAprès la réception du Directeur Général de "La Voix du Peuple" à laquelle nous avons fait allusion dans ce journal, Philippe MVOUO avait sollicité une autre rencontre avec ce dernier de retour d’un voyage à Pointe-Noire.

Cette retrouvaille qui a eu lieu un dimanche s’était focalisée entre autres sur plusieurs propositions à l’endroit du Directeur Général. Philippe MVOUO s’était porté garant pour être un médiateur d’une part entre les autorités politiques et Guy Milex M’BONDZI, et d’autre part entre celui-ci et le Chef de l’Etat en particulier pour le rallier.

Cela se présente comme si le Directeur Général de "La Voix du Peuple" avait quelque chose contre les autorités si ce n’est le fait qu’il représente officiellement ce journal ! Après que MVOUO ait évoqué la pression qu’il reçoit venant d’en haut concernant "La Voix du Peuple" considérée comme être trop directe et faisant soi-disant atteinte à la vie privée du Chef de l’Etat, il a menacé le Directeur lui demandant de faire très attention de peur qu’il finisse comme Simplice ONGOUYA et Floribert CHEBEYA en R.D.C.

"Lorsque j’étais ministre de l’Energie (eau et courant), chaque matin j’étais à la Une du journal ¨l’Observateur¨. Mais aujourd’hui qu’est devenu celui qui l’éditait ? Floribert CHEBEYA était un défenseur du Peuple et des droits de l’homme. On l’a retrouvé un jour mort et sa famille est en exil...", aurait déclaré vertement Philippe MVOUO.

Ce dernier aurait ensuite proposé au Directeur de négocier avec le haut sommet afin de l’envoyer lui, sa femme et ses enfants en France comme il l’avait fait autrefois étant ministre pour un syndicaliste jugé trop activiste par le pouvoir. Au cas contraire, si cette proposition lui déplaisait, il négocierait pour que cette sanction soit réduite à 2 mois et trouverait une subvention financière pour ses projets ainsi que pour "La Voix du peuple", à condition que lors de sa prochaine parution il change la ligne éditoriale de ce journal.

"Lorsque ce journal sortira, il faut que les gens remarquent que ça a changé", avait soutenu Philippe MVOUO. "Maintenant si tu veux faire ton entrée en politique dis-le également pour qu’on étudie la façon dont tu feras cette entrée", avait-il poursuivi. Un parrainage en maçonnerie aurait été également à l’ordre du jour pour élever les enchères.

Tout ceci est relaté par nous, pour donner la preuve à l’opinion nationale et internationale que la suspension du Journal "La Voix du Peuple" relève d’une conspiration venue de la plus haute sphère étatique et non de la non-observance de la première suspension du Conseil supérieur de la liberté de communication que le sommet savait être illégale.

Elle est destinée à priver le Peuple des informations véhiculées par ce journal ou faire de "La Voix du Peuple" un journal de propagande. Ni plus, ni moins. Au détriment du Peuple, le pouvoir propose une certaine vie de qualité au Directeur Général. Et, c’est MVOUO Philippe, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, qui relaie cette proposition !

Voilà un homme chargé de réguler le quatrième pouvoir congolais, donc la presse, à garantir sa liberté, son indépendance et à veiller à ce qu’aucune information n’échappe au Peuple, qui se met par ailleurs à travailler à contre courant des missions qui incombent à la corporation qu’il régule et se met à censurer les articles.

En tous cas, Philippe MVOUO vient de rater son entrée au Conseil supérieur de la liberté de communication. Si nous étions dans des pays de grandes démocraties, sa démission aurait été réclamée par le Peuple et son administration ne lui obéirait plus. Le Chef de l’Etat, sa famille politique et biologique devraient être couverts de honte à son égard.

A la question au Directeur Général du journal "La Voix du Peuple" de savoir pourquoi il n’a pas saisi ces opportunités alléchantes, ce dernier à répondu : "On n’est important pour ceux qui nous dirigent que lorsqu’on représente une force. Et "La Voix du peuple", c’est notre force. Les gens comme MVOUO sont souvent de grands farceurs capables d’empocher l’argent du Chef en votre nom, et d’ailleurs qu’est-ce qui prouve qu’il est mandaté par le sommet. Et puis, lorsqu’on veut bien faire, on ne demande ni ne propose, on fait carrément. La preuve ne nous est-il pas donnée par le fait qu’il ait promis de nous soutenir au moment de la sanction faisant en sorte que nous ne mourrons pas de faim, a-t-il respecté cette promesse ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qui prouve que je ne deviendrais pas un exilé de plus au pays de monsieur Hollande pour ceux qui se diront : Pourquoi n’a-t-il pas accepté d’aller en France avec sa famille ? "         

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 13:08

M. Paul Marie MPOUELE

En détention préventive.

Maison d’Arrêt Brazzaville

 

REPUBLIQUE DU CONGO

Unité- Travail- Progrès

 

 

paul-marie mpoueleBrazzaville, le 10 aout 2012

 

                                                                          A              

Monsieur le Président de la Chambre

D’Accusation  Près  de la  Cour d’Appel de Brazzaville

 

Objet :Déni de justice

 

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous exposer les faits suivants :

Arrêté le 17 avril 2012 par les services de la police, j’ai été présenté devant le Procureur de la République le 24 avril 2012. Celui-ci m’a présenté devant le Doyen des juges d’instruction le même jour. Après une brève comparution, j’ai été placé à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. S’en étaient suivi une 2ème comparution et une confrontation avec mon accusateur.

Dans le même temps, j’ai sollicité des mises en liberté provisoire auxquelles le Doyen des juges ne donnait pas de suite. C’est à la 3ème demande que le juge avait émis un refus de ma mise en liberté provisoire. Cette ordonnance a fait de notre part l'objet d’un appel devant votre chambre depuis le 20 juillet 2012. Aux termes de l’article 181 du code de procédure pénale, votre chambre dispose de 48heures pour statuer sur cet appel. Malheureusement, je suis au regret de constater que ni le Président de la chambre d’accusation ni le Procureur Général près la Cour d’Appel, personne n’a fait enrôler l’affaire devant votre chambre pour que ma demande de mise en liberté soit examinée.

Cette attitude dénote un manque de considération de mon affaire par les magistrats et mieux, constitue incontestablement un déni de justice. Je suis père de famille (5 enfants) et suis régulièrement domicilié au B.043V SOPROGI-Mfilou, Brazzaville. Je suis notoirement connu dans la ville pour être Président du Parti du Peuple Congolais, PPC, et porte-parole de l’Opposition Congolaise. Bien plus, je suis malade et je ne bénéficie pas des soins appropriés à l’infirmerie de la Maison d’Arrêt, Journaliste indépendant, je nourrie ma famille à partir des piges publiées dans certains médias de la place.

Depuis mon incarcération celle-ci est abandonnée à son triste sort. Délinquant primaire, je suis aussi représenté par mes conseils régulièrement inscrits au barreau de Brazzaville.

Dans la l’attente que votre honneur retiendra une date pour l’examen de mon affaire, je vous prie de croire à ma parfaite considération.

----------------------------------------------------------------------

                                                    A

Monsieur le Président de la C.N.D.H

  Brazzaville

Objet :Requête

Monsieur  le Président,

J’ai l’honneur de porter à la connaissance de votre institution de mon arrestation par les services de Police, sur appel téléphonique du Colonel Antoine BOUITY, le 17 Avril 2012, présenté devant  le procureur de la République le 24 Avril, soit sept (7) jours de garde à vue contraire aux dispositions de l’article 48 du code de procédure pénale, puis auprès du Doyen des Juges d’instruction pour une briève audition par ses soins avant d’être placé  en détention préventive à la Maison d’Arrêt.

Deux autres comparutions s’ensuivront avant la confrontation avec mon accusateur. Il sied de rappeler que je suis poursuivi pour "menace de mort et injure" pour avoir expédié un message téléphonique ainsi libellé "lâche Officier, que  le Président démissionne dans 3 jours, sinon…. " suite à l’ampleur des dégâts de la catastrophe du 04 mars 2012 survenue à Mpila. Il me semble qu’après la confrontation cette instruction qui du reste, à tourner essentiellement autour de mes activités politiques et de mes rapports avec Mr. Mathias DZON ancien  Ministre et opposant congolais, cette instruction devrait être bouclée et le Doyen des juges prendrait soit une ordonnance de renvoi pour être présenté devant  un tribunal soit une ordonnance de non lieu. Rien n’a été fait. Dans le même temps, plusieurs demandes de mise en liberté provisoire ont été adressées au Doyen des Juges en vain malgré le délai de cinq (5) jours que fixe la loi au Juge pour y répondre.

Toutefois, une ordonnance de refus m’a été notifiée à la dernière demande de mise en liberté provisoire. Le même jour, c'est-à-dire, le 20 Juillet 2012, un acte d’appel de cette ordonnance a été déposé au greffe de la chambre d’accusation par nos soins.  

Au regard de l’article 181 du Code de Procédure Pénale, cette chambre dispose de 48heures. Malheureusement, ni le Président de la chambre, ni le Procureur Général ne se presse de fixer la date d’examen de cette affaire. Cette attitude  de dénote un mépris et constitue un déni de justice contre lequel j’élève une vive protestation.

En réalité, cette affaire a des relents d’intolérance politique ainsi que le témoignent les menaces proférées par une autorité  policière lors de ma garde à vue ; autorité policière qui me traitait de "Cocoye qu’ils avaient pourchassé en 1997" et annonçait que "j’allais pourrir en prison" en  refusant de travailler avec eux.

En effet, au regard de l’article 120 du CPP, ma détention préventive ne pouvait excéder 15 jours. De plus, ayant réfuté le chef de menace de mort que le Juge ne peut prouver pas cette phrase querellée, il apparait que l’injure  est une infraction de Police pour laquelle ma détention prolongée ici ne se justifie pas, selon les termes de l’article 376 du code pénale. Père de famille, cinq enfants, je suis régulièrement domicilié à Brazzaville et connu notoirement dans la  ville pour être Président du Parti du peuple Congolais PPC, et porte-parole de l’opposition.

En m’adressant à votre institution chargée de la défense et de la promotion des Droits humains, je sollicite votre implication pour la résolution de cette affaire.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

--------------------------------------------------- 

                                                     A

Monsieur l’Inspecteur Général des Juridictions et des services Judiciaires

Brazzaville

Objet :Requête

Monsieur  l’Inspecteur Général,

J’ai l’honneur de porter à la connaissance de votre institution de mon arrestation par les services de Police, sur appel téléphonique du Colonel Antoine BOUITY, le 17 Avril 2012, présenté devant  le procureur de la République le 24 Avril, soit sept (7) jours de garde à vue contraire aux dispositions de l’article 48 du code de procédure pénale, puis auprès du Doyen des Juges d’instruction pour une briève audition par ses soins avant d’être placé  en détention préventive à la Maison d’Arrêt.

Deux autres comparutions s’ensuivront avant la confrontation avec mon accusateur. Il sied de rappeler que je suis poursuivi pour « menace de mort et injure » pour avoir expédié un message téléphonique ainsi libellé « lâche Officier, que  le Président démissionne dans 3 jours, sinon…. » suite à l’ampleur des dégâts de la catastrophe du 04 mars 2012 survenue à Mpila. Il me semble qu’après la confrontation cette instruction qui du reste, à tourner essentiellement autour de mes activités politiques et de mes rapports avec Mr. Mathias DZON ancien  Ministre et opposant congolais, cette instruction devrait être bouclée et le Doyen des juges prendrait soit une ordonnance de renvoi pour être présenté devant  un tribunal soit une ordonnance de non lieu. Rien n’a été fait. Dans le même temps, plusieurs demandes de mise en liberté provisoire ont été adressées au Doyen des Juges en vain malgré le délai de cinq (5) jours que fixe la loi au Juge pour y répondre.

Toutefois, une ordonnance de refus m’a été notifiée à la dernière demande de mise en liberté provisoire. Le même jour, c'est-à-dire, le 20 Juillet, un acte d’appel de cette ordonnance a été déposé au greffe de la chambre d’accusation par nos soins. 

Au regard de l’article 181 du Code de Procédure Pénale, cette chambre dispose de 48heures. Malheureusement, ni le Président de la chambre, ni le Procureur Général ne se presse de fixer la date d’examen de cette affaire.

Cette attitude  de dénote un mépris et constitue un déni de justice contre lequel j’élève une vive protestation.

En réalité, cette affaire a des relents d’intolérance politique ainsi que le témoignent les menaces proférées par une autorité  policière lors de ma garde à vue ; autorité policière qui me traitait de ‘’Cocoye qu’ils avaient pourchassé en 1997’’ et  annonçait que ‘’j’allais pourrir en prison’’ en  refusant de travailler avec eux.

En effet, au regard de l’article 120 du CPP, ma détention préventive ne pouvait excéder 15 jours. De plus, ayant réfuté le chef de menace de mort que le Juge ne peut prouver pas cette phrase querellée, il apparait que l’injure  est une infraction de Police pour laquelle ma détention prolongée ici ne se justifie pas, selon les termes de l’article 376 du code pénale. Père de famille, cinq enfants, je suis régulièrement domicilié à Brazzaville et connu notoirement dans la  ville pour être Président du Parti du peuple Congolais PPC, et porte-parole de l’opposition.

En m’adressant à votre institution chargée de la défense et de la promotion des Droits humains, je sollicite votre implication pour la résolution de cette affaire.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

------------------------------------------------

A

Monsieur le Directeur  Exécutif de l’O.C.D.H                     Brazzaville

Objet :Requête

Monsieur  le Directeur,

J’ai l’honneur de porter à la connaissance de votre institution de mon arrestation par les services de Police, sur appel téléphonique du Colonel Antoine BOUITY, le 17 Avril 2012, présenté devant  le procureur de la République le 24 Avril, soit sept (7) jours de garde à vue contraire aux dispositions de l’article 48 du code de procédure pénale, puis auprès du Doyen des Juges d’instruction pour une brève audition par ses soins avant d’être placé  en détention préventive à la Maison d’Arrêt.

Deux autres comparutions s’ensuivront avant la confrontation avec mon accusateur. Il sied de rappeler que je suis poursuivi pour « menace de mort et injure » pour avoir expédié un message téléphonique ainsi libellé « lâche Officier, que  le Président démissionne dans 3 jours, sinon…. » suite à l’ampleur des dégâts de la catastrophe du 04 mars 2012 survenue à Mpila. Il me semble qu’après la confrontation cette instruction qui du reste, à tourner essentiellement autour de mes activités politiques et de mes rapports avec Mr. Mathias DZON ancien  Ministre et opposant congolais, cette instruction devrait être bouclée et le Doyen des juges prendrait soit une ordonnance de renvoi pour être présenté devant  un tribunal soit une ordonnance de non lieu. Rien n’a été fait. Dans le même temps, plusieurs demandes de mise en liberté provisoire ont été adressées au Doyen des Juges en vain malgré le délai de cinq (5) jours que fixe la loi au Juge pour y répondre.

Toutefois, une ordonnance de refus m’a été notifiée à la dernière demande de mise en liberté provisoire. Le même jour, c'est-à-dire, le 20 Juillet, un acte d’appel de cette ordonnance a été déposé au greffe de la chambre d’accusation par nos soins. 

Au regard de l’article 181 du Code de Procédure Pénale, cette chambre dispose de 48heures. Malheureusement, ni le Président de la chambre, ni le Procureur Général ne se presse de fixer la date d’examen de cette affair

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 14:12

 COUSSOUD MAVOUNGOU Martin alias "Kirikou 3 pommes"

Le Gangstérisme Electorale d’un ivrogne Membre du Gouvernement

 

Coussoud MavoungouDans les conditions de disfonctionnement généralisé et de non-respect de la loi électorale  qu’il a lui –même mis à jour, le régime de Denis SASSOU NGUESSO vient de favoriser la fraude électorale. Dans le cas d’espèce, "kirikou 3 pommes" aussi connu par l’appellation de Martin Parfait COUSSOUD MAVOUNGOU, aurait été élu à Mvouti 2, département du Kouilou.

La prétendue et frauduleuse élection de COUSSOUD MAVOUNGOU a été obtenue à la faveur d’une véritable mascarade. Les faits qui le justifient parlent d’eux-mêmes et sont révélateurs de la grande escroquerie dont le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU et ses mentors Denis SASSOU NGUESSO, Raymond Zéphirin MBOULOU et Fidèle DIMOU ont été les maîtres d’œuvre.

En cela d’ailleurs COUSSOUD MAVOUNGOU a toujours brillé depuis son enfance dans les différentes étapes de sa vie par l’opportunisme, la délation, le mensonge et le reniement de ses propres opinions.

L’on sait que tour à tour, "Kirikou 3 pommes" a été membre du RDPS, membre du Comité Central de l’UPADS, et aujourd’hui tristement célèbre et tonitruant membre du Bureau Politique du PCT, après avoir indignement flirté avec le RDD en quête de poste de Directeur Générale de la Marine Marchande du temps de Maître Jacques OKOKO, Ministre des transports sous la transition d’après la Conférence Nationale Souveraine.

Et voilà le monsieur que le régime de Brazzaville placera à l’Assemblée Nationale au nom des paisibles et loyales populations de Mvouti. Dieu seul sait si "Kirikou 3 pommes" ne pense pas déjà à quitter le PCT au cas où avec le cours de l’histoire du Congo Brazzaville, les choses venaient à changer demain.

"Kirikou 3 pommes"l’a déjà annoncé d’ailleurs qu’il ne sera jamais du coté des perdants au nom de sa logique politique qui est celle de demeurer un constant voyageur politique avec pour seul idéologie son ventre, à la recherche du bien-être et des honneurs quoi qu’en coûte sa dignité (s’il en a une).

Les faits ci-dessous décrits étayent ces éléments. A titre d’illustrations, voici un aspect de la manière dont COUSSOUD MAVOUNGOU a monté l’échafaudage de sa fraude électorale, en l’occurrence la composition des bureaux de vote dont il est demeuré maître de bout en bout avec la complicité du sous-préfet de Mvouti monsieur Dieudonné MBOUMBA.

Ci-dessous la liste des Présidents des bureaux de vote qui ont travaillé à la vraie fausse victoire de COUSSOUD MAVOUNGOU ainsi qu’en atteste l’arrêté préfectoral du 09 juillet 2012 portant nomination des membres des bureaux de vote dans le district Mvouti, il s’agit de :

Bureau de vote de Bilala 2 / CEG 1 :

-       Président : SAMBA Fidèle Arsène, chef de protocole du candidat COUSOUD MAVOUNGOU demeurant à Brazzaville

Bureau de vote de Bilala 2 / CEG 2 :

-       Président : LOEMBET Jean Baptiste, agent de la Marine Marchande demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilala 3 / CEG 1

-       Président : YEKE KOKOLO Jean Baptiste, membre du cabinet du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Brazzaville

Bureau de vote de Bilal 3 / CEG 2

-       Président : MOUSSOYI Jean, ami de monsieur COUSSOUD MAVOUNGOU

Bureau de vote de Bilala 4 / Ecole Primaire

-       Président : NSANA Jules, Fonds de garantie, recruté par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilala 5 / Ecole Primaire :

-       Président : MAKAYA Louis Marie, recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilala 2 / Ecole Primaire 2

-       Président : LOUBANZA Euloge, cousin germain du suppléant Nicaise MAKOSSO demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilinga 3 gare :

-       Président : BOMBET Vuclair, nouvellement recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Tchivala :

-       Président : LOEMBA Martin, Lieutenant de la Police membre du protocole du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Massabi :

-       Président : TATY NOTY Jean Pierre, sans qualification professionnelle, chargé des courses du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Banga :

-       Président : BOUYOU Alexandre, Directeur de la campagne du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, récemment nommé Directeur de l’administration, et des finances des gens de mer de la Marine Marchande, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Louvenza :

-       Président : MAKOSSO TOUAYA Elisabeth, ménagère, cousine et membre de la direction de la campagne du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Tsessi gare :

-       Président : MAVOUNGOU Charlotte, cousine du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Nzombo :

-       Président : BOUITY Antoine, sans qualification professionnelle, agent des courses du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Tsessi Village :

-       Président : NGOUMA Albert, nouvellement recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Nemba :

-       Président : MAVOUNGOU Alain, membre de la famille du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Ntaka :

-       Président : MOUANDA Noël, nouvellement recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU

Bureau de vote de Nkougni village :

-       Président : MAMBOU Honorine, belle sœur du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

On notera que les représentant du Ministère de l’intérieur et de la décentralisation dans ces bureaux de vote sont tous des proches du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU ; ils sont pour la plupart des paysans illettrés qui ne savent ni lire ni écrire ; il s’agit de :

-       MVOUMOU Martin, paysan, bureau de vote de Nkougni Village

-       SITOU Delphin, paysan, bureau de vote de Nkougni gare

-       MOUKASSA, chasseur, bureau de vote de Louvenza

-       PAKA Paul, chasseur, bureau de vote de Koko-Bola Massela

-       MAKIMANATA Edgard, Paysan, bureau de vote de Mongo-Loudi

-       NGOMA Célestin, enseignement rétribué par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU

-       NGOMA Jean Hilaire, oncle maternel et conseiller du candidat COUSSOU MAVOUNGOU

-       MAVOUNGOU Patrick, sans emploi, demeurant à Bilala

Dans ces conditions, on se demande pourquoi Jean Pierre DETCHISSAMBOU a t-il participé  à une élection dont les dés étaient pipés d’avance. Il a manifestement fait preuve d’une grande naïveté politique à moins qu’il soit un supplétif du Parti Congolais du Travail (le Parti Central des Truands).

-----------------------------------------------

Nous nous sommes procuré une copie de la plainte déposer contre le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU

Plainte contre le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU pour Enlèvement, Séquestration et Torture

A son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Coordonnateur du pôle de la Souveraineté, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains au Congo Brazzaville

Excellence Monsieur le Ministre d’Etat,

Nous avons l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre autorité dénoncer les faits dont nous avons été victimes de la part du Ministre délégué à la Marine Marchande en la personne de Monsieur Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU et les éléments de sa garde.

En effet, le 16 juillet 2012 au matin, le jour suivant le premier tour des élections législatives à Bilala, nous avons été enlevés, conduits et déposés au domicile du Ministre susnommé, ensuite séquestrés et battus par sa garde sur ses instructions et ce, en sa présence physique.

Monsieur le Ministre et sa garde nous reprochent de soutenir Monsieur Jean Pierre DE TCHISSAMBOU, l’un des trois (03) candidats de la deuxième circonscription électorale de Mvouti.

Ces faits ont été prémédités et pour cause, quelques jours auparavant, le Ministre Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU a laissé entendre à OUAMBA Félix, en tant que Président de la colonie Dondo de Bilala, qu’il n’est pas chez lui et qu’il le fera partir de Bilala le 16 juillet 2012, donc le lendemain des élections, en raison de son implication personnelle dans la campagne du candidat Jean Pierre DE TCHISSAMBOU et de son refus de ne lui avoir pas facilité le contact avec la dite colonie. C’est ce qu’il a réalisé sous une autre forme.

En passant… il n’est pas inutile de souligner que l’un de nous, notamment SOUMBOU BITCHELI l’avait aidé à bourrer les urnes lors des élections législatives de 2007. Cette fois ci, le refus opposé par le co-plaignant lui a couté l’enlèvement, la séquestration, la battue et l’humiliation.

D’ailleurs, il n’est pas étonnant de lire ce qui suit à la dernière page du procès verbale de constat d’huissier annexé à la présente plainte :

Mention :

Un habitant qui a requis l’anonymat nous a fait cette confidence : Décidément, le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU a accompli son vœu qu’il caressait tout au long des campagnes : celui de régler les comptes à 5 personnes à savoir :

-       SOUMBOU-BITCHELI François

-       OUAMBA Ferry

-       MOZELI

-       PELO Jean Aimé

-       MAVOUNGOU Jean Claude

En déclarant que rien ne m’arrivera car je suis le seul qui parle avec le Président Denis SASSOU NGUESSO

Ce constat d’Huissier est très éloquent en ce qu’il fait mention des témoignages sur les circonstances du traitement dégradant et inhumain qui nous a été administré par le Ministre Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU et sa garde.

Ils nous ont contraints de séjourner au Centre Hospitalier et Universitaire de Louandjili où nous avions été admis pour des soins ainsi qu’en témoignent les certificats médicaux joint à la plainte.

D’avance, nous vous remercions de la suite que vous donnerez à notre plainte

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, l’expression de notre profonde gratitude

 

SOUMBOU BITCHELI François

OUAMBA Félix

 

PS : Nous diffuserons prochainement le constat d’huissier qui fait mention des témoignages sur les circonstances du traitement dégradant et inhumain dont les victimes ont fait l’objet

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 21:16

Encore un Bulletin d’information sur le Congo de SASSOU

luvuentendu.jpgA défaut des réalisations concrètes, les autorités ne cessent de communiquer. Vient de voir le jour un nouveau bulletin d’informations que publient les "marabouts blancs" de SASSOU NGUESSO à Paris, notamment Jean-François JACQUET, ancien journaliste du journal Le Parisien. Le Bulletin nommé "CongoBrazzanews" est publié aux frais de la République et distribué gratuitement par voie électronique aux décideurs de ce monde.

Pierre AIM, l’homme des réseaux français en Afrique est aux commandes de ce bulletin publié en anglais et en français. Question de s'occuper depuis que son bienfaiteur Abdoulaye WADE est en retraite politique et, surtout, de reprendre du service au palais présidentiel à Brazzaville, occupé par Hubert PENDINO, Jean-Yves OLIVIER et Jean-Paul PIGASSE, les autres "marabouts blancs" de SASSOU NGUESSO, qui lui suggèrent avec insistance de faire un passage en force pour faire modifier la Constitution...

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ainsi que le révèle le dernier numéro, le secteur informel occupe 70% de jeunes congolais dépourvus d’emplois dans un eldorado pétrolier. Hallucinant !

On y découvre que faire évoluer le secteur de l’économie informelle serait une nécessité. Ce souci préoccuperait les autorités congolaises depuis longtemps. Dès 1986, le gouvernement avait créé un premier organisme : l’Agence nationale de l’artisanat, dont l’objectif n’était pas seulement de promouvoir le secteur informel, mais aussi la formation des différents acteurs…

On apprend également dans ce dernier numéro qu’il y aurait un rapprochement entre Brazzaville et Paris ; cette tendance serait étayer par la réception, le week-end dernier à Brazzaville, dans un cercle fermé, de Mathieu PIGASSE (banquier chez Lazard et coactionnaire du journal Le Monde), l’un des proches du président français, par Denis SASSOU NGUESSO. 
Parallèlement, une délégation de patrons français de Medef International – devant lesquels SASSOU NGUESSO, lors de son dernier voyage à Paris, avait exposé les atouts de son pays – sera reçue en septembre 2012 à Brazzaville. 
Objectif inavoué : évaluer sur place les possibilités d’investissements ou de partenariats. Il est vrai qu’au cours de ces dernières années, les Français n’ont pas fait preuve de beaucoup d’intérêt pour le Congo Brazzaville, pourtant plaque tournante de l’Afrique centrale.

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Les corrompus d’Ewo, les irrégularités de 2007 et de 2009 à l’ordre du jour du fiasco

Les législatives de la honte ont pondu des fraudes et des troubles graves

Par Térence LOMBISSA (Talassa)

Les différents couacs qui ont été constatés dans certaines localités sur toute l’étendue du territoire national pendant le déroulement du premier tour des élections législatives du 15 juillet 2012, n’étonnent pas beaucoup d’observateurs aguerris qui avaient déjà prophétisé cela. Avant leur organisation, nombreux sont nos compatriotes qui parlaient des législatives en trompe l’œil.

Aujourd’hui, le plus grand inconnu de ces élections législatives est le taux de participation qui, selon plusieurs sources concordantes, ne devrait pas dépasser le seuil de 30 %. Ce qui prouve à suffisance que ces législatives ont été largement boudées par les Congolais qui croient que la députation est devenu une source d’enrichissement pour beaucoup de politiciens aventuriers et véreux. Le deuxième tour de ces élections est prévu, le 29 juillet 2012.

De nombreux Congolais qui ne sont plus dupes, avaient la certitude que pendant les élections législatives du 15 juillet 2012, la corruption, l’achat des consciences, l’importation des électeurs, les tricheries et les fraudes allaient être au rendez-vous, avec le soutien de tous les truands qui veulent devenir, coûte que coûte, des députés à tous les prix, même du sang. Tous ces jusqu’auboutismes de tous les bords font semblant d’ignorer que ces pratiques infâmes et ignominieuses violent les textes fondamentaux régissant la République du Congo, et particulièrement la Constitution du 20 janvier 2002.

Ont-ils donc tort tous ceux qui, à quelques semaines de la tenue des législatives du 15 juillet 2012, se posaient la question de savoir si la signature le 28 juin 2012 à Brazzaville, du fameux code de bonne conduite par quelques dirigeants politiques qui étaient impliqués dans les législatives de juillet 2012, n’étaient pas un simple divertissement ?

Si réellement l’objectif de la signature de ce  fameux code de bonne conduite était d’inciter le pouvoir et son Parti congolais du travail (PCT) ou les leaders des partis affiliés à la mouvance présidentielle à garantir la tenue des élections justes, libres, transparents et sans heurts, le pari, comme on le voit, n’a pas été tenu puisque dans beaucoup de localités les législatives ont été troublées. N’en déplaise à tous les marchands d’illusion et les prestidigitateurs qui crient à hue et à dia qu’elles se sont déroulées normalement.

A Vindza, un district relevant du département du Pool, les législatives n’ont pas eu lieu à cause des mouvements de contestations ayant éclaté là-bas avant leur tenue. Le chef de district serait, dit-on, à l’origine de ces contestations puisqu’il voulait à tout prix favoriser les candidats du PCT et des partis appartenant à la majorité présidentielle, après avoir nommé dans les différents bureaux de vote des personnes facilement manipulables.

Le cas de Gamboma ne peut aussi être occulté parce qu’à ce niveau les manifestations de rue ont été plus violentes. D’après des témoins ayant requis l’anonymat, on aurait même saccagé le domicile du maire de cette communauté urbaine qui a été sauvé de justesse à la vindicte populaire. On aurait aussi enregistré des cas de contestations des populations à Kéllé dans le département de la Sangha.

A Pointe-Noire, dans certaines circonscriptions, les électeurs n’ont pas pu voter. C’est le cas à Loandjili et à Mpaka où les bureaux n’ayant pas fonctionné le 15 juillet 2012, ont été obligés d’ouvrir leurs portes le mardi 17 juillet 2012. A qui donc profite cette façon de faire idiote et odieuse qui n’honore guère notre pays ? On ne peut pas recommander, à un pouvoir comme celui de Brazzaville, la tenue des élections législatives transparentes, équitables, justes, sans lui imposer, comme sous d’autres cieux, certaines choses.

Qu’avaient-ils fait ces initiateurs de ce  fameux code de bonne conduite, ces donneurs de leçons de morale, ces prétendus pontifes de la démocratie pluraliste, quand des braves leaders politiques étaient en train de dénoncer urbi et orbi tous les jours les gonflements de listes électorales, tout en exigeant entre autres la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante et paritaire, l’adoption d’une loi électorale impartiale garantissant la transparence de toutes les opérations pré-électorales et électorales, la liberté des mouvements et la sécurité de tous les candidats, la définition consensuelle d’un corps électoral fiable au moyen d’un recensement administratif spécial, organisé d’accord parties, la proclamation des résultats sur site et leur publication à fur et à mesure sur Internet, circonscription par circonscription ?

Au regard de tous ces inconvénients, tout le monde était d’avance persuadé que la stricte application par les signataires, des engagements pris, n’allait pas se matérialiser sur le terrain le jour des élections, comme on le voit aujourd’hui. Toutes les officines des partis politiques, particulièrement ceux de la majorité présidentielle, avaient déjà inventé, avant les élections, des stratégies ignobles, ainsi que des manœuvres de corruption, de manipulations, de fraudes, de tricheries, d’achat des consciences, de détournements des deniers publics à des fins électorales, d’exportation des électeurs d’une circonscription à une autre, etc. Et les irréfragables preuves sont là aujourd’hui, têtues, comme les faits.

Dans cette optique, M. Mathias DZON, le leader de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN) et président de l’ARD et M. Clément MIERASSA, le président du Parti social démocrate congolais (PSDC), n’avaient-ils pas, à maintes reprises, prévenu les autorités congolaises que les élections du 15 juillet 2012, allaient être pires que les législatives de 2007 et les présidentielles de 2009 ? Mais qui les avaient écoutés ? Voilà pourquoi, ils plaidaient pour un vrai dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition afin de mettre en place des conditions déterminantes pour l’organisation d’élections libres, transparentes, justes et équitables.

Il s’agissait, selon les leaders de l’opposition congolaise, entre autres de l’adoption d’une loi électorale impartiale susceptible de garantir la transparence de toutes les opérations pré-électorales ; la liberté de mouvement et la sécurité de tous les candidats ; la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante et paritaire ; la définition consensuelle d’un corps électoral fiable au moyen d’un recensement administratif spécial organisé d’accord parties ; la réalisation d’un découpage électoral assis sur des standards internationaux , mais aussi la proclamation des résultats sur site et leur publication à fur et à mesure sur Internet, circonscription par circonscription.

Les faits étant têtus, la frange de l’opposition congolaise ayant pris part à la concertation d’Ewo ne donnent-ils pas maintenant raison aux leaders des formations politiques réunis au sein du FPOC qui avaient relevé que cette rencontre n’était que de la mascarade du fait de n’avoir abordé les questions de fond concernant  les élections législatives du 15 juillet 2012 prochain ?

La preuve, sa déclaration publiée le 2 juin 2012 à Brazzaville, par le Conseil des vice-présidents et signée par son permanent, M. Pascal GAMASSA, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) avait souligné que "les lois et les textes réglementaires pris par le gouvernement, en application des conclusions arrêtées à Ewo, étaient loin de l’esprit d’Ewo, qui, lui-même, est en deçà des standards internationaux africains en matière d’élections".

L’abstention record de plus de 70 %, vient, une fois de plus d’infliger un camouflet au régime tyrannique et despotique du Congo Brazzaville. Ceci témoigne indéniablement, de la part de nos compatriotes, d’une prise de conscience de la profonde crise socio-politico-économique dans laquelle se trouve plongée notre pays et surtout d’une contestation des velléités de confiscation du pouvoir par M. SASSOU NGUESSO.

Ainsi, le peuple Congolais vient d’exprimer de manière claire et démocratique un cinglant désaveu, sinon un rejet sans appel du pouvoir clanique et courtisan de M. SASSOU NGUESSO. Maintenant, il doit tirer les conséquences de ce nouveau fiasco populaire.

A bon entendeur salut. Pourvu qu’à l’issue de toutes ces chamailleries politiciennes que la paix, la sécurité des citoyens, leur libre circulation et leurs biens soient préservés. Et que les perdants et les gagnants fassent tous la paix des braves pour le plus grand intérêt de notre cher pays.

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Drame de Mpila : Premiers témoignages à la Barre

Le colonel Marcel NTSOUROU vient de confondre le gouvernement et Cie dans leurs mensonges

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA & Fall MESSIER ZHOZIER (Talassa)

Chassez la vérité avec une fourche, elle reviendra toujours au galop. C’est assurément cette irréfutable évidence qui est en train de se dévoiler pendant les différentes audiences organisées jusqu’à ce jour dans le cadre de l’affaire concernant Maîtres Ambroise Hervé MALONGA et son collègue Gabriel HOMBESSA. Voilà pourquoi, nombreux sont nos compatriotes qui ne cessent de penser que le ministère public et les avocats de l’Etat auraient encore bafouillé, à l’instruction puis à la barre du tribunal, le 12 juillet 2012 à Brazzaville, dans la démonstration des éléments constitutifs de l’infraction d’atteinte à la sureté dont ils sont accusés.  

Par conséquent, plusieurs praticiens du droit ont qualifié d’inopportun le énième rejet de la demande de mise en liberté provisoire par le président Gilles NGANGA, de la 3ème Chambre du tribunal correctionnel et le procureur de la république ESSAMY NGATSE qui seraient toujours placés le dos au mur.

Entendu que la prochaine audience liée à cette affaire a été fixée au 19 juillet 2012. Les épatants et  éloquents témoignages faits à la barre le 12 juillet 2012 par le couple NTSOUROU ont vraiment confondu le ministre Emmanuel YOKA et cohorte, éclairé certaines zones d’ombre, notamment sur la question de savoir si oui ou non la résidence officielle du colonel Marcel NTSOUROU est située dans un camp militaire ou une caserne.

A ce propos, en long et en large, le colonel Marcel NTSOUROU a expliqué à haute et intelligible voix, que son domicile officiel n’est pas situé dans le camp militaire puisque les maisons d’habitation composant ce soi-disant camp militaire, sont occupées par des militaires et leurs familles, des civils étrangers ou congolais.

Comme on le sait, a-t-il insisté, beaucoup de civils congolais y exercent leurs activités commerciales, en gérant des boutiques, par exemple, sans oublier les étrangers, notamment les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest, appelés couramment Ouestafs, qui y sont également installés.

Le cas le plus mirifique est celui de l’hôtel Panorama qui venait d’y être construit récemment, à partir duquel on a une vue très nette sur la résidence du général Norbert DABIRA. Selon lui, cette zone abrite, au su et au vu de tout le monde et particulièrement de toutes les hautes autorités militaires du pays, le cabinet d’études de Maître Modeste Moussa EWANGOYI et de nombreux "Nganda (Bars-restaurants)" gérés par les  épouses ou les parents des militaires qui ne sont pas astreints à des exigences de l’armée.

Le colonel Marcel NTSOUROU a aussi rappelé pour le plus grand intérêt de la 3ème Chambre du tribunal correctionnel, du procureur de la république, des avocats de l’Etat et de la défense, ainsi que de l’assistance, qu’une caserne est un site militaire où l’on trouve en permanence non pas des civils, fussent-ils des familles ou des parents militaires, mais plutôt des militaires en stationnement prêts à intervenir en cas de besoin, et des armes de guerre.

A cette occasion, il a clairement indiqué que les avocats, Ambroise Hervé MALONGA et Gabriel HOMBESSA ne s’étaient ni déguisés, ni dissimulés pour rentrer dans sa résidence lors de l’organisation de la conférence de presse, avant de souligner qu’on n’a pas aussi besoin d’une demande d’autorisation quelle qu’elle soit, pour y accéder. Ce qui signifie que les personnes qui rendent visite au couple NTSOUROU ne sont pas assujettis à une quelconque présentation de leur carte nationale d’identité.

Or, selon l’article 82 du code de procédure pénale, dans son alinéa 1, pour être poursuivi dans le cadre de l’atteinte à la sureté de l’Etat, il faut qu’il y ait des preuves probants sur certains éléments constitutifs qui sont le déguisement, la dissimulation et la non déclaration de l’identité. No comment ! Le couple NTSOUROU a été très constant dans les réponses aux questions qui leur ont été posées à l’audience du 12 juillet 2012.

Cette constance dont a fait montre le couple NTSOUROU pendant leur passage à la barre n’a pas manqué de dérouter les avocats de l’Etat, mais aussi le procureur de la république ESSAMY NGATSE qui avait sollicité de la part de la 3ème Chambre du tribunal correctionnel la comparution pour l’audience du 19 juillet 2012, en tant que témoins, du chef de la garnison militaire de Brazzaville et du colonelBOUITY, qui avait procédé à l’arrestation de Maître Ambroise Hervé MALONGA.

On a également épilogué sur l’infraction d’usurpation de titre d’avocat reproché à Maître MALONGA. Sur cette question, beaucoup d’eau a coulé sous le pont parce qu’il a été démontré par les avocats de la défense que Maître MALONGA, à l’instar d’autres avocats omis au tableau qui avaient exercé des voies de recours en annulation devant la Cour suprême assorties des requêtes de sursis à l’exécution, avait le droit de conserver sa qualité d’avocat et était habileté à exercer sa profession puisqu’il n’a jamais été interpellé avant son arrestation le 9 avril 2012 et son incarcération à la Maison d’arrêt de Brazzaville, ni par l’Ordre national des avocats du Congo, ni par le barreau de Brazzaville.

Après les démonstrations de toutes ces évidences, les avocats de la défense se sont interrogés pourquoi deux poids deux mesures ? Pendant qu’on s’acharne seulement contre Maître MALONGA, d’autres avocats omis au tableau et ayant exercé des voies de recours en annulation devant la Cour suprême assorties des requêtes de sursis à l’exécution, sont jusqu’à ce jour ni inquiets, ni inquiétés.

L’omission de Maître MALONGA au tableau est intervenue après la cessation de ses fonctions d’avocat de l’Etat. Il avait jugé injuste de s’acquitter de ses cotisations auprès des structures en charge de la gestion des avocats, ayant violé les dispositions qui recommandent qu’on ne puisse nommer un autre avocat de l’Etat que lorsque le prédécesseur aura perçu la totalité des arriérés qui lui sont dus. L’Etat congolais lui doit beaucoup d’argent qui ne lui a jamais été payé jusqu’à jours pour des raisons plus ou moins subjectives, a fait savoir Maître MALONGA devant la barre.

Il n’est pas moins important de rappeler que "les Principes de base relatifs au rôle du barreau", adoptés à la Havane à Cuba par le 8ème congrès  des Nations Unies pour la prévention du crime et le traitement des délinquants prévoient dans le Principe 16 que "les pouvoirs publics veillent à ce que les avocats puissent s’acquitter de toutes leurs fonctions professionnelles sans entrave, intimidation, harcèlement ni ingérence indue, …". Et au niveau du Principe 18, il est stipulé : "Les avocats ne doivent pas être assimilés à leurs clients ou à la cause de leurs clients du fait de l’exercice de leurs fonctions".

Qualifié, sans détour, de "danger public" par le procureur de la république ESSAMY NGATSE, à l’issue des interventions faites par les avocats de la défense afin que la mise en  liberté provisoire lui soit accordée, la demande formulée dans ce sens au profit du colonel Ferdinand MBAOU n’avait plus la chance d’aboutir. Et Comme on pouvait s’y attendre, c’est un refus catégorique qui avait été prononcé à cet effet par la 3ème Chambre du tribunal correctionnel.

Malgré le fait que cette affaire avait été jugée et que le colonel Ferdinand MBAOU avait été déclaré "non coupable des faits mis à sa charge, et, en conséquence, acquitté purement et simplement", le procureur de la république ESSAMY NGATSE et les avocats de l’Etat pensent, quant à eux, c’est pour tout autre chose qu’il est poursuivi actuellement. Ce qui, selon eux, n’a rien avoir avec le sacro-saint principe de l’autorité de la chose jugée.

Pourtant "cette décision de l’acquittement purement et simplement", relève ce jugement définitif, "est devenue définitive puisqu’il y a un certificat de non pourvoi en cassation du 12 janvier 2011".

Une telle affaire peut-elle encore être jugée par une juridiction inférieure ? C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui. Mais comme tout est possible au niveau de la justice congolaise, il faut laisser le temps au temps. Qui vivra, verra…

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 23:30

Le PCT, UN PARTI VOYOU

Par Jean-Claude BERI 

pctLa ligne rouge avait été franchie depuis belle lurette. Après l’épouvantable catastrophe du 4 mars 2012, le PCT se conduit avec une arrogance détestable alliant le manque de courtoisie démocratique relevant d’un complexe de supériorité qu’on qualifierait sans hésiter du "voyoutisme et de terrorisme politique" 

Que vaut la parole des responsables du PCT en l’occurrence celle de leur maître incontesté Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qui déclarait je cite : "Je veillerai à ce que ces élections se déroulent dans toute la transparence, apaisées et régulières". Est-ce que c’est le cas ?

Les éléments en notre possession montrent très clairement que le PCT, par le truchement même de son chef a abusé une fois de plus le peuple congolais. Nous avons la confirmation de ce que nous ne cessions de décrier et de dénoncer depuis deux mois que ces élections législatives 2012 n’auraient de régulières encore moins de démocratique que de nom.

Partout où les candidats du PCT se sont présentés le désordre, la tricherie, la corruption et pire encore, les tueries étaient au rendez-vous. Ces élections entachées de sang montrent à quel point que le PCT est un Parti des voyous, des assassins qui ne lésinent pas sur les moyens pour installer par la force une gouvernance de la peur et des intimidations au Congo-Brazzaville.

Monsieur Denis SASSOU NGUESSO vient-il d’être renié par les siens ? A moins que ça ne soit le retour d’une stratégie politique très connue du temps du monopartisme ? Ou pire, serait-on entrain de connaître la prise du pouvoir au sein du PCT par le clan au détriment de l’éternel chef ? Les interrogations vont bon train dans la capitale congolaise. Certaines langues indiscrètes  vont même à dire que si SASSOU reconnaît la victoire de DZON et la défaite de certains cadres ministres du PCT comme Thierry  MOUNGALLA, Anatole Colinet MAKOSSO  etc. Ce serait signé son arrêt de mort.

Les observateurs internationaux et nationaux ayant supervisés le premier tour de ces élections législatives ne contiennent plus leur mécontentement et leurs profondes réprobations sur les nombreux abus et irrégularités constatées dans les quasi-totalités des circonscriptions ou un candidat du PCT était opposé à un autre candidat.

La bastonnade de quelques citoyens osant s’opposer à la dynamique de barbouzerie électorale mis en branle par le PCT dès les premières heures de l’ouverture des bureaux de vote annonçait la couleur de ce qui allait suivre plus tard.

Jouant sur la culture de la peur, leur arme favorite qu’il exploite sans ménagement, le PCT espérait passer le premier tour haut la main. La révolte silencieuse d’un peuple meurtri mais déterminé à recouvrer pleinement ses droits s’est exprimée dans les urnes. Rejetée à plus de 80% des votants, ces élections sont un véritable camouflet pour SASSOU et son gouffre sans fond de projet excessivement ruinant du "chemin d’avenir".

Se sachant désavouer, contesté, critiqué, abandonné, le PCT même en s’octroyant le monopole des médias ne peut remporter ces élections sans user de la force et des méthodes les plus contestables qu’on puisse imaginer dans un processus dit démocratique.

En effet, dans la plupart des circonscriptions, le Parti congolais du Travail a foulé aux pieds les recommandations prises par son chef devant la communauté internationale. Cela va de la tricherie, de la bastonnade, du bourrage des urnes, de la fabrication des fausses cartes d’électeurs, des faux billets distillés au sein de la population pour monnayer les voix, du non-respect des règles de campagne équitable, à l’obstruction de vote dans certaines circonscriptions, aux tirs à balle réelle sur les populations pour conclure au détournement des résultats.

Comment cela pouvait-il en être autrement, lorsque l’on concentre tous les pouvoirs entre les mains d’un seul clan, le raisonnement s’obstrue par la volonté insatiable de satisfaire des égos.

Dimanche, par exemple, pour circuler à Pointe-Noire il fallait obtenir un laisser passer spécial délivré par les autorités. Décrété "ville morte" pour des simples élections législatives montre que l’insécurité plane depuis fort longtemps dans un pays ou l’utilisation de la peur est le bâton qui gouverne.

Cette situation sème même le trouble au sein de la majorité présidentielle dont certains partis n’hésitent plus a déclaré : "Cette fois ils vont trop loin…"

La ligne rouge avait été franchie depuis belle lurette. Après l’épouvantable catastrophe du 4 mars 2012, le PCT se conduit avec une arrogance détestable alliant le manque de courtoisie démocratique relevant d’un complexe de supériorité qu’on qualifierait sans hésiter du "voyoutisme et de terrorisme" politique.

Monsieur Denis SASSOU NGUESSO serait-il devenu qu’un simple épouvantail de leader au sein du PCT ? La question est posée. Ces dérives  allant à l’encontre des directives qu’il a lui-même clairement énoncé le placerait dans la situation d’un chef dépourvu de tout pouvoir de commandement, un chef désavoué et plus  respecté du tout. Le partage du pouvoir dans une assemblée hétérogène reflétant la pluralité nationale est une option qui est loin d’être approuvée par le PCT. Si c’est le cas, le pays est en danger.

Lorsque les règles ne sont plus respectées, les institutions bafouées, les recommandations de la commission électorale ignorées, il est tout simplement justifier de dire que le Congo Brazzaville n’est plus gouverné sauf par un parti voyou composé de certains terroristes politiques qui ne se réfère qu’à ses propres règles en les imposant à la nation entière.

Lorsque les gouvernants tuent et humilient le peuple, la république est trahie. C’est inacceptable. Dans d’autres cieux, la dissolution de ce Parti serait immédiatement engagée pour atteinte à la sureté de l’Etat, de la république et à  la pluralité démocratique.

Demain le secrétaire générale du PCT nous annoncera pompeusement la victoire écrasante du PCT. Une victoire usurpée contre la volonté manifeste du peuple, une victoire au gout sanguinolent, une victoire auto proclamée dont la corruption a sévit sur une population désœuvrée et démunie.

Une fois de plus le PCT est fier de tenir sa promesse de Parti voyou et des terroristes politiques ou la seule devise qui compte est : le ridicule ne tue pas.

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L’arrestation imminente de Mathias DZON

sassou_demon.JPGMathias DZON, président de l’Alliance ARD, candidat à Gamboma aux législatives du 15 juillet 2012, l’un des principaux opposants au pouvoir destructeur de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO serait en voie d’être interpellé par les autorités de Brazzaville. 

Ce mercredi 18 Juillet 2012, après sa participation aux élections organisées sur ses terres à Gamboma, le Président Mathias DZON prenait le chemin de retour pour Brazzaville avec sa délégation. Aux dires de certains observateurs sur place, le président de l’Alliance ARD aurait remporté ces dernières élections. Cela n’est pas du tout du gout du clan SASSOU qui en retour affirme l’inverse.

A 100 km de Brazzaville, le convoi de Mathias DZON, président de l’Alliance ARD est stoppé par des hommes en armes visiblement des militaires envoyés par le Clan SASSOU. Ces derniers exigent que le convoi fasse demi-tour pour regagner Gamboma. Devant le refus des membres de la délégation, considérant que c’est une atteinte flagrante aux libertés individuelles et à la libre circulation des personnes, les sbires de SASSOU menacent Mathias DZON et son équipe d’être arrêtés pour refus d’obtempérer. 

Mais que reproche t-on à Mathias DZON ? Serait-il aujourd’hui un délit de se présenter aux élections législatives contre un membre du Clan SASSOU ? Ou simplement le pouvoir aurait mal digéré que les populations de Gamboma aient donné une leçon de démocratie au clan des fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale.

D’après certaines sources c’est une grande victoire sur l’arrogance et l’arbitraire pour tous les Congolais et en particulier pour Mathias DZON d’avoir mis en déroute l’armada politico-militaire du clan. Les deux circonscriptions de Gamboma seraient largement gagnées, malgré tant d’obstacles, au premier tour par les candidats de l’Alliance ARD, Jean NKABA et Mathias DZON. 

C’est, justement, pour venir présenter, auprès des autorités de la CONEL, les registres et procès verbaux signés par les représentants de la dite commission ayant assisté au vote du 15 juillet 2012, que Mathias DZON s’empressait de rentrer à Brazzaville pour faire la lumière contre la stratégie du retournement de situation mis en branle par son adversaire Hugues NGOUELONDELE.

L’arrestation de Mathias DZON serait purement et simplement un déni de démocratie et une violation des droits de l’homme que le peuple congolais ne saurait tolérer. Auparavant un hélicoptère de l’armée Congolaise, rentrant de GAMBOMA d’où il a fini sa mission sécrète devant le domicile de Mathias DZON, s’est écrasé au retour, le lundi 16 juillet avec à son bord deux pilotes Blancs, certainement des mercenaires…

La dictature sournoise, destructrice, et avilissante pour les Congolais est sur sa pente de fin de règne. Les gesticulations et les arrestations arbitraires en sont la preuve que le pouvoir est aux abois. Dénonçons toutes ces arrestations et ces actes ignobles indignes qui déshonorent notre pays.

Vive le Congo, vive la paix, vive la démocratie.

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 06:02

Suite à la tentative de fraude à Vindza, l'élection législative a été reportée.

Florian MIANGOUILA et NTUMI s'expriment au Forum. Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter : http://www.frtdh.org/fr/audio/suite-a-la-tentative-de-fraude-a-vindza-l-election-legislative-a-ete-reportee-florian-miangouila-et-ntumi-s-ex-164.html

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Compte-rendu de la Mascarade d'un Procès Politique

MalongaAprès deux renvois successifs, l’affaire des deux avocats arbitrairement incarcérés, Maître Hervé Ambroise MALONGA et Maître Gabriel HOMBESSA a été instruite jeudi 12 et vendredi 13 juillet 2012 devant la troisième chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville.   

Arrêtés le 9 avril 2012 par des policiers en civil, Maître Hervé Ambroise MALONGA et Maître Gabriel HOMBESSA avaient été transférés à la maison d’arrêt de Brazzaville le 10 avril 2012 après 24 heures passées en garde à vue au commissariat central de Brazzaville

Les deux avocats défendent le Colonel Marcel NTSOUROU arrêté 10 jours avant dans le cadre de l’enquête sur les explosions du 4 mars 2012 dans le dépôt de munitions du quartier Mpila qui avait fait plus de 300 morts, des milliers de blessés, et des dégâts matériel très importants.

Audience du jeudi 12 juillet 2012 

Chef d’inculpation : Atteinte à la Sûreté Extérieur de l’Etat

L’audition de Maître Gabriel HOMBESSA avait commencé à 12H30 et s’est poursuivie jusqu’à 15H40. L’audition de Maître Hervé Ambroise MALONGA a fait suite sur le même chef d’inculpation de 16H00 à 19H30.

Les deux avocats n’avaient pas reconnu les faits à leur charge ; en application de l’article 82 du code de procédure pénale, ils avaient déclaré qu’ils étaient au domicile de leur client avec l’accord de Madame NTSOUROU.

Maître Hervé Ambroise MALONGA a fait citer le Colonel BOUITHY (actuel Directeur départemental de la Police de Brazzaville) comme témoin. Le Colonel BOUITHY qui leur avait interdit de tenir la conférence de presse à l’hôtel Saphir avait été informé que cette conférence se tiendrait au domicile du Colonel Marcel NTSOUROU.

Peut-on être accusé d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat dès lors qu’un haut fonctionnaire de celui-ci en est informé. C’est la question à laquelle devra répondre les juges.

Audience du vendredi 13 juillet 2012 

Chef d’inculpation : Usurpation de Titre et Escroquerie

L’audience a débuté à 12H30 par l’audition de Maître Hervé Ambroise MALONGA sur le chef d’inculpation d’usurpation de titre et d’escroquerie.

Maître Hervé Ambroise MALONGA a clairement expliqué à la cour qu’il était avocat et qu’il n’avait jamais reçu la notification de son omission du Barreau de Brazzaville, mais, un matin il avait retrouvé des documents qu’on avait glissés sous la porte de son étude qui faisait état de cette omission.

Cette omission aurait été prononcée parce que Maître Hervé Ambroise MALONGA n’honorait plus les cotisations qu’il devait au Barreau ; il a ajouté qu’il ne voulait pas payer ces cotisations car au sortir de la guerre de 1997, le Ministre de la justice Pierre NZE l’avait informé que son cabinet ne pouvait plus représenter les intérêts de l’Etat congolais et, qu’il avait été remplacé par une dizaine d’avocats, alors que jusqu’à ce jour l’Etat congolais lui devait la somme de 343 millions de F CFA.

D’autre part, le règlement intérieur des avocats congolais ne permettait pas à ses confrères de se constituer pour le compte de l’Etat congolais tant que celui-ci (l’Etat) n’avait pas soldé le dû d’un confrère en l’occurrence Maître Hervé Ambroise MALONGA.

Mais, malgré tout, en mars 2011, Maître Hervé Ambroise MALONGA avait fait un recours en annulation à la cour suprême assortie d’une requête aux fins de sursis à cette exécution et cette évidence juridique avait permis au Bâtonnier de Brazzaville de signer la lettre lui permettant de fréquenter toutes les audiences en attendant la décision définitive de la cour suprême.

Quand à l’escroquerie, Maître Hervé Ambroise MALONGA ne reconnaît pas avoir été poursuivi par Monsieur et Madame NTSOUROU ou quelqu’un d’autre. A ce stade de notre compte-rendu, il est bon de noter qu’au début de l’audience, le Président avait précisé que le chef d’inculpation d’escroquerie avait un rapport direct avec l’usurpation de titre or à ce jour, le tribunal n’a pas encore reçu la décision du Barreau sur l’omission de Maître Hervé Ambroise MALONGA.

Le témoignage de Monsieur et Madame NTSOUROU a élucidé le tribunal et confirmé que le dossier sur lequel se fonde l’inculpation des deux avocats est vide.

Le Colonel Marcel NTSOUROU a déclaré : "je suis particulièrement touché d’apprendre que mes deux avocats sont arrêtés dans ma résidence privée.

Mon domicile n’est pas dans un camp militaire, c’est un quartier résidentiel proche d’un camp militaire appelé "camp 15 aout". Ceux qui occupent ces résidences avec leurs familles respectives (civiles ou militaires) ne dépendent pas du commandant du "camp 15 aout", ni soumises aux obligations militaires ou encore du "camp 15 aout".

C’est moi seul qui aie donné l’ordre à mon épouse de permettre à mes avocats de tenir la conférence de presse à notre domicile privé que nous occupons depuis 14 ans. »

A la fin, les avocats ont sollicité de continuer les plaidoiries jusqu’à samedi mais, le Procureur de la République ESSAMI NGATSE a demandé la comparution du Colonel BOUITHY et du chef de la garnison militaire.

L’affaire a été renvoyée au jeudi 19 juillet 2012. Nous y serons…

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