Interview de Madame NTSOUROU
SASSOU NGUESSO a-t-il reçu secrètement de nuit Marcel NTSOUROU ?
Ecroué à la maison d’arrêt de Brazzaville dans le cadre de l’affaire des explosions du 4 mars 2012, le colonel Marcel Ntsourou est sujet à plusieurs rumeurs.
La première soutenait que lors de son passage à la DGST où il fut d’abord incarcéré, le pouvoir de Brazzaville l’aurait libéré mais que ce dernier se reconnaissant innocent, aurait exigé qu’il soit au préalable jugé. Cette rumeur avait été publiée par "La lettre du continent" et relayée par d’autres medias.
Etait-elle destinée à calmer et taire l’élite politique interne et les cercles politiques africains, surtout, lorsqu’on sait, et ce n’est plus un secret pour personne, que le contenu des articles de la lettre du continent est inspiré à 100 % par les milieux politiques acquis aux pouvoirs dans les pays africains ?
Après une enquête de 6 mois menée d’abord par une commission administrative et ensuite par un juge d’instruction, ayant constaté que jusqu’à ce jour aucune preuve crédible ne justifie l’arrestation du colonel Marcel Ntsourou, l’oligarchie au pouvoir revient de nouveau sur sa propagande, sa diversion perfide et subversion.
A cet effet, une nouvelle rumeur selon laquelle Mr SASSOU NGUESSO aurait reçu de nuit à son domicile le colonel MarcelNtsourou et lui aurait proposé sa libération contre un dédommagement en argent et en promotion et que par ailleurs, ce dernier aurait refusé, exigeant de parler à l’audience (alors que les "autres" ne souhaitent pas qu’il parle) s’est répandue comme une drainée de poudre à Brazzaville.
Faut-il rappeler que Marcel Ntsourou qui avait été séquestré à la direction générale de la surveillance du territoire renforcée par un triple cordant sécuritaire, est aujourd’hui détenu dans les mêmes conditions à la maison d’arrêt où ce même dispositif militaire a été transféré.
En effet, des policiers déguisés en agent de détention devant sa cellule interdisent tout accès aux gendarmes menant leur service normal. Tandis que tout autour de cette prison un cordon constitué des unités spéciales de la police qui quadri la zone au point d’y interdire la circulation des véhicules la nuit, est visible.
On nous signale en outre des faux prisonniers qui en réalité sont des éléments des services spéciaux ayant le but de surveiller les contacts du colonel Marcel Ntsourou et essayer de le nuire au sein de cette prison.
Ne pouvons-nous pas nous arrêtés là au lieu de continuer à scandaliser le peuple qui n’est pas dupe en propageant des rumeurs non fondées. Ce peuple qui sait parfaitement que l’arrestation de Marcel Ntsourou n’est qu’une machination politique ? Ceci étant dit, pour fixer la population, nous nous sommes rapprochés de Madame NTSOUROU à qui nous avons ouvert nos colonnes.
Interview Exclusif
La Voix du Peuple : Bonjour Madame, confirmez vous que votre Mari refuse de négocier sa sortie avec le pouvoir et préfère rester en prison pour être juger ?
Madame NTSOUROU : Je vous remercie de m’avoir accordé ces quelques lignes dans votre journal et saisie cette occasion pour dire ceci :
Les Congolais doivent savoir que depuis plus de 5 mois, mon époux est détenu sans aucune raison, alors sans aucune. D’abord 37 jours à la DGST puis maintenant 4 mois à la Maison d’Arrêt. Mon époux ne s’est jamais de son propre chef constitué prisonnier et ceux qui le maintiennent dans cet état se connaissent.
Depuis 5 mois, sauf peut être en rêve, personne, alors personne du pouvoir ne s’est rapproché de lui. Il n’a jamais parlé de libération ou de dédommagement avec quiconque, et je trouve très grotesque et malsain de la part des auteurs de cette intox ayant pris de l’ampleur, que ces derniers véhiculent des inepties pareilles à l’égard d’un homme qui n’a commis aucune infraction ni aucun crime. Ceci, l’instruction l’a démontré et il devrait en principe rentrer chez lui pour s’occuper de sa famille dont on lui a privé depuis trop longtemps sans aucune cause.
Pour votre information, depuis le début, lui-même ne se considère pas comme un prisonnier, mais comme un otage du pouvoir rien qu’en regardant le dispositif de sécurité impressionnant jamais déployé à la maison d’arrêt. Je me demande à juste titre d’ailleurs : Serait-il devenu un lion que l’on doit encager de la sorte ?
Il a servit loyalement ce pays et ses œuvres parlent d’elles même. Serait-on devenu amnésique à ce point ? C’est ça la récompense ?
Qu’on libère mon époux ! Nous c’est-à-dire toute sa famille croyons en lui et en son innocence, en ses capacités et ses compétences maintes fois prouvées et en son humanisme hors du commun. Ce que nous demandons c’est qu’il rentre à la maison parce qu’il n’a rien à se reprocher, c’est également sa volonté.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est de nature assez réservé mais très chaleureux, non pas froid et inhumain comme ses détracteurs ont toujours voulu le peindre. Je poserai la question suivante :
Négocie t-on sa liberté lorsqu’on se reproche de rien ?
Alors que les Congolais n’écoutent pas ces rumeurs destinées à distiller la vérité c’est-à-dire l’innocence de mon époux et l’impératif de sa libération en faisant croire que c’est lui-même qui veut rester en prison, existe-t-il des prisonniers qui souhaitent demeurer dans cette condition ?
L’instruction sur son affaire a accouché d’une sourie. Tous les chefs d’inculpations qui lui ont été collés sont tous tombés. Il s’agit ici, ni plus ni moins que d’un complot contre lui et que la conclusion évidente c’est qu’il doit être libérer et rentrer chez lui sans négociation aucune. Ces rumeurs ne sont que des mensonges propagés par ceux qui détiennent mon époux en prison.
Je suis écœurée et meurtrie de voir autant de mépris et de haine servit comme monnaie de singe.
La Voix du Peuple : Avez-vous un message particulier ?
Madame NTSOUROU : Bien sûr que oui.
Au regard de ce qui précède je pense que la situation actuelle que vit mon époux n’est plus une situation juridique. Si elle était juridique, vu l’innocence prouvée de mon époux dans les événements du 4 mars pour lesquels il avait été séquestré pour enquête administrative et autres inculpations sans fondement, il serait à ce jour libéré.
A bien voir, c’est comme s’il s’agissait d’une affaire personnelle entre le président de la République et mon époux d’autant plus qu’il ressort des auditions que le doyen des juges, incapable d’instruire en respectant la loi, reçoit des instructions venant de la hiérarchie. De quoi s’agit-il ?
C’est pourquoi en ma qualité d’épouse d’un grand homme qui a servi loyalement ce pays et peut encore le servir, j’interpelle la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO épouse du premier magistrat et chef de l’Etat, qui à ma place ressentirait les mêmes douleurs et à qui je pose la question de savoir : en sa qualité de première conseillère, qu’est-ce qu’elle dit à son époux concernant les prisonniers incarcérés sans raisons à la maison d’arrêt, les maris des femmes et mamans comme elle, qui ont été détenus et forcés d’abandonnés leurs familles pour avoir été au service de leur pays ?
Mais quelque part je me console en me disant qu’il y a une justice divine et suprême qui fait payer à chacun de nous selon les actes qu’il pose et m’appuis sur cette justice de Dieu.
Je vous remercie.
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Conseil Supérieur de la Liberté de Communication
Philippe MWOUO en Mission Commandée
A peine installé à la tête du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe MVOUO, droit dans ses bottes de membre du comité central du parti au pouvoir, est venu pour faire taire la presse congolaise réellement indépendante. Motif : éviter que l’image du Congo Brazzaville soit écornée à l’extérieur lors de la tenue du sommet de la francophonie à Kinshasa, auquel prendra part le président français François HOLLANDE et, surtout, lors de la modification de la constitution du 20 janvier 2002 qui fera sauter le verrou de la limitation d’âge et de mandats électifs à la présidentielle, permettant ainsi à "papa Sassou" de gouverner à vie.
En apprenant sa nomination à la tête du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe MVOUO, qui croyait rebondir comme ministre dans l’équipe gouvernementale en préparation (en Espagne où SASSOU NGUESSO se trouve en vacance ?) ou comme ambassadeur dans un pays européen, se serait écrié en Mbéti, sa langue maternelle parlée dans une partie du département de la Cuvette-Ouest : "à mi boma mè...". On m’a tué ! En français.
Rassuré par son mentor Firmin AYESSA, ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République qui est par ailleurs son ami depuis 48 ans et journaliste de profession, que lui-même prendrait les choses en mains pour le guider, le nouveau président du CSLC a vite fait d’éteindre sa colère, avant de se requinquer en ingurgitant une bière locale au restaurant bar "la Duchesse", au centre-ville de Brazzaville ; tout en se rappelant au bon souvenir de Miss... M..., une petite pleine de bonne chair et porte-bonheur, dit-on, de Philippe MVOUO qui aurait permis à l’ex ministre de l’hydraulique et de l’énergie de démarrer tambour battant son entrée dans l’équipe du gouvernement dit "La nouvelle espérance".
Lors des obsèques de la veuve Antoine NDINGA OBA, Philippe MVOUO arrive à la veillée pour présenter ses condoléances au Chef de l’Etat Denis SASSOU NGUESSO dont la défunte était une cousine. Une source, et pas des moindres, assiste au bref entretien entre SASSOU NGUESSO et le nouveau président du CSLC. Ce dernier rassure le Chef de l’Etat, que suite au mauvais traitement de l’information dont il est victime dans la presse congolaise, il fera tout pour mettre hors d’état de nuire tous les journaux qui s’en prennent à lui (Denis SASSOU NGUESSO) et à sa famille.
Sur le champ, le nouveau président du Conseil supérieur apprend à son interlocuteur qu’un journal "La Voix du Peuple" sera suspendu le lendemain. Par ses sources, le Directeur de "La Voix du Peuple" en était déjà informé. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le journal "La Voix du Peuple" écope d’une suspension de 6 mois prononcée en son temps par une institution illégale et budgétivore, dépourvue des règles notionnelles de gestion financière et comptable. Jacques BANANGANZALA et ses acolytes répondront-ils un jour devant une justice impartiale pour forfaiture et délit de distraction de deniers publics ?
POUR QUI TRAVAIL Philippe MWOUO ?
Membre du comité central du parti congolais du travail, le professeur certifié de lycée qu’est Philippe MVOUO doit tout à "papa Sassou", au parti au pouvoir et à la Grande Loge du Congo à laquelle il appartient. Force est de reconnaître que sans eux, Philippe MVOUO serait réduit au piteux régime de pain sec, arachides téké grillés à la banane douce ou au pain à l’eau sucrée.
Une mauvaise langue raconte comment Philippe MVOUO a apprit sa première nomination comme ministre du premier gouvernement dit de "La nouvelle espérance", en ingurgitant une bière dans un Nganda (bar) à Ouénzé et vêtu sobrement d’une culotte. De son domicile trois pièces (deux chambres et salon), avec en annexe des latrines traditionnelles infestées de mouches et autres bestioles aux luxurieuses chambres de l’hôtel Olympique Palace, où il dût séjourner dans l’attente de s’octroyer un loyer décent, Philippe MVOUO a vu sa vie basculer du pire au mieux être.
A chaque remaniement ministériel, des féticheurs de la contrée étaient mis à contribution pour conjurer le mauvais sort et adoucir le cœur du Chef, confie sous couvert d’anonymat une ex-amie du nouveau président du CSLC.
Habitué des politiques spectaculaires, l’homme aime à prendre ses vessies pour les lanternes. Qui ne se souvient pas de Philippe MVOUO feignant de boire devant les caméras l’eau du robinet de la SNDE, alors qu’à son domicile son ex-amie reconnait qu’il buvait l’eau minérale. Mon œil !!!
A son arrivée à la tête du département des postes et télécommunications, il cherche à se faire remarquer en tentant vainement de défenestrer René Serge Blanchard OBA de la SOTELCO et Roger MANKENDI de la SOPECO. Peine perdue.
Il va sans dire que par ses élucubrations spectaculaires et immatures, le nouveau président du Conseil supérieur de la liberté de communication est en mission commandée. Au risque de crever de faim, il travaille pour l’intérêt de ses camarades du parti et de ceux qui l’ont nommé à ce poste.
La Démocratie congolaise est en danger
Dans la perspective de la modification de la Constitution du 20 janvier 2002 couplée à la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa, un commando nommé Philippe MVOUO est aux ordres pour faire reculer la liberté de presse chèrement acquise à l’issue de la Conférence nationale souveraine de 1991.
Des sujets qui fâchent comme l’affaire NTSOUROU, l’incarcération des maîtres MALONGA et HOMBESSA, de l’homme politique Paul Marie MPOUELE, la guerre de succession autour de SASSOU NGUESSO, avec comme maître à jouer Jean Dominique OKEMBA, la mise sous coupe réglée du pays par les NGUESSO, et surtout la modification de la Constitution qui permettra à SASSOU de gouverner à vie avec l’aide des sorciers blancs de l’UMP tombés en disgrâce... mériteraient de la part du nouveau président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication d’être totalement exclus d’une presse aux ordres.
D’où le combat contre la presse reconnue véritablement indépendante. L’acharnement contre "La Voix du Peuple", "Le Glaive" et autres est tout trouvé.
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Guerre de succession au Congo Brazzaville
Jean Jacques BOUYA sollicite l’appui de François HOLLANDE
Pour succéder à "papa Sassou" à l’horizon 2016, le puissant délégué général aux grands travaux, en séjour privé en France, s’est attaché les services de deux lobbyistes pour tenter de défoncer les portes hermétiquement fermées du parti socialiste français.
En effet, contre espèces sonnantes et trébuchantes le sénégalais x et Aurélie NGANGA, directrice de MN TV et radio, groupe de presse appartenant à Maurice NGUESSO, seraient à l’œuvre à la Rochelle. Les marchands d’illusion sont de retour. Enquête.
Fort d’un pactole financier évalué en milliards de FCFA qu’il a obtenu au prix de mille tours de passe-passe depuis qu’il est à la tête de la délégation générale des grands travaux, Jean Jacques BOUYA ne lésine plus sur "ses" moyens pour succéder à Denis SASSOU NGUESSO. L’idée de se présenter comme le dauphin de son oncle de président l’habiterait depuis fort longtemps. Précisément lorsqu’il a été reçu par ce dernier qui, spécule-t-on, lui aurait demandé : de se forger une image de "chef".
S’il est vrai que les relations, entre Edgard NGUESSO, le directeur du domaine présidentiel et son cousin Jean Jacques BOUYA, sont exécrables depuis que le dernier refuse au premier une prime de reconnaissance pour lui avoir permis l’accès au prestigieux poste de délégué général aux grands travaux, il n’en demeure pas moins que les deux neveux du chef de l’Etat congolais se livrent à distance une bataille de succession à laquelle prennent également part Jean Dominique OKEMBA et Christel SASSOU NGUESSO.
Pour la petite histoire, en séjour en Côte d’Ivoire, le directeur du domaine présidentiel est émerveillé par les grands travaux publics que réalise Benet, une entreprise ivoirienne de BTP.
Sur ces entrefaites, avoue explicitement une source qui a requis l’anonymat, Edgard NGUESSO décide d’ "importer" ce modèle au Congo Brazzaville et d’en faire part à son oncle de président. Après un bref exposé, le directeur du domaine présidentiel n’éprouve aucune peine à faire passer comme une lettre à la poste ce gigantesque projet que devrait manager – sur proposition d’Edgard NGUESSO - Jean Jacques BOUYA.
En contrepartie de ce parrainage, ce dernier devait renvoyer l’ascenseur à son cousin en termes d’octroi de marchés publics et de dividendes. Une fois aux commandes de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques BOUYA est monté sur ses ergots. Pire, il serait devenu un harpagon qui refuse même les miettes aux siens, sauf lorsque le cœur lui en dit, à Claudia SASSOU...
Jean Jacques BOUYA en campagne dans les milieux du parti socialiste en France ?
Sur les quatre prétendants à la succession de "papa Sassou", Jean Jacques BOUYA, surnommé "Michelin" par ses détracteurs qui se recrutent dans l’espace présidentiel, peut à juste titre opposer une résistance financière et matérielle à Christel SASSOU NGUESSO. Quant à OKEMBA Jean Dominique et Edgard NGUESSO, ils passent pour des pieds nickelés. Jean Jacques BOUYA apprend-t-on, se gausse à souhait de son alter égo "Kiki", qu’il taxerait de "petit zaïrois", incapable de parler en public sans le soutien de quelques personnes. Une thèse placée dans la bouche du délégué général aux grands travaux par une certaine Aurélie NGANGA, l’actuelle directrice de la radio et télé MN.
Selon des informations obtenues de source sûre, cette jeune dame aux ambitions démesurées se présente comme une lobbyiste, à même de défoncer les portes du parti socialiste pour y introduire Jean Jacques BOUYA.
Les relations entre Aurélie NGANGA et les NGUESSO remontent à l’occasion du Forum pour la consolidation de la paix au Congo Brazzaville, tenu au palais des congrès à Paris en 2009, à l’initiative de Christel SASSOU NGUESSO qui aurait dépensé au bas mot plus d’un milliard de pétro-CFA. Pour une histoire d’argent, le divorce semble consommé entre les deux parties. Et pour cause, Aurélie NGANGA aurait abusé des largesses (financières) de "Kiki".
A la surprise générale, la communicatrice sans référence, ainsi que la définissent ses détracteurs, est projetée à la tête de MNTV et radio par Maurice NGUESSO, qui se serait fait bercer par un mirobolant mais discutable CV de la jeune dame. Un passage comme étudiante à sciences po de Paris dont personne n’a jamais témoigné, ne fut-ce que par le réseau facebook.
Au pays des aveugles les borgnes sont rois. Dépourvue de background, Aurélie NGANGA, cumulativement avec ses fonctions à MN-COM, flâne dans les couloirs du délégué général aux grands travaux, à qui elle a proposé ses services de lobbying. En contrepartie d’un certain financement, un sénégalais x, ami d’Aurélie NGANGA et proche, spécule-t-on, d’Arnaud MONTEBOURG et Pierre MOSCOVICI du parti socialiste, aurait été mis à contribution pour décrocher un rendez-vous à Jean jacques BOUYA à la Rochelle, siège du parti socialiste dans la capitale française.
Gai comme un gamin de 12 ans, Jean Jacques BOUYA qui se trouve déjà en séjour en France, dans l’attente d’être reçu par les proches de François HOLLANDE, a déserté son poste à Brazzaville, en simulant un congé.
Selon certaines indiscrétions, Aurélie NGANGA et son ami sénégalais auraient emmené le "Michelin" à la Rochelle. Assis dans un coin du rez-de-chaussée et reconnaissable par ses ensembles style feu "Pépé-Kallé", Jean Jacques BOUYA aurait attendu en vain, avant de s’entendre dire par ses deux lobbyistes : "on nous a demandé d’attendre, rassure toi que c’est ok...". Et pourtant le prétendant à la succession de SASSOU NGUESSO devrait revenir à Brazzaville la semaine prochaine sans sentir la moindre odeur d’Arnaud MONTEBOURG, encore moins celle de Pierre MOSCOVICI.
Jean Jacques BOUYA prendrait-il ainsi ses vessies pour des lanternes, en rêvant de succéder à son oncle ? Son poste de député taillé sur mesure dans la circonscription de Tchikapika couplé à ses nombreuses fonctions de conseiller du chef de l’Etat, délégué général aux grands travaux, président des conseils d’administration du CFCO, du port autonome de Pointe-Noire, de la marine marchande, ne lui suffisent-ils pas ? S’interrogent des observateurs des micmacs de la famille présidentielle.
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UN PEDOPHILE AU GOUVERNEMENT DE Denis SASSOU NGUESSO ?
Fervent pratiquant des arts martiaux (Aïkido, Judo et autres), président de la fédération congolaise de tennis de table, président de l’UNEAC, sérénissime grand maître maçon de la grande loge des droits humains, ministre de l’Economie forestière, de l’environnement et du développement durable, Henri DJOMBO, se la coule douce avec l’argent de la vente du bois congolais, la deuxième richesse du Congo-Brazzaville, dont les recettes pèsent un poids plume dans le budget de l’Etat.
Selon le témoignage de minettes qui seraient tombées dans la trappe et passées à la casserole, l’entrée de la maison du ministre se trouve dans son garage, à partir duquel on accède au salon. A l’intérieur est située la chambre du propriétaire des lieux dans un couloir. Marié à une européenne de l’Est, Henri DJOMBO passe le plus grand de son temps à voyager aux frais du contribuable congolais. Sans résultats probants.
Selon les membres de son cabinet qui ont requis l’anonymat, de peur de recevoir quelques coups de Taï-Sabaki du San Saï (le maître DJOMBO), le ministre de l’économie forestière passe à peine 65 jours au Congo sur les 365 de l’année ! Entre deux verres de "campeké", une mixture aphrodisiaque dont DJOMBO a seul la formule, et qu’il ne se gêne d’ailleurs plus de proposer à son entourage (y compris aux diplomates européens) tout en vantant ses exploits extraordinaire du genre : "stimule la libido, toujours être debout sans jamais se libérer" ! La formule de ce "stimulant", apprend-t-on, serait le résultat d’un panaché - découvert par le ministre - du campari et du peké, une boisson locale d’Impfondo, d’où le nom campeké.
D’après des indiscrétions, le bureau du ministre sis en face de la maternité Blanche Gomez serait parfois transformé, pour les besoins du plaisir de la chair, en laboratoire d’expérimentation du Kamasoutra.
Des jeunes filles âgées de moins de 18 ans, spécule une méchante langue, passeraient ainsi sur le lit picot. Info ou intox ?"Par sa désinvolture couplée d’une dépravation de mœurs, Henri DJOMBO a gâché ma vie pendant plusieurs années...", confie, larmes aux yeux, mademoiselle R... qui avoue avoir été abusée par le sexagénaire Henri DJOMBO.
Aujourd’hui cette jeune demoiselle comme d’autres sont prêtes de se mettre à table pour étaler au grand jour la bestialité de leur bourreau. C’est pourquoi elles se sont rapprochées de notre Rédaction. Malheureusement, toute notre sollicitude à équilibrer cette information s’est heurtée à une fin de non recevoir des collaborateurs directs de Henri DJOMBO.
Au cœur de cette vie sexuelle débridée, abasourdis, certains collaborateurs du ministre, Va…, Mo…, Mb…, ont été écartés plus pour indiscrétion que pour autre chose sans avoir touché leurs salaires ni même leurs primes de bonne séparation. Il se dit dans la rue congolaise que ces anciens collaborateurs seraient devenus des grands détracteurs du ministre Henri Djombo et affirment que dans le domaine sexuel, DJOMBO serait irrécupérable : il aurait même goûté à l’inceste en se chargeant bien de ses nièces et cousines. Vrai ou faux ?
Toujours est-il qu’il ne serait pas le seul homme politique à avoir basculé dans ces pratiques. A titre d’illustration : le pasteur Ntumi qui de plus se dit être un homme de Dieu, n’a-t-il pas pour concubines reconnues, ses sœurs, cousines et des petites filles de moins de 18 ans à qui il a fait des enfants ?
Au demeurant, comment se fait-il que des ministres et hommes politiques censés protéger les mineures et secourir de façon désintéressée le peuple, usent de leurs positions dominante et financière pour abuser de jeunes filles veules et démunies ?
Comment concevoir qu’Henri DJOMBO, supposé être un homme d’honneur et républicain, luttant pour l’instauration d’une société congolaise idéale, soit celui-là même qui la corrompt ? Le mieux ne serait-il pas pour lui de s’abstenir ?
En effet, si cette vie dans laquelle il est bien rompu commence à être révélée par son entourage, n’est-ce pas là une sonnette d’alarme pour lui ? Un adage populaire ne dit-il pas : "Quand ça va pourrir, ça va puer" ?
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Henri SASSOU NGUESSO libéré de la Maison d’Arrêt de Brazzaville
Enfin libre ! Après de longs et pénibles mois de détention à la maison d’arrêt (7mois), Henri SASSOU NGUESSO a été acquitté des charges qui pesaient sur lui et remis en liberté faute de preuves solides à son encontre.
Rappelons qu’il avait été reconnu coupable, inculpé et écroué à la maison d’arrêt pour usurpation de titre : il avait soi-disant fait usage d’un faux qui lui donnait le titre de secrétaire général de la police. Son plaignant aurait été le haut sommet qui nous le savons bien est incarné par son géniteur SASSOU NGUESSO.
Durant le procès l’intéressé avait fermement clamé son innocence s’appuyant sur la thèse d’une machination montée de toutes pièces destinée à le décrédibiliser et le mettre hors circuit. Une enquête grandement menée lui avait été défavorable et la cours avait retenu les charges qui pesaient contre lui avec le résultat que l’on connait.
Nous avions dénoncé cette incarcération dans un numéro antérieur. Il semblerait que le commandant Henri SASSOU NGUESSO est coutumier du fait depuis 2001. Les interpellations se succèdent au fil des ans au point qu’en toute légitimité nous pouvons nous poser la question de savoir pourquoi ce membre de la famille Sassou est traqué du vivant de son père et semble être la bête noire du clan.
En effet, Henri SASSOU NGUESSO est le portrait craché de son père de président tout en étant l’aîné de la famille. Reconnu tardivement par son géniteur, il est depuis victime de traitements indignes de son rang et ne jouit pas des mêmes privilèges que ses frères, sœurs et autres. Ainsi il est réduit à un rôle de paria et de sous-fifre.
Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans le clan d’Oyo ? Pourquoi cette répulsion envers un membre légitime et de surcroit l’aîné de la famille ? Que pense son président de père de cet état de chose ? Lui en veut-il personnellement pour des raisons obscures qui nous échappent ?
Quoi qu’il en soit, la résultante de ces relations ambigües entre père et fils et sujette à caution. En dehors du nom qu’il porte et de sa ressemblance frappante avec Denis SASSOU NGUESSO, la filiation semble s’arrêter là, tandis que le manque apparent d’affection entre les deux hommes ne fait que confirmer l’idée de dissensions internes dont l’opacité nous fait entrevoir un mystère que nous ne sommes pas prêt d’entrouvrir.
Toujours est-il que le commandant Henri SASSOU NGUESSO, le mal aimé, végète sur l’avenue Blanchet dans des conditions précaires pour ne pas dire pénibles dans un logement à moitié détruit par les explosions du 4 mars. Que lui reproche-t-on concrètement ? Cette situation va-t-elle perdurer ou allons-nous assister à une réconciliation familiale à la "happy end" ?
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A Peine Nommé, Aussitôt Humilié !
Par Guy Milex M’bondzi (La Voix du Peuple)
Une plainte pour tentative de corruption a été déposée contre Philippe MVOUO par "La Voix du Peuple". Ce n’est plus un secret pour personne que le nouveau président du Conseil supérieur de la liberté de communication a tenté de corrompre le journal "La Voix du Peuple" lui recommandant en échange de certaines faveurs de changer de ligne éditoriale.
Philippe MVOUO qui pourtant avait reconnu les œuvres de "La Voix du Peuple" en déclarant : "à côté des erreurs, vous faites un bon travail et ne pas reconnaître votre mérite est une malhonnêteté intellectuelle", s’était fait le porte-parole ou le médiateur du pouvoir de Brazzaville en ayant dans son carquois plus d’une promesse au bénéfice du promoteur de "La Voix du Peuple". Face à cette dérive qui constitue une véritable menace pour la liberté de la presse, une atteinte à son indépendance et au-delà à la diversité des opinions qui sont le véhicule même de la démocratie, "La Voix du Peuple" a porté plainte contre la personne de Philippe MVOUO pour tentative de corruption.
Lors de leur entretien, comme par prémonition, le Directeur du journal avait pris le soin d’enregistrer leur conversation et s’apprête dans les jours à venir à diffuser les belles propositions du nouveau président du CSLC.
L’ayant pressenti, Philippe MVOUO qui ne faisait qu’observer les objets tenus par le promoteur avait déclaré : "je sais que vous les journalistes vous avez souvent des enregistreurs sur vous, mais de toute de façon c’est en toute spiritualité que je te parle"… Mon œil !!!
Ainsi, il faut s’attendre à ce qu’un bon jour les ondes des radios locale et internationale diffusent cet entretien qui symbolise la politique du nouveau président du CSLC en matière de communication dont les astuces seront le musèlement à travers plusieurs suspensions ou la corruption des organes.
Comment donc Philippe MVOUO s’y prendra-t-il pour se justifier lors du procès qui pointe à l’horizon ? Qui vivra verra.
La Liberté de la Presse Menacée par le Pouvoir de Brazzaville
Une cabale existe désormais contre "La Voix du Peuple". Le pouvoir de Brazzaville au moyen de ses chiens de garde et de chasse, depuis ses forteresses officielles désignées "la Censure Supérieur et la Limitation de Communication (CSLC)" et le "Tribunal de Grande Incurie de Brazzaville (TGI)", qui en veulent à mort à cet organe qui commence à en révéler trop, a résolu de le faire taire à tout jamais.
"3 mois de suspension d’abord, 6 mois ensuite, si à son retour sur le marché il n’a pas changé de ligne éditoriale, mieux s’il ne leur est pas totalement acquis, on le suspend de nouveau jusqu’à ce qu’il abdique ou disparaisse", tel est désormais le sort réservé à "La Voix du peuple" par les tyrans du Congo Brazzaville dont les représentants dans cette affaire sont Mathurin BAYI, président du tribunal de Grande Instance de Brazzaville et Philippe MVOUO, le nouveau président du Conseil supérieur de la liberté de communication, qui auraient désormais un grand rôle à jouer pour réduire le 4ème pouvoir aux diktats ou au silence.
Les enjeux politiques de demain qui se résument à l’entrée au gouvernement des enfants ou neveux du Chef de l’Etat, à l’arrivée de l’un d’eux à la tête de la magistrature suprême ou à la modification de la Constitution sont si énormes que le pouvoir dictatorial et marxiste-léniniste de Brazzaville, sous cape d’une démocratie déguisée et d’un certain pouvoir judiciaire aux ordres et corrompu, a décidé de museler les grandes gueules.
Pour ce faire, une politique de corruption et de récupération des leaders de l’opposition et des hommes politiques incontrôlés a vu le jour afin de les réduire au silence total lorsqu’ils n’ont pas adhéré aux réformes préconisées ajoutant ainsi à une majorité parlementaire acquise de façon frauduleuse et à côté, si besoin se fait sentir, existent d’autres décisions consistants à empoisonner, assassiner ou incarcérer des citoyens jugés encombrants.
Si malheureusement pour le pouvoir en place, incarné particulièrement par un clan d’Edou, en parallèle demeure une presse libre et dénonciatrice, ce sera un coup d’épée dans l’eau et une exposition non seulement à la vindicte nationale mais aussi internationale.
Il serait donc question, pendant cette longue période de toutes sortes de réformes qui font peur à SASSOU NGUESSO et dont-il ne connaît exactement pas l’issue - l’avenir du "Chemin d’Avenir" étant imprévisible -, d’affaiblir les organes de presse en leur recherchant des poux sur la tête. Ce qui sous-entend que laisser le champ libre au journal "La Voix du Peuple" et d’autres qui ont du toupet et qui de plus sont susceptibles de mettre sur table tous les dossiers à leur disposition dans cette période la plus sensible, serait commettre une grande bêtise, une erreur politique des plus graves.
Il faut trouver des prétextes, tout faire et tout mettre en jeu pour faire en sorte que ces organes n’exercent plus. C’est en cela que consiste la conspiration et le complot dont sont victimes la presse et certains journalistes congolais.
Ce qui choque tout autant dans cette affaire, c’est que d’autres organes de presse congolaise et confrères qui ne l’ont pas compris, sont instrumentalisés contre "La Voix du Peuple" en ouvrant leurs colonnes à des informations compromettant un confrère. Il n’y a rien d’honorable en cela.
En effet, c’est justement dans ces moments de pires difficultés que la presse devrait être solidaire en considérant que lorsqu’un organe est menacé, c’est la presse dans son ensemble qui l’est. Et, lorsqu’il est suspendu, c’est la liberté de toute la presse qui est remise en cause. Cette prise de position et collaboration devrait commencer par le refus de publier dans ses colonnes et de diffuser dans son média des sanctions du CSLC contre un autre confrère. Affaiblir un autre organe de presse c’est affaiblir la presse congolaise en général et s’affaiblir soi-même en particulier.
Sous d’autres cieux, la régulation des medias se fait par les hommes de la société civile. Quand bien même sa presse est plus osée que celle du Congo Brazzaville, au Cameroun par exemple c’est un prêtre qui a la charge de réguler les medias et aucun journal n’a jamais été sanctionné sinon conseillé au prix d’humiliations du régulateur lui-même au moyen de certains articles mis sur le marché.
Que dire de l’occident et notamment des Etats-Unis où la liberté d’expression a atteint un summum et où l’information peut exposer n’importe quelle personnalité en dévoilant parfois les détails les plus intimes de sa vie sans entraîner de censure.
Ce qui n’est pas le cas pour le Congo Brazzaville où le pouvoir en place désigne toujours comme régulateur un homme qui lui est acquis et dans le cas présent, un ancien ministre du gouvernement de SASSOU NGUESSO et membre actif du parti au pouvoir duquel il aurait dû démissionner avant sa prestation de serment.
Le Conseil supérieur de la liberté de communication qui devrait être en première lieue un instrument pédagogique et d’incitation des journalistes à la recherche et publication de toutes sortes d’informations, est devenu une censure, un instrument d’orientation, de contrôle et de musèlement de la liberté de l’information par le pouvoir de Brazzaville.
Monsieur Philippe MVOUO, membre du Comité central du P.C.T, étant acquis à une dynamique politique précise, est juge et partie et par conséquent ne peut garantir la liberté de communication. Quant à Mathurin BAYI qui a signé par effraction l’ordonnance administrative suspendant "La Voix du Peuple" pendant 6 mois pendant qu’il n’a que la gestion des affaires civiles, sortant ainsi du cadre de ses prérogatives pour s’approprier une compétence qui relève des première, deuxième et troisième chambres administratives de la Cour suprême, nous sommes en droit de remettre en cause ses capacités de magistrat.
Loin d’encourager l’exercice du 4ème pouvoir, l’un des représentants du 3ème pouvoir congolais, Mathurin BAYI en l’occurrence, est désormais engagé dans la lutte contre la liberté de la presse. Si l’une des caractéristiques principales de la Démocratie est la liberté d’opinions qui incontestablement est incarnée par la presse, les opinions n’étant plus libres au Congo Brazzaville, c’est la Démocratie toute entière qui est menacée par le concours du pouvoir judiciaire qui en principe devrait encourager la liberté de communication.
Voilà pourquoi le Peuple congolais devrait faire preuve de plus de vigilance. Car en défendant notre liberté, c’est la démocratie chèrement acquise à la Conférence Nationale et le DROIT à la parole confisquées par le parti Etat et un certain clan qui ont pris le pauvre général d’armée Denis SASSOU NGUESSO en otage, qu’il défendra.