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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 17:42

En finir Pour de Bon avec cette bête immonde qu’est la FrançAfrique

 

Par : TEIGA N’PIENIKOUA TEIGA

Le succès électoral d’Ali Bongo a montré qu’il était bien difficile d’échapper à l’influence française. Même si, ici ou là, des dirigeants tentent de s’en débarrasser.

 Il aura suffi que le doyen d’âge des chefs d’Etat africains, Omar BONGO ONDIMBA, disparaisse, en juin 2009, après presque quarante-deux ans de règne, pour que l’Afrique et le monde découvrent que le Gabon était un petit pays où tout le monde voulait devenir président.

Outre Ali BEN BONGO ONDIMBA, une vingtaine d’autres candidats étaient en lice pour la succession de celui qui aura, à lui tout seul, symbolisé la FrançAfrique après la mort du président ivoirien Félix HOUPHOUËT-BOIGNY qui a régné sur la Côte-d’Ivoire de 1960 à 1993. Parmi eux figuraient d’illustres inconnus et des personnalités comme le père Paul Mba ABESSOLE, Pierre MAMBOUNDOU, André MBA OBAME, l’ex-Premier ministre Casimir OYE MBA, pour ne citer que ceux-là.

Pour un petit pays d’à peine 1,5 million d’habitants, une vingtaine de candidats, il faut avouer que cela faisait trop. Mais la démocratie, il faut la respecter jusque dans ses moindres principes. Et, quand des opposants à ce qu’ils appellent la "monarchisation" du pouvoir trouvent à redire au nombre d’électeurs dans le fichier électoral plus élevé que celui d’habitants, cela ne peut que donner à réfléchir.

Ali BEN BONGO ONDIMBA, digne successeur de son père, a gagné la présidentielle du 30 août avec 41,73 % des voix, devant André MBA OBAME et Pierre MAMBOUNDOU, qui obtiennent respectivement 25,88 % et 25,22 % des suffrages, confirmant de facto les récriminations, les craintes des opposants et les pronostics de longue date.

Peu importe comment il a gagné, l’essentiel est qu’il assure par sa présence les intérêts de la France.

Les Africains, dans leur immense majorité, ne se faisaient d’ailleurs pas trop d’illusions sur l’issue, qui paraissait évidente, avec la victoire d’Ali BONGO ONDIMBA, à la notable exception des démocrates Gabonais et autres rêveurs d’une autre époque qui croyaient dur comme fer en un véritable changement après la mort du père. La violence des émeutes qui ont éclaté à Port-Gentil (capitale économique du Gabon et fief de l’opposition), avec leurs corollaires de morts (deux décès), de blessés et le fait que les émeutiers aient incendié le consulat de France, témoigne du fait que beaucoup de Gabonais voient la main de la France derrière l’élection controversée d’Ali BEN BONGO ONDIMNBA.

Les Africains ne sont plus dupes. Ils savent que ce n’est ni un Jean-Marie BOCKEL (ancien secrétaire d’Etat à la coopération) ni un Nicolas SARKOZY qui vont signer l’arrêt de mort de la FrançAfrique, même après la mort des Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Omar BONGO ONDIMBA et consorts.
Seuls les Africains ont le devoir de décapiter la FrançAfrique et de réaliser une véritable indépendance qui implique la gestion souveraine de leurs ressources naturelles en vue d’une indépendance économique, seul gage d’une véritable indépendance politique acquise ou conquise depuis près de cinquante ans, mais qui ne rime à rien.

Très mal perçue par les dirigeants du Niger, d’où elle tire l’essentiel de son uranium, la France ne pouvait pas s’aliéner le Gabon, un autre fournisseur d’uranium, sans être sûr de celui qui prendrait la succession de Omar BONGO ONDIMBA. Sans compter que la "fameuse pompe Afrique" n’a jamais arrêté de fonctionner avec Total.
La FrançAfrique n’est pas morte avec Omar BONGO ONDIMBA. Et pour cause, sur ce continent où de nouvelles générations ont grand soif de changement, ils sont de plus en plus nombreux à préférer des régimes comme ceux du président Laurent GBAGBO en Côte-d’Ivoire et, après lui, de Mamadou TANDJA au Niger, qui font passer la souveraineté de leur pays tant au plan économique que politique avant même les intérêts de la France ou d’une quelconque puissance occidentale.

Peu importe la manière avec laquelle on le fait, pourvu que l’intérêt supérieur de la nation soit sauvegardé. Du reste, les Africains, qui ont payé le prix fort à la fin des années 1980 pour l’avènement de la démocratie dans leur pays, commencent à se demander à quoi cela sert de rester éternellement sous le joug de la France, ce qui est un échec pour l’ancienne puissance coloniale et les nations occidentales en général, qui, sous prétexte de démocratie et de bonne gouvernance, n’ont toujours fait que défendre leurs intérêts en diabolisant, au besoin, les régimes et les dirigeants Africains qui leur résistaient, au nom de l’intérêt supérieur de la nation.

Dont acte ! Chassez la FrançAfrique par la porte, elle revient toujours par la fenêtre. Aux Africains donc d’en finir, une bonne fois pour toutes, avec cette bête immonde et importune.

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commentaires

M
Une chose est certaine: tant que les africains négligeront de forger et d´attiser l´esprit pour mieux défendre leurs intérêts et leur avenir, on les roulera toujours. L´histoire d´Haiiti doit bien être connue de bien de gens ! La francafrique est un consorsium d´intérêts politiques et économiques agissant en Afrique dans ses intérêts et vues étroits; en ce moment elle a utilisé comme cheval de Troie des dictateurs et des illuminés politiques africains placés à la hâte au pouvoir en Afrique. Il faut arriver á faire comprendre à ce monstre comme dit si bien l´article que les intérêts du peuple sont plus urgents et plus importants que ceux de quelques politiciens factices et corrompus. Mais n´est-ce pas les africains eux-mêmes qui reconduisent ces charlatans continuellement au pouvoir ? Il faut y mettre fin, sinon se plaindre après s´être mis soi-même la corde au cou, cela ne mène nulle part sinon à la prolongation de ses misères. On comprend ici pourquoi les occidentaux, et particulièrement la France, veulent instaurer en Afrique des démocraties bidons desquelles les institutions et le pouvoir réels sont plus cariturales et cosmétiques qu´efficaces: on veut cacher l´escroquerie aux peuples africains avec un maquillage "démocratique" qui n´était rien d´autre qu´une grosse et grasse mystification. Mais que voyons-nous de la part des africain ? Ils tombent tout simplement ddans le piège et se mettent á chanter les louanges d´une démocratie qui n´en était pas une parce que non seulement elle les ruinait, mais elle ne rendait pas ses services attendus au peuple ! A ce compte-là chers amis il ne faut pas s´étonner si rien ne marche en Afrique et que le peuple s´appauvrit de jour en jour plus scandaleusement. Mais dites-donc, depuis quand peut-on manger la démocratie ? Depuis quand la démocratie produit-elle et donne-t-elle l´emploi aux chômeurs ? Ce sont plutôt des entrepreneurs privés et publics qui, en investissant, le font sous l´encadrement de la politique. Or, si la politique est faussée et corrompue...On déjà compris. Je l´espère. S´égosiller à longueur de journée à dire aux africains ce qu´ils doivent faire est bien et utile, mais si les africains eux-mêmes négligent ou sous estiment leurs devoirs...on parle dans le vide. La liberté ou le bien-être ne tombent pas du ciel; il faut les produire, les promouvoir, les défendre. Celui qui veut les recevoir gratuitement sera bien surpris...par le goût amer de la misère et de la pauvreté qu´il devra subir. Eh oui, c´est le salaire de l´ignorance, celui de la négligeance et celui du refus de défendre ses intérêt et son avenir avec vigilance et assiduité.Musengeshi Katata"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"Forum Réalisance 
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