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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 17:03

Ebauche d’un projet de société pour les futurs dirigeants du Congo

 

1/ - Mesures de bonne gouvernance.

compta.jpg1/1 - Améliorer le contrôle de la dépense publique, en favorisant l’assainissement des finances publiques en créant un guichet unique pour régler toutes prestations, moraliser les agents des régies financières en s’appuyant sur la transparence, la sanction (émulation et pénalisation) ;

1/2 - Refonder la législation et la révision des contrats publics (marché public, douanes, assurances, fiscalités et toutes les concessions jugées léonins), après avoir procédés aux audits de la régie financière avec les experts étrangers, les représentants des partenaires sociaux, les parlementaires, et la société civile ;

1/3 - Assurer la liberté d’expression, de réunion et de la presse en protégeant les journalistes, les leaders d’opinion, et en sanctionnant les organes qui empêcheraient l’expression populaire ;

1/5 - Promouvoir, soutenir, protéger et accompagner l’émergence de la société civile en lui proposant des formations permettant de consolider la conscience patriotique avec les règles de patriotisme, de transparence, et de justice sociale de manière qu’elle devienne une force de proposition. Tout en œuvrant  pour son éclosion ;

1/6 - Faire place aux partenaires sociaux pour initier un dialogue social constructif visant à améliorer le pouvoir d’achat, les conditions de travail et le bien être des masses laborieuses ; c’est à dire, garantir la démocratie sociale ;

1/7 - Assainir le climat des affaires, en édictant des règles claires, connus de tous et stimuler les promoteurs de projets en apportant des exonérations fiscales, des crédits à taux bonifiés pour toutes les structures productives (matériels, participation au processus de développement) et taxer les activités ludiques.

1/8 - Etablir la tolérance zéro dans tous les services publics (police, magistrature, douanes, armée, enseignement, hôpitaux, …). Il faut préciser qu’il s’agit de fournir en grande quantité des biens et services publics au moindre cout en nous appuyant sur la concurrence, l’information et la transparence.

1/9 - Délégation de certaines missions aux entités autonomes responsabilisées (collectivités territoriales, services déconcentrés, autorités administratives indépendantes, et administration de mission) autour des objectifs identifiables.

1/10 - Contractualisation des relations entre les différentes entités autour des objectifs et des performances à atteindre.

2/ - Population et transition démographique.

Il s’agit d’aborder la politique familiale, la formation de la jeunesse, l’immigration et son insertion professionnelle.

2/1 - La politique familiale

Combattre la mortalité infantile en engageant les campagnes de vaccination, création de centres de prévention maternelle et infantile (enseignement de la diététique, fourniture des moyens contraceptifs dès l’âge de 12ans), et centres de consultation pour l’espacement des naissances. Ecole maternelle pour garantir l’épanouissement de la petite enfance.

2/2 - La formation des jeunes

Consacrer 30 % du budget national à l’accumulation du capital humain, en essaimant les structures de formation professionnelle et techniques, école de la deuxième chance, lycées agricoles et centre de rattrapage en tenant comptes des spécificités de nos départements sans omettre les formations scientifiques et pointues, en investissant dans les écoles de proximités ou garantir le transport des élèves sans grever le pouvoir d’achat des parents. Il s’agit de donner une place à la gestion prévisionnelle des ressources humaines en nous appuyant sur l’adéquation formation - emploi. En évaluant en amont les besoins réels de notre économie. Nous valoriserons aussi le travail manuel en vue d’insérer notre jeunesse dans le secteur productif.

2/3 - Immigration : il s’agit de renforcer le contrôle à la frontière, sortir ceux-ci de la clandestinité et délivrer les cartes de séjour aux étrangers après avoir payé une redevance permettant de constituer un fichier  et favoriser l’insertion des immigrés de manière qu’ils soient acteurs du développement, et leur apprendre à respecter les lois et règlements en vigueur.

2/4 - De l’insertion professionnelle.

Notre objectif est de résorber le chômage des jeunes après des formations ciblées, utiles au développement du pays. Ils doivent être outillés grâce au capital humain accumulé pour exercer une activité rémunératrice contribuant à l’émergence de notre pays. Cela passe par la promotion des entreprises et notamment par le secteur productif en revitalisant quotidiennement notre appareil productif. Ils auront droits aux stages, l’apprentissage et recyclage tout au long de la vie.

3/ - Urbanisation et politique de la ville.

Nous nous prononçons pour un plan décennal d’urbanisation pour émailler l’arrière pays des équipements utiles à l’éclosion de l’activité économique et à l’amélioration de la qualité de vie dans toutes les circonscriptions du pays. On débourserait en 10 ans, mille deux cent milliards de CFA en raison de 100 milliards versés à tous les départements en nous appuyant sur un plan régional de développement alliant l’aménagement de l’espace, l’extension, le renforcement des infrastructures physiques, sociales et surtout à la dynamisation du développement local. Une politique d’urbanisation s’organisent : par l’élaboration des normes foncières, de règles de construction, mise en œuvre  des plans directeurs d’aménagement.

On ne centrerait plus les politiques sur la capitale pour éviter des villes tentaculaires, mais on favoriserait la métropolisation, le redéploiement des services dans le cadre des villes nouvelles et la promotion des villes moyennes dotées des structures économiques susceptibles de ralentir l’exode rural. Ayant évoqué les villes nouvelles, nous donnons un contenu à notre politique de la ville.  

3/1 - La politique de la ville : elle consiste à  fournir des services essentiels, notamment les services publics non marchands ; elle favoriserait l’adduction d’eau potable, assainissement, collecte, et traitement des déchets, tout en créant des services publics industriels et commerciaux de transports en commun pour assurer la mobilité. On impliquerait les populations dans la gestion municipale et il faut bien penser à une fiscalité locale pour financer la modernisation de nos villes. On procéderait au cadastrage et de l’adressage. On ferait en sorte de rendre les villes plus durables en luttant contre la pollution on développerait des énergies propres tout en préservant et valorisant le patrimoine urbain.

3/2 - Penser aux opérations de rénovation urbaine.

Il s’agit de construire, de reconstruire et de réhabiliter les quartiers.

3/2/1 - Réhabilitation des quartiers : elle viserait à consolider l’existant (amélioration des chaussées, mise en place d’un réseau d’assainissement, installation des bornes fontaines, canaliser, reboiser, mettre en place des dispositifs antiérosifs et paver nos villes.

3/2/2 – La restructuration consisterait au redécoupage parcellaire sur la base d’un plan directeur, impliquant des recasements partiels.

4/ - Politique agricole.

Nous traitons des questions relatives à l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et la gestion durable de l’espace. Nous préconisons que l’on crée des mesures incitatives pour conduire les filles et fils du Congo Brazzaville à s’enrichir par le travail de la terre. Pour plus d’efficacité, on soutiendrait la recherche agronomique, l’octroi des crédits (non par le numéraire, mais en équipements, conseils et accompagnement jusqu’à la consolidation des exploitations agricoles) au lieu des organismes génétiquement modifiés, on agirait en faveur de l’intensification agro écologique. Vu la fragilité de nos sols, nous nous prononçons pour la sylviculture dans certaines régions en vue de protéger le paysan Congolais de l’érosion et autres intempéries qui démotivent le promoteur. On reboiserait nos forêts avec les espèces adaptés et penserons à promouvoir l’écotourisme avec la participation des riverains. Aménagement durable de la forêt en développant une industrie de transformation du bois au niveau national. Cette politique combinerait quelques exigences : valorisation de la ressource, renouvellement du capital naturel, préservation de la biodiversité et développement local. Certification forestière.

S’agissant de la pêche et des ressources halieutiques : nous tenons à préciser qu’elle représente un gisement primordial d’emplois et de revenus. Elle contribue à l’autosuffisance alimentaire. Ainsi, il serait crée une structure répondant au partenariat public privé en vue de conditionner le poisson que d’importer la sardine du Maroc. Il serait intéressant que l’on dynamise la chaine du froid, qu’on soutienne le fumage et le séchage de ce produit. On ferait cohabiter la pêche artisanale et industrielle en lui apportant du financement, des équipements modernes et même la formation de manière que les pêcheurs artisanaux, les mariniers et marins pêcheurs bénéficient des crédits et assurances pour soutenir leur activité. D’ailleurs, il y a lieu d’envisager une concertation avec tous les partenaires concernées par ce secteur.

On introduirait des mesures visant à éviter tout conflit entre pêcheurs artisanaux (nationaux) et industriels en séparant l’utilisation des divers équipements. En vue d’une gestion durable de la pêche nous disposerons d’un dispositif scientifique (système d’information géographique, télédétection, cartographie) afin de définir les règles de l’aménagement marin côtier, de préciser les normes d’allocation des quotas et éventuellement de créer des aires protégées pour la pêche. Adopter la législation en tenant compte des pratiques traditionnelles et des spécificités locales. Conduire des actions sur les filières de la prise à la commercialisation, avec un accent particulier accordé à la chaine de froid. On réviserait les accords avec nos partenaires de l’union européenne et autres firmes étrangères en matière de pêche.

L’élevage participerait à accroître notre production alimentaire. En amont et même en aval, il permet de créer des emplois et d’économiser nos devises qui pourront être consacrées à d’autres activités. La production de viande, de lait et des œufs contribuent à notre alimentation. Voilà pourquoi en dehors du pastoralisme extensif nous prônons de dynamiser d’autres systèmes d’élevage en associant les petits exploitants dans cette démarche. On n’ignorerait pas le ranching quitte à créer les fermes d’Etat, pour répondre aux besoins d’emplois et aussi à l’autosuffisance alimentaire, tout en sachant que l’élevage permettrait de monter les tanneries, les crèmeries, les industries agro alimentaires et même les fertilisants. Il faut  se lancer dans l’expérimentation en matière d’élevage de certaines espèces, notamment encourager l’élevage du petit gibier (notamment porc épic,  crocodiles, biche, lièvres et même lapins, produits forestiers non ligneux…).

5/ - Environnement, biodiversité, et  l’écotourisme.

5/1 - Environnement et biodiversité

Notre pays est menacé par l’érosion, les inondations, la perte de la fertilité des sols, et la disparition de certaines espèces. Pour faire face à toutes ces situations, on créerait les aires protégées qui délimite un espace valorisé pour sa richesse en matière de biodiversité biologique et y interdire la présence des populations. Cela suscite des polémiques, qui peuvent trouver une solution dans l’écotourisme pour que les riverains ne se sentent pas rejeter.

 5/2 - L’éco tourisme a l’avantage de préserver le milieu naturel et le bien être des populations en créant des emplois et en formant les résidents locaux en matière d’accueil, stimuler l’économie locale de manière directe par l’apport des recettes touristiques (l’apport doit avoir des effets multiplicateurs en donnant l’impulsion aux activités secondaires tels que l’approvisionnement alimentaire, le transport, le logement et les activités traditionnelles), notamment l’artisanat, l’éco tourisme bénéficierait avant tout aux collectivités territoriales. On organiserait les chasses sportives récréatives, les safaris ; pour cela, on favoriserait l’architecture traditionnelle pour la construction d’hébergement différant avec l’architecture occidentale.

Aménagement et utilisation efficiente de nombreux fleuves et cours d’eau pour développer les circuits touristiques propres à une navigation de plaisance. Le tourisme nécessite des investissements importants ; il apporte au pays des devises et créer des emplois, l’essentiel est que nous sachions promouvoir nos sites. Le tourisme implique la participation active de tous les acteurs concernés en fondant cette politique sur l’équité dans la répartition des retombés économiques. Ayant une biodiversité de premier plan, nous pourrons bénéficier d’une forte croissance tout en protégeant l’environnement, faire profiter les populations locales grâce au travail et promouvoir le pays.

6/ - Industrie, technologie, pétrole, mines et terres.

Le développement industriel serait fortement influencé par la politique et l’action du gouvernement. Le gouvernement assumerait la fourniture des transports qui comprennent l’aviation, les routes, les chemins de fer, les aménagements fluviaux, l’électrification, la gazéification, l’adduction d’eau, et la fabrication des machines outils. Les biens de consommation manufacturés seront du domaine privé. Le gouvernement veillerait que les services publics (transport urbain…) fonctionnent de manière permanente de même certaines industries (eau, électricité, téléphonie…) pour soutenir l’activité économique, puisque celle-ci dépend de ces activités vitales. La politique industrielle s’organiserait par l’adoption des mesures sur l’organisation des marchés, de l’environnement de l’entreprise, de l’innovation technologique, du rôle de l’Etat comme investisseur dans les infrastructures, comme producteur de règles et comme régulateur. L’Etat doit être le moteur de notre développement économique en définissant le terrain qu’occuperait l’initiative privée, en facilitant son implantation par un code incitant à l’éclosion de l’activité.

6/1 - Des mines et pétrole. Sortir de la maladie hollandaise par le biais des placements financiers à long terme, l’investissement dans les entreprises ou dans la création d’un fonds souverain… se doter d’un code minier, réengager l’Etat par sa prise de participation et optimiser les liaisons amont aval, soutenir, et établir des règles claires dans les concessions des terres aux multinationales, d’ailleurs les investissements étrangers doivent être réglementes et ne pas dépasser la barre de 49%;

 6/2 - De la place des agro industries. La transformation des produits agricoles viserait à l’accroissement soutenu du revenu national par : la relance de l’agriculture vivrière en vue de parvenir à l’autosuffisance alimentaire, tout en consolidant celle-ci d’une part et une politique industrielle et sélective ayant pour objectifs, la transformation locale des matières premières, la mise sur pied d’un tissu dense de petites et moyennes entreprises / industries pour créer les emplois durables, et s’armer pour la compétitivité internationale par la maitrise des couts. Il est impérieux que l’Etat accompagne et soutienne l’artisanat minier national par l’octroi des crédits, la garantie des débouchés et permette son développement.

6/3 - La substitution des importations est un processus d’industrialisation entrainant une transformation progressive de la structure des importations et réduit la propension à importer des biens et services au produit intérieur brut. Elle s’accompagnerait d’un certain nombre de mesures protectionnistes et permet d’accélérer les exportations. Ainsi nous devons élargir nos débouchés en diversifiant nos partenaires. Nous orienterons notre politique sur la petite industrie capable de produire à grande échelle des outils d’équipements industriels (pioches, pelles, machines à décortiquer, pressoirs, moulins à écraser, pièces de rechanges …). L’Etat participerait en milieu rural à l’implantation de ces petites et moyennes industries.

7/ - Eau, énergie et transports : politiques transversales

Une grande partie des habitants du Congo Brazzaville manquent d’eau salubre, ressource indispensable à la croissance économique, à la santé, à la sécurité alimentaire. Sa gestion a des dimensions économiques, sociales et environnementales. Il s’agirait de consacrer pendant une décennie 20 milliards de francs CFA à cette denrée, on redéployerait les 4,5 milliards qu’on gaspille dans FESPAM dans l’adduction d’eau potable en milieu rural ;

Pour diversifier nos moyens de communications, on procéderait aux aménagements fluviaux et des cours d’eau, en construisant des ports et, grâce aux énergies renouvelable favoriser l’accès de tous à l’électricité (éoliennes, géothermie, solaires, hydrauliques et hydroélectricité);

8/ - Commerce, protection, investissement étranger directs et intégration.

Par notre politique économique, nous ferions en sorte de dé marginaliser notre pays en enclenchant un processus de développement endogène, en créant un marché solvable et d’accroitre nos parts de marché à l’international.

8/1 - Commerce

Ce qui signifie, que nous devons revitaliser le secteur productif en produisant des biens qualitatifs à moindre couts par la maîtrise de couts de production. On mènerait une politique visant à accélérer notre intégration régionale pour insérer notre économie à la globalisation.

8/2 - Des investissements.

Il est indispensable d’engager une bonne politique macroéconomique, une démocratie apaisée et une stabilité politique pour attirer les investissements locaux et réglementer les investissements directs étrangers dans les activités visant à diversifier la production, les exportations pour ne plus dépendre des matières premières.

8/3 - Intégration

Il s’agit donc de promouvoir dans tous les pays de l’Afrique centrale des économies puissantes et véritablement nationales. Notre commerce serait subordonné à nos besoins nationaux. Créer de zones franches industrielles et favoriser l’intégration par la production et par le marché. Relancer le commerce intra africain, réglementer et orienter l’investissement direct étranger de manière à ce qu’il ne dépasse pas 49%. Nous aurons à accélérer l’intégration par le marché ainsi que par la production pour favoriser les échanges intra communautaires (CEMAC), la création des emplois et revitaliser l’appareil productif national en visant les économies d’échelle.

9/ - Secteur privé et secteur public

Facteur déterminant pour favoriser le développement de l’entrepreneuriat est la liberté économique qui est laissée, c'est-à-dire l’existence sur le terrain d’un cadre offrant les conditions d’interventions équitables pour les entreprises en concurrence sur le marché. On prendrait des mesures adéquates, fiables, et stables pour créer un climat favorable à l’éclosion de l’activité économique. Il nous faut mettre le paquet sur les infrastructures viables, faciliter après étude l’octroi des crédits, protéger les investisseurs et accorder de manière sélective les exonérations.

9/ 1 - L’entreprise privée nationale.

Aider celle-ci en lui attribuant des  marchés publics (commandes publiques), crédit et exonération selon les objectifs escomptés. Il est nécessaire d’ouvrir la formation professionnelle en faveur des entrepreneurs nationaux en vue leur permettre de s’adapter aux évolutions technologiques et d’améliorer les pratiques de management pour conduire les entreprises à la performance.

9/2 - Entreprise publique.

Après audits de ces entreprises, la bonne gouvernance des entreprises publiques constituerait un enjeu décisif en rétablissant les équilibres financiers, développer les capacités managériales et mettre en place des mesures des performances. Ouvrir le capital en disposant d’une minorité de blocage (dotation étatique en période de vache à lait et rachat d’une partie du capital aux salariés). Force est de constater que les entreprises publiques relèvent des industries de réseau (distribution de l’eau, du gaz, de l’électricité chemin de fer et de téléphonie mobile…) présentant un caractère d’indivisibilité. Ces activités se rapprochent des monopoles naturels, de très fortes économies d’échelle associées aboutissent à une structure de marché, où une seule entreprise est nécessaire pour être efficace. Dès lors l’efficacité économique et technique justifie un monopole public. L’Etat garderait le contrôle des décisions qui sont de caractère politique, notamment fixation des prix et bien être collectifs.

9/3 - Partenariat privé public.

Dans certains cas, l’Etat coopérerait avec le secteur privé. Ce partenariat public privé concernerait les grands projets d’infrastructures. Il y a plusieurs instruments qui vont de la délégation de service public, en passant par l’affermage et en tenant compte du Build Operate Transfer qui est un contrat de concession qui confie à l’opérateur privé le soin de concevoir, construire et exploiter les installation d’un service public. La concession est d’une longue durée de manière à permettre à l’opérateur de recouvrer les couts des investissements et de l’exploitation qu’il porte. Les installations construites reviennent à l’Etat à l’expiration de la concession, soit généralement après 25 ou 30ans.

10/ - Capital humain, santé, hôpital et médicaments.

Nous admettons que le capital humain exerce une influence sur l’efficacité économique, la préservation de l’environnement, comme la couverture sanitaire, sur la nutrition et l’hygiène. Le capital humain est l’ensemble des aptitudes personnelles, des connaissances et les savoir faire. Il est accumulé, grâce à l’éducation, l’expérience professionnelle, la formation continue, selon un processus cumulatif. Au plan individuel, son amélioration augmente la productivité du travail et donc du revenu.

10/1 - Du capital Humain. Assurer à tous une scolarité digne de ce nom dans les classes de 35 élèves ; marquer un effort en faveur de l’enseignement fondamental, technique et professionnel ; revaloriser à 30% les rémunérations du personnel enseignant, favoriser pendant les grandes vacances le recyclage, améliorer l’adéquation formation emploi en mettant le paquet sur l’enseignement techniques de court, moyen et long cycle, en favorisant l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle en octroyant des crédits en équipement pour la création des entreprises.

10/2 - Santé et Hôpital. Avec un taux de mortalité qui ne cesse d’augmenter, l’Etat favoriserait l’équité de tous face aux soins par la gratuité des soins. En amont, on prendrait en considération dans la planification sanitaire l’hygiène publique, l’assainissement, veiller que les populations soient équipées des systèmes d’évacuation d’eau pour éviter les sites de reproduction des moustiques comme les flaques d’eau et les eaux stagnantes dans les déchets, assurer le ramassage régulier des ordures, avant de distribuer les moustiquaires imprégnées d’insecticides. Elargir notre carte médicale ; mettre en place un système d’information fiable ; organiser une offre multiforme de diagnostics et soins curatifs ; mise en place d’un dispositif de formation initiale et permanente, ainsi qu’un système efficace d’approvisionnement, de distribution de médicaments et consommables médicaux. Médecine préventive et curative.

10/3 - Dépenses, mutuelle de sante et politique du médicament. Lutter contre les médicaments contrefaits et les ventes à la sauvette dans les étales des rues de nos villes, en proposant après formation de préparateurs en pharmacie des postes dans nos pharmacies ; 95 % des Congolaises et Congolais ne bénéficient d’aucune assurance maladie. Pour pallier cette faille, on porterait les efforts sur la diffusion des systèmes de mutualisation et de protection sociale. Une dotation de 20 milliards par année et compléter par des cotisations salariales les fonds d’assurance maladie à créer. Certaines entreprises prennent en charge les frais d’hospitalisation de leurs travailleurs, il s’agit d’élargir cette assurance maladie à la collectivité entière. Promouvoir le serment d’HIPPOCRATE et sanctionner tous les professionnels contrevenants.

10/4 - Politique du médicament et place de la pharmacopée traditionnelle.  Faire travailler en bonne intelligence les pharmaciens, chimistes, biologistes et tradipraticiens ensemble pour élaborer grâce aux  savoir faire traditionnel les médicaments susceptibles de soutenir une industrie pharmaceutique locale ;

Produire grâce aux licences certains médicaments génériques avec les pays de la sous région de manière à réduire notre dépendance en matière d’importation des médicaments tout en résorbant le chômage des jeunes.

Distribuer certains médicaments et vitamines dans les écoles, les entreprises et autres structures hospitalières à titre gratuit, penser à éduquer par les programmes de diététiques pour prévenir certaines maladies comme le diabète.

11/ - Finances, politiques monétaires et de change.

11/1 - Finances. Notre système financier formel ne couvre qu’une fraction des transactions financières et une bonne partie de l’épargne lui échappe. Face à cette situation, on pense développer le microcrédit et la micro finance pour que les agents économiques puissent accéder à des prêts pour investir dans les activités rémunératrices de revenus, et par ce biais, sortir de la pauvreté, tel est le principe du microcrédit. Il est le moyen d’inclusion financière des acteurs non bancarisés. L’Etat pourrait pallier au déficit permanent des organismes de microcrédits, il est nécessaire de créer une banque nationale de petites et moyennes entreprises ayant les guichets dans tous les chefs lieux de nos régions pour soutenir l’initiative économique ;

Bancarisation.  Au lieu de consacrer les fonds sans rentabilité à l’organisation des évènements  de type FESPAM, Biecal, tous les deux ans, l’Etat peut faire une dotation à une banque nationale des PME qui aurait pour mission de conduire les entreprises aux succès. Ouvrir et faire appel à l’épargne privée avec le soutien de la puissance publique.

Effectuer tous les paiements de salaires, traitements et transactions financières par le système bancaires.

 Avec la baisse des prix du baril de pétrole, les recettes publiques vont baisser au Congo Brazzaville, d’où il nous faut assainir nos finances publiques en élargissant la base interne de l’imposition. Moraliser les pratiques des agents des régies financières pour qu’ils collectent mieux les impôts et les versent réellement dans les caisses et on peut pour toute transaction passer par un seul guichet, qui serait le trésor public. Réduire les dépenses de prestiges, notamment en procédant à la réduction des voyages, en récupérant les fonds que certaines autorités ont placés à l’extérieur. Combattre la fuite des capitaux.

11/2 - Politique de change

Si la politique monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement de l’économie. La politique monétaire est indissociable de la politique de change. Grace à notre coopération avec le trésor Français, nous avons un système de change fixe. Cette parité peut être modifiée de manière exceptionnelle afin de restaurer l’équilibre de la balance de paiement. Nous devons faire en sorte, que le trésor français nous verse au moins 70% de nos réserves en devise pour investir dans la revitalisation de notre appareil productif. Permettre aux producteurs locaux de conquérir des marchés étrangers par la maitrise des nos couts de productions.

Face à la  baisse drastique des recettes publiques qui nous guette, il est temps, que nous puissions promouvoir des politiques sélectives à même d’impacter positivement le bien être des populations en jouant la carte du patriotisme, de la transparence et de la justice sociale en donnant la priorité à la formation des jeunes, l’insertion professionnelle, l’équité territoriale (décentralisation, urbanisation), la santé et l’autosuffisance alimentaire.

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